mardi 2 novembre 2010

Montjuïc-Tibidabo: La Cursa de l'Amistat



Relier le Chateau de Montjuïc au sommet du Tibidabo en 16 400 mètres dont les trois quarts en montée, tel est le défi de la Cursa de l'Amistat.
Une des caractéristiques de cette course réside dans le fait qu'elle soit gratuite sans qu'elle ne dispose d'une grosse structure derrière (comme çà peut être le cas pour la Course du Corte Ingles par exemple).
Avec la gratuité, un nombre par conséquent limité de participants, une distance "bâtarde" et un parcours tout en montée peu propice aux records, la Cursa est conçue pour prendre du plaisir.
Certes on souffre, mais cette course procure du plaisir. Et comment ?
- Tout d'abord, la gratuité. Il n'est pas rare d'avoir à débourser entre 10 et 15 euros pour ce type de course. Ici, c'est gratuit et en plus, les partenaires de la course savent se montrer généreux à l'arrivée avec divers produits ou échantillons.
- Ensuite, les vues. On a beau souffrir, contrôler son souffle et son rythme cardiaque mais pendant l'effort, le coureur "déguste visuellement" le paysage qui lui est offert (qu'il s'offre lui même en fait). Le coureur contemple la ville de Barcelone en descendant la colline de Montjuïc où se trouve le départ, arrive sur la Plaça d'Espanya, remonte la rue Entença et peut contempler à nouveau la ville de Barcelone mais cette fois depuis le Tibidabo.
- Enfin, l'esprit de camaraderie qui s'y ressent. La difficulté rend solidaire les coureurs qui n'aspirent à aucun rang dans le classement, discutent, s'aident et s'encouragent entre eux.

Pour toutes ces raisons, la Cursa de l'Amistat a une place à part dans le calendrier du coureur amateur. Une petite part de poésie, de folie et de romantisme dans un monde où l'argent et la performance sont habituellement les rois.
J'espère pour ma part y participer à nouveau l'an prochain.




Ir desde el Castillo de Montjuïc hasta la cumbre del Tibidabo en 16 400 metros con los tres cuartos en subida, tal es el desafio de la Cursa de l'Amistat.


Una de las caracteristicas de esta carrera reside en el hecho que sea gratuita sin disponer atras de una gran estructura (como puede ser el caso de la Cursa del Corte Inglés por ejemplo).

Con la gratuitad, un numéro limitado de participantes, una distancia "bastarda" y
un recorrido en subida poco propicio a los récords, la Cursa esta concebida para tomar placer.

Por cierto, se sufre, pero esta carrera procure placer. ¿ Pero como ?

- Para empezar, la gratuitad. Se suele cobrar entre 10 y 15 euros para este tipo de carrera. Aqui, es gratuito y ademas, los patrocinadores de la carrera saben mostrarse generosos a la llegada con varios productos obsequiados.

- Después, las vistas. Se sufre, se controla su soplo y su ritmo cardiaco pero durante el esfuerzo, el corredor "saborea visualmente"
el paisaje que le es ofrecido (que mas bien se ha ofrecido él mismo). El corredor contempla la ciudad de Barcelona bajando la colina de Montjuï donde se encuentra la salida, pasa por la Plaça d'Espanya, vuelve a subir la calle Entença y puede contemplar de nuevo la ciudad de Barcelona, pero esta vez desde la colina del Tibidabo.

- Por fin, el compañerismo que se resiente allí. La dificultad hace solidarios a los atletas que no aspiran a ningún rango en la clasificación, conversan, se ayudan y se animan mutuamente.

Para todas estas razones, la Cursa de l'Amistat tiene un lugar singular en el calendario del corredor popular. Una pequeñita parte de poesia, de locura y de romanticismo en un mundo donde el dinero y la performancia suelen ser los reyes.

Por mi parte, espero poder participar de nuevo el año que viene.

mardi 31 août 2010

Un Gamper; Trois protagonistes




Disputé depuis 1966, le Trophée Joan Gamper (du nom du fondateur suisse du club) est le tournoi d'avant-saison organisé par le FC Barcelone.

Il a essentiellement pour fonction de permettre les retrouvailles entre les supporters blaugranas et l'effectif professionel, mais aussi de présenter les nouvelles recrues, et ceci, en présence des nombreux touristes qui séjournent à la mi-août en Catalogne.

Il s'agit alors d'un match de prestige à l'intérêt sportif très limité.


L'édition 2010 n'a pas dérogé à la règle, mais, pour des raisons très différentes, trois protagonistes ont attiré l'attention sur eux:



- Avec l'invitation faite au Milan AC, il était clair qu'un hommage allait être rendu à Ronaldinho. Il n'en pouvait pas aller autrement pour l'homme qui à partir de 2003, a su redonner confiance et son lustre à un club barcelonais écrasé par "les Galactiques" du Real Madrid.

Il est à noter que Ronaldinho est très proche du nouveau président du Barça, Sandro Rossell. En 2003, celui qui était alors le vice-président de Joan Laporta avait insisté pour que soit recruté le génial meneur de jeu brésilien du Paris Saint Germain.



- Zlatan Ibrahimovic ne s'est pas imposé à Barcelone. Pire, il semble ne s'être jamais vraiment intégré à son nouvel environnement.

En froid avec Josep Guardiola et sans doute vexé d'être supplanté par d'autres attaquants, "Ibra" force son départ de Barcelone par le clash, et notamment des déclarations insultantes envers son entraineur le soir même du match. Il n'assiste pas à la remise du trophée postérieure au match et devient le triste protagoniste de la soirée. Il est transféré au Milan AC le 28 août.


- En réalité, le vrai protagoniste sur le terrain de la soirée c'est quelqu'un qui à l'inverse de Zlatan Ibrahimovic, me réconcilie avec certaines valeurs si souvent oubliées dans le monde du football.

Vous souvenez vous de Jose Manuel Pinto, le gardien/ sauveur du Barça lors de la demi-finale de la Coupe du Roi 2009 à Majorque ? J'avais d'ailleurs consacré un article de ce blog au pénalty arrêté par Pinto, ce qui avait constitué un point d'inflexion dans la saison magique du Barça 2009.



J'ai encore envie de consacrer ces lignes à ce héros très discret car Pinto est une personne remplie de qualités.

Des qualités humaines tout d'abord: Loin d'avoir la grosse tête, il est toujours très disponible, aimable et souriant lors des interviews. Il a toujours accepté sans rechigner son statut du gardien nº2. Il est toujours le premier à célébrer depuis le banc de touche un but d'un de ses coéquipier.

En dehors du terrain, c'est une personnalité singulière qui possède une petite maison de disque de rap et qui est très engagé dans le domaine caritatif, et ceci, dans la plus grande discrétion.

Pour terminer, sur le terrain, Pinto n'est peut être pas le meilleur gardien du monde (je préfère laisser ce qualificatif à son coéquipier Victor Valdes) mais il s'avère être un portier redoutable sur les penalties. J'avoue admirer particulièrement les gardiens de but. J'adore notamment l'intox et le rapport de force instauré par Pinto dans cet exercice.



Mercredi 25 août, sur quatre penalties frappés par les milanais, Pinto en arrête trois et le Barça remporte son Trophée Gamper 2010...chapeau Pinto !








Disputado desde 1966, el Trofeo Joan Gamper (del nombre del fundador suizo del club) es el torneo de pretemporada organizado por el FC Barcelona.

Tiene esencialmente por función de permitir el reencuentro entre los aficionados blaugranas y la plantilla profesional, pero también presentar los nuevos fichajes, y esto, en presencia en las gradas de numerosos turistas en estancia a mitad de agosto en Catalunya.

Se trata entonces de un partido de prestigio con un interes deportivo limitado.

La edición 2010 no ha sido diferente, pero, por razones muy distintas, tres protagonistas atrajeron la atención sobre ellos:

- Con la invitación hecha al Milan AC, era obvio que Ronaldinho iba a recibir un homenaje por parte de su ex-club. No podia ser de otra manera para el hombre que a partir de 2003 supo devolverle su confianza y su prestigio a un club barcelones aplastado por "los Galacticos" del Real Madrid.

Cabe notar que Ronaldinho es muy cercano al nuevo presidente del Barça, Sandro Rossell. En 2003, él que era entonces el vicepresidente de Joan Laporta habia insistido para que este fichado el genial mediocampista brasileño del Paris Saint Germain.


- Zlatan Ibrahimovic no se ha impuesto en Barcelona. Peor, parece no haberse adaptado nunca a su nuevo entorno.

Sin complicidad con Josep Guardiola y seguramente ofendido por haber estado superado por otros delanteros, "Ibra" fuerza su salida de Barcelona con un clash, y en particular unas declaraciones insultantes hacia su entrenador el dia mismo del partido. No asiste a la entrega de trofeo posterior al encuentro y es por lo tanto el triste protagonista de la noche. Ha sido traspasado al Milan AC el 28 de agosto.

- En realidad, el verdadero protagonista sobre el terreno de la noche es alguién que, al contrario de Zlatan Ibrahimovic, me reconcilia con algunos valores tan olvidados en el mundo del futbol.

Os acordais de Jose Manuel Pinto, el portero/ salvador del Barça durante la semifinal de la Copa del Rey 2009 en Mallorca ? Le habia dedicado incluso un articulo en este blog al penalti parado por Pinto, lo que habia un punto de inflexión en la temporada magica del Barça 2009.


Tengo ganas de dedicar de nuevo estas lineas a este heroe muy discreto porque Pinto es una persona llena de cualidades.

Calidades humanas para comenzar: Siempre es muy disponible, sonriente y amable durante las entrevistas. Siempre ha aceptado su estatuto de portero nº2. Siempre ha sido el primero en el banquillo en celebrar el gol de uno de sus compañeros.

Fuera del terreno, es una personalidad singular que posee una pequeña casa de discografica.

Para terminar, sobre el terreno, Pinto no es a lo mejor el portero del mundo (preferiria dejar este calificativo a su compañero Victor Valdes) pero resulta ser un portero formidable en los penaltis. Confeso admirar particularmente los porteros. Adoro especialmente el intox y la dominación instaurada por Pinto en este ejercicio.

Miercoles 25 de agosto, de los cuatro penalties disparado por los milaneses, Pinto para tres y el Barça gana su Trofeo Gamper 2010...chapeau Pinto !

mardi 3 août 2010

The show must go on


10 avril 2010, le Barça bat le Real Madrid dans le match au sommet de la 31ème journée de la Liga 2009 /2010 et prend une grande option sur la victoire finale du championnat d'Espagne.

Huit jours plus tard, le Barça perd contre l'Inter Milan après un trajet de 1200 km en autocar afin de rallier la capitale, nuage volcanique islandais oblige.

Plus de 15 semaines plus tard, les amants du sport devant leur télévision n'ont pas eu le temps de s'ennuyer, surtout s'ils sont en Espagne.

Le Barça et le Real Madrid gagnent tous leurs matches de Liga jusqu'à la dernière journée le 10 mai. Le Barça est sacré avec 99 points et son dauphin avec 96 points.

Alors que les supporters de foot doivent prendre leur mal en patience avec un mois de préparation et de matches amicaux avant la Coupe du monde, le tennis prend le relais du 23 mai au 6 juin avec le tournoi de Roland Garros gagné par le majorquin Rafael Nadal.

Dès lors, les 30 jours séparant le 11 juin au 11 juillet se déroulent au rythme du waka waka de Sharkira et de la Coupe du Monde de foot disputée en Afrique du Sud.

Du 21 juin au 4 juillet, la quinzaine de Wimbledon a du mal à se faire remarquer, noyée par l'omniprésente actualité footballistique. Si au sud des Pyrénées on évoque parfois un peu Wimbledon, c'est pour mieux rappeler qu'entre Nadal et la Sélection de foot, c'est l'Espagne qui gagne et se trouve au sommet.

Le 11 juillet est le point culminant de ce trimestre sportif avec le plus grand triomphe sportif qu'un pays peut attendre: la victoire à la Coupe du Monde de football.

Alors que la célébration bat son plein en Espagne pour honorer les récents champions du monde, le Tour de France cycliste commence timidement aux Pays Bas.
Les cyclistes français comprennent alors que eux aussi sont capables, à défaut de briller au général, de remporter des étapes.
Six victoires d'étapes pour les français, du jamais vu depuis les années 1980 pour le cyclisme tricolore. Le public bleu blanc rouge retrouve le sourire après la crise de nerf de la troupe (ou le troupeau) dirigée (ou presque) par Raymond Domenech.

Quant au public espagnol, il n'est pas en reste car le dimanche 25 juillet, c'est le madrilène Alberto Contador qui gagne pour la troisième fois le Tour.

Deux jours plus tard, Barcelone accueille les Championnats d'Europe d'athlétisme. Un événement que je compte bien vous raconter, et à la première personne.

Les Championnats d'Europe ont pris fin dimanche soir. Désormais, pour les amateurs de sport, il ne reste plus qu'à "s'alimenter des miettes" du mois d'août.

Les courses auto-moto ne se sont pas arrêtées, les tours préliminaires de Coupe d'Europe ont déjà commencé, le championnat français ses droits reprend le samedi 7 août et le Barça jouera la Super Coupe d'Espagne contre Séville dès le 21 août.

Enfin, dernier grand tournoi de l'été, les Championnats du Monde de Basket Ball auront lieu en Turquie du 28 au 12 septembre avec l'Espagne comme favorite (avec les USA) et la France dans la peau de l'outsider.

A notre plus grand soulagement, au 12 septembre, l'actualité sportive aura déjà repris son rythme normal et reprendra pour une année. Ouf !




10 de abril 2010, el Barça vence al Real Madrid en el partido estrella de la 31ª jornada de la Liga 2009/ 2010 y toma una gran opción de victoria final del Campeonato de España.

Ocho dias después, el Barça pierde contra el Inter de Milan tras un trayecto de 1200 km en autobus para llegar hasta la capital lombarda, por culpa de la nube del volcán islandés.

Mas de 15 semanas después, los amantes del deporte delante del TV no han tenido tiempo de aburrirse, sobretodo si estan en España.

El Barça y el Real Madrid ganan todos sus partidos de Liga hasta la ultima jornada del 10de mayo. El Barça se corona campéon con 99 puntos y su delfín con 96 puntos.

Mientras que los aficionados al futbol tienen que esperar con un mes de preparación y de partidos amistosos antes del Mundial, el tenis toma el relevo del 23 de mayo al 6 de junio con el torneo de Roland Garros ganado por el mallorquin Rafael Nadal.

Entonces, los 30 dias separando el 11 de junio del 11 de julio pasan al ritmo del Waka Waka de Shakira y del Mundial de futbol disputado en Africa del Sur.

Del 21 de junio al 4 de julio, la quincena de Wimbledon se vuelve discreta hundida por la omnipresente actualidad futbolistica. Si al sur de los Pireneos se evoca a veces un poco Wimbledon, es para subrayar que entre Nadal y la Selección de futbol, la que gana es España.

El 11 de julio es la cumbre de este trimestre deportivo con el maximo exito que un país puede esperar: ganar la Copa del Mundo de futbol.

Mientras en España se estaba festejando la victoria y premiando a los recientes campeones mundiales, el Tour de France ciclista comenzaba timidamente en los Paises Bajos. Seis victorias de etapas para los frances, algo nunca visto desde los años 1980 para el ciclismo tricolor. El publico en azul-blanco y rojo vuelve a sonreir tras la crisis de la tropa dirigida (o casi) por Raymond Domenech.

En cuanto al publico español, él también tiene motivos de alegrias ya que el domingo 25e julio, es el madrileño Alberto Contador que gana por tercera vez el Tour.

Dos dias mas tarde, Barcelona recibe los Campeonatos europeos de Atletismo. Un acontecimiento que espero poder contaros, y a la primera persona. Los Campeonatos terminaron domingo por la noche. Ahora, para los aficionados al deporte, solo queda "alimentarse por las migajas" del mes de agosto.

Las carreras de moto o formula 1 no han cesado, las rondas preliminares de las Copas de Europa de futbol ya han comenzado, el Championnat de France reinicia el 7 de agosto y el Barça jugara la Super Copa de España contra Sevilla el 21 de agosto.

Para terminar, el ultimo gran torneo del verano, los Mundiales de baloncesto que se disputaran en Turquia del 28 de agosto al 12 de septiembre con España como favorita (junto con Estados Unidos) y Francia como outsider.

Para nuestro mas grande alivio, el 12 de septiembre, la actualidad deportivo habra ya recuperado su ritmo normal por un año. Ouf !

dimanche 27 juin 2010

Las Aguilas mexicanas asaltan la Pampa argentina




Après un début de compétition pauvre en spectacle et en émotions, le grand show de la Coupe du Monde démarre enfin avec les matches à élimination directe.
Outre le toujours intéressant Allemagne-Angleterre, ce dimanche 27 juin s'affronteront les équipes d'Argentine et du Mexique.

Il s'agit d'une revanche entre ces deux grandes nations du football après la qualification argentine il y a quatre ans, toujours en huitièmes de finale, lors de la prolongation sur un des plus beaux buts (de Maxi Rodriguez) de la compétition.

Ces deux équipes ont en commun une phase de qualification pour la Coupe du Monde très laborieuse.

Si l'Argentine est aujourd'hui favorite pour ce match, c'est grâce à son jeu étincelant lors de la phase de poule (3 victoires en 3 matches) mais aussi par sa puissance offensive incarnée par le barcelonais Lionel Messi et le buteur du Real Madrid Gonzalo Higuain.

Còté mexicain, on est capable du meilleur comme du pire. Lors de la Gold Cup de l'été 2009, l'équipe a frôlé le ridicule contre le Panama et la Guadeloupe (1-1 et 2-0) mais a aussi atteint un excellent niveau de jeu en finale en étrillant les États Unis 5-0.

Mélange entre anciens (dont le défenseur du Barça Rafa Marquez) et jeunes joueurs (dont Giovani dos Santos et Carlos Vela), champions du monde des moins de 17 ans en 2005, la Sélection Tricolore est portée par 100 millions de supporters mexicains qui croient en la première qualification en quarts de finale de Coupe du Monde hors de ses frontières. Un coup d'éclat face à l'Albiceleste n'est pas à écarter.

Et si par malheur le spectacle venait à manquer ce dimanche sur la pelouse de Johannesburg, nul doute que celui ci sera au rendez vous sur le banc des entraineurs avec Diego Maradona côté argentin et Javier Aguirre côté mexicain. Que le spectacle commence !






Tras un inicio de competición pobre en espectaculo y en emociones, el gran show del Mundial arranca por fin con los partidos a eliminatoria directa.
Salvo el siempre muy interesante Alemania-Inglaterra, se enfrentaron este domingo 27 de junio los equipos de Argentina y de México.

Se trata de una revancha entre estas dos grandes naciones del futbol después de la clasificación argentina hace cuatro años, ya en octavos de final, durante la prorroga con uno de los goles mas bonitos (de Maxi Rodriguez) de la competición.

Estos dos equipos tienen en común una pésima fase de clasificación para el Mundial.

Si Argentina es hoy dia favorita para este partido, es gracias a su juego de calidad durante la fase de grupo (tres victorias en tres partidos) pero también gracias a su potencia ofensiva incarnada por el barcelonés Lionel Messi y el goleador del Real Madrid Gonzalo Higuain.

Del lado mexicano, se esta capaz de lo mejor como de lo peor. Durante la Copa Oro del verano 2009, el equipo alternó entre lo ridiculo contra Panama y Guadalupe (1-1 y 2-0) pero alcanzó también un excelente nivel de juego en final aplastando 5-0 a Estados Unidos.

Mezcla entre ancianos (entre ellos el defensor del Barça Rafa Marquez) y jugadores jovenes (como Giovani dos Santos y Carlos Vela), campeones del mundo de los sub17 en 2005, la Selección Tricolor esta apoyada por 100 millones de aficionados mexicanos que creen en una primera clasificación en cuartos de final de un Mundial fuera de México.

Y si por desgracia, el espectaculo no se viera este domingo sobre el cesped de Johannesburgo, no cabe duda de que se podra observar sobre el banquillo de entrenadores con Diego Maradona del lado argentino y Javier Aguirre del lado mexicano. Que comience el espectaculo !

mardi 22 juin 2010

Déjà vu



Si l’on ne s’en tient exclusivement qu’à l’aspect sportif, en éludant toute la partie polémique qu’a connu l’Équipe de France depuis France-Mexique, le contexte prend d’étranges airs de déjà vu.

Un seul point pris en deux matches. Zéro buts marqués et notamment un 0-0 contre l’Uruguay. Tout çà ne vous rappelle rien ? Conséquence de ces deux contre performances, l’obligation de gagner en marquant beaucoup de buts, çà ne vous rappelle toujours rien ?

Un petit flashback en arrière de 8 ans jusqu’à la Coupe du Monde de Corée et certaines bribes de souvenirs vous reviennent à l’esprit, la cuisse blessée de Zizou, la surprise de la défaite inaugurale contre le Sénégal et l’expulsion de Titi Henry à la demi heure de jeu contre l’Uruguay. Finalement, le retour de Zizou n’y fera rien et les Bleus, alors champion du monde et champion d’Europe, n’auront pas pu renverser la vapeur en leur faveur contre le Danemark (0-2).

Si les similitudes sont marquantes, le contexte est cependant nettement différent:

Le premier: En 2002, le groupe était uni derrière la figure de Zidane et il s’agissait d’une équipe capable de mettre 5 buts à n’importe quelle équipe et qui venait de remporter les trois dernières compétitions auxquelles elle avait participé (Coupe du Monde 1998, Championnat d’Europe 2000 et Coupe des Confédérations 2001).
En 2010, l’Equipe de France est sur le déclin et s’est difficilement qualifiée pour la Coupe du Monde (il n’est pas utile de revenir sur la main de Henry en barrage contre l’Irlande). Surtout, l’Equipe est actuellement secouée par l’expulsion de Anelka de l’équipe suite à ces insultes sur le sélectionneur national Raymond Domenech. La suite, les joueurs qui protestent en faisant grève de l’entrainement et l’énervement des membres du staff technique.

Le deuxième: En 2002, l’Equipe de France n’avait marqué aucun but, mais avait trouvé les montants à quatre reprises en trois matches. Elle dominait ses matches et était capable de marquer un but à n’importe quel moment. L’Equipe de France de 2010 n’a eu aucune occasion de but digne de ce nom sur les 180 premières minutes de la compétition. Il serait donc malheureusement improbable de les voir en marquer trois ou quatre cet après midi contre l’Afrique du Sud pour espérer se qualifier au détriment de l’éventuel perdant du match Uruguay-Mexique.

Voir la France continuer son parcours dans cette Coupe du Monde semble très improbable, mais les joueurs et les supporters seraient fautifs de ne pas y croire, alors comme l’a dit Napoléon “impossible n’est pas français”.


Si solo se mira exclusivamente el aspecto deportivo, eludiendo toda la parte polemica que ha conocido el Equipo de France desde Francia-México, el contexte tiene extraños aires de "déjà vu".

Un solo punto en dos partidos. Cero goles a favor y notamente un 0-0 contra Uruguay. Todo esto no os recuerda nada ? Consecuencia de dos fracasos, la obligación de ganar con una goleada, todavia no os acordais ?

Un pequeño flashback de 8 años hasta el Mundial de Corea y algunos recuerditos os vienen en memoria: el muslo lesionado de Zizou, la sorpresa de la derrota inaugural contra Senegal y la expulsion de Titi Henry a la media hora contra Uruguay. Finalmente, el regreso de Zidane no cambiara nada y los "Bleus", entonces vigentes campeones del Mundo y de Europa, no podran girar la tortilla a su favor contra Dinamarca (0-2).

Si las semejanzas son importantes, el contexte es sin embargo muy diferente:

En primer lugar: En 2002el grupo estaba unido detras de la figura de Zidane. Era un equipo capaz de meter 5 goles a cualquier otro y acababa de ganar las tres ultimas competiciones a las que habia participado (Mundial 98, Eurocopa 2000 y Copa Confederaciones 2001).

En 2010, el Equipo de Francia esta en el declive y se ha clasificado con dificultad para el Mundial (no hace falta recordar la manita de Henry en playoff contra Irlanda).
Sobretodo, el equipo esta actualmente viviendo turbulencias despues de la exclusion de Anelka del grupo tras sus insultos al seleccionador nacional Raymond Domenech. Lo que sigue, ya lo sabemos todos, los jugadores que hacen huelga del entrenamiento en protesta a la exclusion de Anelka y el enfado del cuerpo técnico por aquello.

En segundo lugar: En 2002, el Equipo de Francia no habia metido ningún, pero habia encontrado los palos cuatro veces en tres partidos. Dominaba sus partidos y estaba capaz de meter un gol en cualquier moment. El Equipo de Francia de 2010 no ha tenido ninguna ocasion de gol en los primeros 180 minutos de la competición. Por desgracia, seria por lo tanto bastante improbable verlos meter tres o cuatro goles esta tarde contra Africa del Sur para esperar clasificarse a expensas del eventual perdedor del partido Uruguay-México.

Ver a Francia seguir su camino en esta Copa del Mundo parece muy improbable, pero los jugadores y los aficionados serian culpables de no creer en el milagro porque como lo dijó Napoleon, "impossible n'est pas français".

jeudi 17 juin 2010

un essaim de bévues-vuzelas



Çà y est, la première journée du premier tour de ce Mondial est déjà terminé. Si vous faites partie des quelques footeux à avoir regardé un match du Mondial, vous aurez remarqué une constante, un mot à la mode et un bourdonnement incessant est très désagréable.

Il s’agit de la vuvuzela. Cette corne dans laquelle on souffle, traditionnelle en Afrique du Sud, peut atteindre les 130 décibels. Imaginez un peu la douce symphonie de milliers de vuvuzelas en même temps et çà peut donner çà.

Le spectacle étant absent, la vuvuzela est au centre des attentions. Certains veulent la bannir des stades, d’autres filtrer le son lors des retransmissions (comme Canal+) et d’autres préfèrent tourner le sujet à la parodie.

A retenir également de cette première semaine de Coupe du monde, la très inhabituelle multiplication des bourdes de gardien. A chaque fois, celles ci ont coûté de très précieux points à leur équipe dans la course à la qualifications.

Cela a commencé dès samedi avec la bévue du gardien anglais Green sur une frappe anodine des américains (1-1). Dès le lendemain, le gardien algérien Chaouchi se faisait surprendre par une frappe du slovène Koren (1-0). Un jour plus tard, le gardien paraguayen Alcazar se trouait complètement sur un corner italien repris par De Rossi (1-1).

Le nouveau ballon aux effets imprévisibles est pointé du doigt par les malheureux gardiens. Peut être faudrait il plutôt retenir le peu de buts inscrits dans cette première semaine ainsi que les très beaux arrêts réalisés qui passent trop souvent à un second plan (ici celui du gardien du Honduras Noe Balladares contre le Chili le 16 juin).


Ya esta, ya terminó la primera jornada de esta primera vuelta de este Mundial. Si formais parte de los aficionados que miraron un partido del Mundial, habrais notado una constante, una palabra de moda, un zumbido incesante y muy desagradable.

Se trata de la vuvuzela. Esta cuerna en la que se sopla puede alcanzar los 130 decibels. Imaginados un poco la dulce sinfonia de miles de vuvuzelas al mismo tiempo que darian este resultado.

Siendo ausente el espectaculo sobre el terreno de juego, la vuvuzela esta en el centro de las atenciones. Algunos la quieren prohibir dentro de los estadios, otros filtrar el sonido durante las retransmisiones televisivas (como Canal +) y otros prefieren hacer una parodia de este tema.

Cabe recordar también de este primera semana de competición la muy inhabitual multiplicación de cantadas de porteros. En cada caso, estos goles recibidos costaron puntos muy importantes a sus respetivos equipos en la carrera hacia la clasificación.
Esto comenzó el sabado con la cantada del cancerbero inglés Green tras un anodino disparo estadounidense (1-1). El dia siguiente, el portero argelino Chaouchi se deja sorprender por un disparo del esloveno Koren (1-0). El domingo, el guardameta paraguayo Alcazar falla el balón tras un corner italiano convertido en gol por De Rossi (1-1).

Para los desafortunados porteros, el balón y sus imprevisibles efectos es el culpable. Quizás deberiamos mas bien recordar los pocos goles marcados en esta primera semana y también los paradones que suelen pasar a un segundo plano (aquí, la parada del portero hondureño Balladares contra Chile el 16 de junio).

dimanche 13 juin 2010

Green go !


Sur le match nul de la France contre l’Uruguay, tout ou presque a déjà été dit. Avec ce match entre cousins américains et anglais, le Mondial est sorti de la morosité.
L’équipe US n’était pourtant pas favorite face à l’Angleterre mais a fait match nul 1-1.

Les américains m’ont plu. Beaucoup moins médiatisés que les stars anglaises (Rooney, Gerrard, Lampard ou Terry), les joueurs à la bannière étoilée ont démontré un bel état d’esprit.
Dans le jeu tout d’abord, en gardant le style de jeu qui fait place au collectif face aux individualités et ne ferme à aucun moment à fermer le jeu.

Mentalement ensuite, ces joueurs qui évoluent pour beaucoup dans des clubs mineurs de la Premier League anglaise sont restés modestes et fair play, sans aucune trace de jeu sale et sans jamais rien protester à l’arbitre, ce qui est malheureusement chose rare dans le football actuel.

Enfin, notons que le très bon niveau de jeu démontré par les américains n’est pas le fruit du hasard. Ils sont dans le Top 8 depuis l'édition 2002 et ont été très proches de remporter la Coupe des Confédérations l’été dernier (après avoir éliminé l’Espagne en demi finale).

Pour toutes ces raisons, après les équipes de France, d’Espagne et du Mexique, je suivrai (et je supporterai) avec attention les prestations de l’équipe américaine.




Sobre el empate entre Francia y Uruguay, todo o casi todo ya se ha dicho. Con este partido entre primos estadounidenses e ingleses, el Mundial sale de la morosidad.
El equipo US no era favorito contra Inglaterra pero empato 1-1.

Me gustaron los estadounidenses. Mucho menos mediatizados que las estrellas inglesas (Rooney, Gerrard, Lampard o Terry), los jugadores norteamericanos han demostrado un buen espiritu.
En el juego, conservando el estilo de juego que impone el colectivo a las individualidades y no cierra en ningun momento el juego.

En el espiritu, estos jugadores que militan en clubes menores de la Premier League inglesa han sabido seguir modestos y fair play, sin ningun rastro de juego sucio y sin nunca protestar nada al arbitro, la cual cosa es desafortunadamente muy extraña en el futbol actual.

Para terminar, cabe notar que el buen nivel de juego demostrado por los estadounidenses no es fruto del azar ya que obtienen muy buenos resultados en Copa del Mundo desde la edición 2002 en el Top 8 y estuvieron muy cerca de ganar la Copa de Confederaciones del ultimo verano (despues de haber eliminado a España en semi final).

Por todas estas razones, despues de las selecciones de Francia, España y México, seguiré (y apoyaré) con mucha atención la actuación del equipo norte americano.

De retour ! De vuelta !





Bonjour à tous, quelques problèmes informatiques m’ont écarté du suivi de ce blog ces derniers mois. La Coupe du Monde de foot lancée, celui ci est repart.
J’espère que les articles, toujours en version bilingue, vous plairont et seront sujet à commentaires.
Pour commencer, un point obligé sur quelques moments de la Coupe du Monde et notamment le match USA-Angleterre pour ce soir.
Rassurez vous, comme sur les articles de 2008-2009, même si la majorité des articles concernera le sport roi, tout ne concernera pas que le foot et l’intention est d´évoquer des sujets beaucoup moins médiatiques.
Et maintenant, que les protagonistes reviennent !

Hola a todos, algunos problemas informaticos me apartaron del seguimiento de este blog durante estos ultimos meses. Comenzado el Mundial de futbol, el blog arranca de nuevo.
Espero que los articulos, que siguen siendo en version bilingüe, os gustaran y seran objeto a comentario.
Para comenzar, unas obligadas observaciones sobre algunos momentos del Mundial y en particular con el partido USA-Inglaterra de esta tarde.
Tranquilizados, como para los articulos de 2008-2009, aunque la mayoria evocaran el deporte-rey, todo no sera futbol ya que la intencion es evocar temas mucho menos mediaticos.
Y ahora, que vuelvan los protagonistas !