dimanche 27 juin 2010

Las Aguilas mexicanas asaltan la Pampa argentina




Après un début de compétition pauvre en spectacle et en émotions, le grand show de la Coupe du Monde démarre enfin avec les matches à élimination directe.
Outre le toujours intéressant Allemagne-Angleterre, ce dimanche 27 juin s'affronteront les équipes d'Argentine et du Mexique.

Il s'agit d'une revanche entre ces deux grandes nations du football après la qualification argentine il y a quatre ans, toujours en huitièmes de finale, lors de la prolongation sur un des plus beaux buts (de Maxi Rodriguez) de la compétition.

Ces deux équipes ont en commun une phase de qualification pour la Coupe du Monde très laborieuse.

Si l'Argentine est aujourd'hui favorite pour ce match, c'est grâce à son jeu étincelant lors de la phase de poule (3 victoires en 3 matches) mais aussi par sa puissance offensive incarnée par le barcelonais Lionel Messi et le buteur du Real Madrid Gonzalo Higuain.

Còté mexicain, on est capable du meilleur comme du pire. Lors de la Gold Cup de l'été 2009, l'équipe a frôlé le ridicule contre le Panama et la Guadeloupe (1-1 et 2-0) mais a aussi atteint un excellent niveau de jeu en finale en étrillant les États Unis 5-0.

Mélange entre anciens (dont le défenseur du Barça Rafa Marquez) et jeunes joueurs (dont Giovani dos Santos et Carlos Vela), champions du monde des moins de 17 ans en 2005, la Sélection Tricolore est portée par 100 millions de supporters mexicains qui croient en la première qualification en quarts de finale de Coupe du Monde hors de ses frontières. Un coup d'éclat face à l'Albiceleste n'est pas à écarter.

Et si par malheur le spectacle venait à manquer ce dimanche sur la pelouse de Johannesburg, nul doute que celui ci sera au rendez vous sur le banc des entraineurs avec Diego Maradona côté argentin et Javier Aguirre côté mexicain. Que le spectacle commence !






Tras un inicio de competición pobre en espectaculo y en emociones, el gran show del Mundial arranca por fin con los partidos a eliminatoria directa.
Salvo el siempre muy interesante Alemania-Inglaterra, se enfrentaron este domingo 27 de junio los equipos de Argentina y de México.

Se trata de una revancha entre estas dos grandes naciones del futbol después de la clasificación argentina hace cuatro años, ya en octavos de final, durante la prorroga con uno de los goles mas bonitos (de Maxi Rodriguez) de la competición.

Estos dos equipos tienen en común una pésima fase de clasificación para el Mundial.

Si Argentina es hoy dia favorita para este partido, es gracias a su juego de calidad durante la fase de grupo (tres victorias en tres partidos) pero también gracias a su potencia ofensiva incarnada por el barcelonés Lionel Messi y el goleador del Real Madrid Gonzalo Higuain.

Del lado mexicano, se esta capaz de lo mejor como de lo peor. Durante la Copa Oro del verano 2009, el equipo alternó entre lo ridiculo contra Panama y Guadalupe (1-1 y 2-0) pero alcanzó también un excelente nivel de juego en final aplastando 5-0 a Estados Unidos.

Mezcla entre ancianos (entre ellos el defensor del Barça Rafa Marquez) y jugadores jovenes (como Giovani dos Santos y Carlos Vela), campeones del mundo de los sub17 en 2005, la Selección Tricolor esta apoyada por 100 millones de aficionados mexicanos que creen en una primera clasificación en cuartos de final de un Mundial fuera de México.

Y si por desgracia, el espectaculo no se viera este domingo sobre el cesped de Johannesburgo, no cabe duda de que se podra observar sobre el banquillo de entrenadores con Diego Maradona del lado argentino y Javier Aguirre del lado mexicano. Que comience el espectaculo !

mardi 22 juin 2010

Déjà vu



Si l’on ne s’en tient exclusivement qu’à l’aspect sportif, en éludant toute la partie polémique qu’a connu l’Équipe de France depuis France-Mexique, le contexte prend d’étranges airs de déjà vu.

Un seul point pris en deux matches. Zéro buts marqués et notamment un 0-0 contre l’Uruguay. Tout çà ne vous rappelle rien ? Conséquence de ces deux contre performances, l’obligation de gagner en marquant beaucoup de buts, çà ne vous rappelle toujours rien ?

Un petit flashback en arrière de 8 ans jusqu’à la Coupe du Monde de Corée et certaines bribes de souvenirs vous reviennent à l’esprit, la cuisse blessée de Zizou, la surprise de la défaite inaugurale contre le Sénégal et l’expulsion de Titi Henry à la demi heure de jeu contre l’Uruguay. Finalement, le retour de Zizou n’y fera rien et les Bleus, alors champion du monde et champion d’Europe, n’auront pas pu renverser la vapeur en leur faveur contre le Danemark (0-2).

Si les similitudes sont marquantes, le contexte est cependant nettement différent:

Le premier: En 2002, le groupe était uni derrière la figure de Zidane et il s’agissait d’une équipe capable de mettre 5 buts à n’importe quelle équipe et qui venait de remporter les trois dernières compétitions auxquelles elle avait participé (Coupe du Monde 1998, Championnat d’Europe 2000 et Coupe des Confédérations 2001).
En 2010, l’Equipe de France est sur le déclin et s’est difficilement qualifiée pour la Coupe du Monde (il n’est pas utile de revenir sur la main de Henry en barrage contre l’Irlande). Surtout, l’Equipe est actuellement secouée par l’expulsion de Anelka de l’équipe suite à ces insultes sur le sélectionneur national Raymond Domenech. La suite, les joueurs qui protestent en faisant grève de l’entrainement et l’énervement des membres du staff technique.

Le deuxième: En 2002, l’Equipe de France n’avait marqué aucun but, mais avait trouvé les montants à quatre reprises en trois matches. Elle dominait ses matches et était capable de marquer un but à n’importe quel moment. L’Equipe de France de 2010 n’a eu aucune occasion de but digne de ce nom sur les 180 premières minutes de la compétition. Il serait donc malheureusement improbable de les voir en marquer trois ou quatre cet après midi contre l’Afrique du Sud pour espérer se qualifier au détriment de l’éventuel perdant du match Uruguay-Mexique.

Voir la France continuer son parcours dans cette Coupe du Monde semble très improbable, mais les joueurs et les supporters seraient fautifs de ne pas y croire, alors comme l’a dit Napoléon “impossible n’est pas français”.


Si solo se mira exclusivamente el aspecto deportivo, eludiendo toda la parte polemica que ha conocido el Equipo de France desde Francia-México, el contexte tiene extraños aires de "déjà vu".

Un solo punto en dos partidos. Cero goles a favor y notamente un 0-0 contra Uruguay. Todo esto no os recuerda nada ? Consecuencia de dos fracasos, la obligación de ganar con una goleada, todavia no os acordais ?

Un pequeño flashback de 8 años hasta el Mundial de Corea y algunos recuerditos os vienen en memoria: el muslo lesionado de Zizou, la sorpresa de la derrota inaugural contra Senegal y la expulsion de Titi Henry a la media hora contra Uruguay. Finalmente, el regreso de Zidane no cambiara nada y los "Bleus", entonces vigentes campeones del Mundo y de Europa, no podran girar la tortilla a su favor contra Dinamarca (0-2).

Si las semejanzas son importantes, el contexte es sin embargo muy diferente:

En primer lugar: En 2002el grupo estaba unido detras de la figura de Zidane. Era un equipo capaz de meter 5 goles a cualquier otro y acababa de ganar las tres ultimas competiciones a las que habia participado (Mundial 98, Eurocopa 2000 y Copa Confederaciones 2001).

En 2010, el Equipo de Francia esta en el declive y se ha clasificado con dificultad para el Mundial (no hace falta recordar la manita de Henry en playoff contra Irlanda).
Sobretodo, el equipo esta actualmente viviendo turbulencias despues de la exclusion de Anelka del grupo tras sus insultos al seleccionador nacional Raymond Domenech. Lo que sigue, ya lo sabemos todos, los jugadores que hacen huelga del entrenamiento en protesta a la exclusion de Anelka y el enfado del cuerpo técnico por aquello.

En segundo lugar: En 2002, el Equipo de Francia no habia metido ningún, pero habia encontrado los palos cuatro veces en tres partidos. Dominaba sus partidos y estaba capaz de meter un gol en cualquier moment. El Equipo de Francia de 2010 no ha tenido ninguna ocasion de gol en los primeros 180 minutos de la competición. Por desgracia, seria por lo tanto bastante improbable verlos meter tres o cuatro goles esta tarde contra Africa del Sur para esperar clasificarse a expensas del eventual perdedor del partido Uruguay-México.

Ver a Francia seguir su camino en esta Copa del Mundo parece muy improbable, pero los jugadores y los aficionados serian culpables de no creer en el milagro porque como lo dijó Napoleon, "impossible n'est pas français".

jeudi 17 juin 2010

un essaim de bévues-vuzelas



Çà y est, la première journée du premier tour de ce Mondial est déjà terminé. Si vous faites partie des quelques footeux à avoir regardé un match du Mondial, vous aurez remarqué une constante, un mot à la mode et un bourdonnement incessant est très désagréable.

Il s’agit de la vuvuzela. Cette corne dans laquelle on souffle, traditionnelle en Afrique du Sud, peut atteindre les 130 décibels. Imaginez un peu la douce symphonie de milliers de vuvuzelas en même temps et çà peut donner çà.

Le spectacle étant absent, la vuvuzela est au centre des attentions. Certains veulent la bannir des stades, d’autres filtrer le son lors des retransmissions (comme Canal+) et d’autres préfèrent tourner le sujet à la parodie.

A retenir également de cette première semaine de Coupe du monde, la très inhabituelle multiplication des bourdes de gardien. A chaque fois, celles ci ont coûté de très précieux points à leur équipe dans la course à la qualifications.

Cela a commencé dès samedi avec la bévue du gardien anglais Green sur une frappe anodine des américains (1-1). Dès le lendemain, le gardien algérien Chaouchi se faisait surprendre par une frappe du slovène Koren (1-0). Un jour plus tard, le gardien paraguayen Alcazar se trouait complètement sur un corner italien repris par De Rossi (1-1).

Le nouveau ballon aux effets imprévisibles est pointé du doigt par les malheureux gardiens. Peut être faudrait il plutôt retenir le peu de buts inscrits dans cette première semaine ainsi que les très beaux arrêts réalisés qui passent trop souvent à un second plan (ici celui du gardien du Honduras Noe Balladares contre le Chili le 16 juin).


Ya esta, ya terminó la primera jornada de esta primera vuelta de este Mundial. Si formais parte de los aficionados que miraron un partido del Mundial, habrais notado una constante, una palabra de moda, un zumbido incesante y muy desagradable.

Se trata de la vuvuzela. Esta cuerna en la que se sopla puede alcanzar los 130 decibels. Imaginados un poco la dulce sinfonia de miles de vuvuzelas al mismo tiempo que darian este resultado.

Siendo ausente el espectaculo sobre el terreno de juego, la vuvuzela esta en el centro de las atenciones. Algunos la quieren prohibir dentro de los estadios, otros filtrar el sonido durante las retransmisiones televisivas (como Canal +) y otros prefieren hacer una parodia de este tema.

Cabe recordar también de este primera semana de competición la muy inhabitual multiplicación de cantadas de porteros. En cada caso, estos goles recibidos costaron puntos muy importantes a sus respetivos equipos en la carrera hacia la clasificación.
Esto comenzó el sabado con la cantada del cancerbero inglés Green tras un anodino disparo estadounidense (1-1). El dia siguiente, el portero argelino Chaouchi se deja sorprender por un disparo del esloveno Koren (1-0). El domingo, el guardameta paraguayo Alcazar falla el balón tras un corner italiano convertido en gol por De Rossi (1-1).

Para los desafortunados porteros, el balón y sus imprevisibles efectos es el culpable. Quizás deberiamos mas bien recordar los pocos goles marcados en esta primera semana y también los paradones que suelen pasar a un segundo plano (aquí, la parada del portero hondureño Balladares contra Chile el 16 de junio).

dimanche 13 juin 2010

Green go !


Sur le match nul de la France contre l’Uruguay, tout ou presque a déjà été dit. Avec ce match entre cousins américains et anglais, le Mondial est sorti de la morosité.
L’équipe US n’était pourtant pas favorite face à l’Angleterre mais a fait match nul 1-1.

Les américains m’ont plu. Beaucoup moins médiatisés que les stars anglaises (Rooney, Gerrard, Lampard ou Terry), les joueurs à la bannière étoilée ont démontré un bel état d’esprit.
Dans le jeu tout d’abord, en gardant le style de jeu qui fait place au collectif face aux individualités et ne ferme à aucun moment à fermer le jeu.

Mentalement ensuite, ces joueurs qui évoluent pour beaucoup dans des clubs mineurs de la Premier League anglaise sont restés modestes et fair play, sans aucune trace de jeu sale et sans jamais rien protester à l’arbitre, ce qui est malheureusement chose rare dans le football actuel.

Enfin, notons que le très bon niveau de jeu démontré par les américains n’est pas le fruit du hasard. Ils sont dans le Top 8 depuis l'édition 2002 et ont été très proches de remporter la Coupe des Confédérations l’été dernier (après avoir éliminé l’Espagne en demi finale).

Pour toutes ces raisons, après les équipes de France, d’Espagne et du Mexique, je suivrai (et je supporterai) avec attention les prestations de l’équipe américaine.




Sobre el empate entre Francia y Uruguay, todo o casi todo ya se ha dicho. Con este partido entre primos estadounidenses e ingleses, el Mundial sale de la morosidad.
El equipo US no era favorito contra Inglaterra pero empato 1-1.

Me gustaron los estadounidenses. Mucho menos mediatizados que las estrellas inglesas (Rooney, Gerrard, Lampard o Terry), los jugadores norteamericanos han demostrado un buen espiritu.
En el juego, conservando el estilo de juego que impone el colectivo a las individualidades y no cierra en ningun momento el juego.

En el espiritu, estos jugadores que militan en clubes menores de la Premier League inglesa han sabido seguir modestos y fair play, sin ningun rastro de juego sucio y sin nunca protestar nada al arbitro, la cual cosa es desafortunadamente muy extraña en el futbol actual.

Para terminar, cabe notar que el buen nivel de juego demostrado por los estadounidenses no es fruto del azar ya que obtienen muy buenos resultados en Copa del Mundo desde la edición 2002 en el Top 8 y estuvieron muy cerca de ganar la Copa de Confederaciones del ultimo verano (despues de haber eliminado a España en semi final).

Por todas estas razones, despues de las selecciones de Francia, España y México, seguiré (y apoyaré) con mucha atención la actuación del equipo norte americano.

De retour ! De vuelta !





Bonjour à tous, quelques problèmes informatiques m’ont écarté du suivi de ce blog ces derniers mois. La Coupe du Monde de foot lancée, celui ci est repart.
J’espère que les articles, toujours en version bilingue, vous plairont et seront sujet à commentaires.
Pour commencer, un point obligé sur quelques moments de la Coupe du Monde et notamment le match USA-Angleterre pour ce soir.
Rassurez vous, comme sur les articles de 2008-2009, même si la majorité des articles concernera le sport roi, tout ne concernera pas que le foot et l’intention est d´évoquer des sujets beaucoup moins médiatiques.
Et maintenant, que les protagonistes reviennent !

Hola a todos, algunos problemas informaticos me apartaron del seguimiento de este blog durante estos ultimos meses. Comenzado el Mundial de futbol, el blog arranca de nuevo.
Espero que los articulos, que siguen siendo en version bilingüe, os gustaran y seran objeto a comentario.
Para comenzar, unas obligadas observaciones sobre algunos momentos del Mundial y en particular con el partido USA-Inglaterra de esta tarde.
Tranquilizados, como para los articulos de 2008-2009, aunque la mayoria evocaran el deporte-rey, todo no sera futbol ya que la intencion es evocar temas mucho menos mediaticos.
Y ahora, que vuelvan los protagonistas !