dimanche 11 octobre 2009

Panorama sur le sport israélien


N’en déplaise à certaines plumes enragées des forums sportifs, le sport israélien se porte bien. Très bien serait quelque peu excessif mais cependant, force est de constater qu’Israël apparaît de plus en plus dans les chroniques sportives :

Les sports dits « olympiques » sont l’occasion pour les sportifs israéliens de réaliser certaines performances de choix. Ainsi, le perchiste d’origine russe Alexandr Averbuch, double champion d’Europe en 2002 et 2006 est toujours une valeur sûre dans une discipline qui peut toujours réserver des surprises.

D’autres champions sont venus avec les migrations de l’ex-URSS des années 1990. Ainsi, les patineurs Sergueï Sakhnovski accompagné par Galit Chait étaient à la troisième place mondiale en 2002 et l’équipe de gymnastique rythmique et sportive, sous l’impulsion d’Irina Risenson s’est hissée à la 5ème place des championnats du monde de septembre 2009.

Dans les sports aquatiques, l’israélien est comme un poisson dans l’eau. Sans pouvoir remporter la moindre médaille, les nageurs israéliens se sont faits remarqué par leurs bonnes performances lors des récents Mondiaux de Rome en juillet 2009. Quant au monde de la voile, on se souvient que le premier champion olympique israélien de l’histoire était le véliplanchiste Gal Friedman en 2004. Dans la même discipline, quatre ans plus tard, Shaï Zubari s’illustrait en remportant la seule médaille israélienne (en bronze) des derniers Jeux Olympiques de Pékin.

Même le football, sport le plus populaire et universel, n’a pas résisté à cette entrée en force d’Israël depuis ces 15 dernières années (et notamment la victoire 2-3 de l’équipe nationale le 10 octobre 1993 au Parc des Princes privant la France de participation à la Coupe du Monde).

Dernièrement, ce sont surtout les équipes de jeunes qui obtiennent de bons résultats. Les espoirs ont participé à la phase finale du Championnat d’Europe 2007 et perdu lors des barrages contre l’Italie en octobre 2008.

L’équipe nationale A est régulière dans ses parcours qualificatifs, même si le billet pour un grand championnat n’est toujours pas obtenu. La qualification pour la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud est difficile mais n’est pas compromise. A une journée de la fin, les joueurs à la Maguen David pointent à la troisième place et peuvent encore espérer coiffer la Grèce pour la place de barragiste.

La figure de proue de cette équipe est Yossi Benayoun, qui a su se faire une place au sein de l’une des meilleures équipe d’Europe : Liverpool.

Petit à petit, d’autres israéliens jouent au sein des meilleurs clubs : C’est le cas notamment en Espagne et en Angleterre avec le gardien de Majorque Dudu Aouate, du très jeune attaquant de l’Espanyol Barcelone Ben Sahar et de Tal Ben Haïm (Portsmouth). L’entraineur de Portsmouth n’est autre que Avraham Grant qui a bien failli gagner la Ligue des Champions 2008 en tant qu’entraineur de Chelsea.

Beaucoup de leurs coéquipiers de sélection découvrent le haut niveau européen cette saison. C’est le cas des joueurs du Maccabi Haïfa qui s’est qualifié pour la Ligue des champions. Pour eux, éviter la quatrième et dernière place d’une poule qui compte aussi la Juventus de Turin, le Bayern de Munich et les Girondins de Bordeaux relèverait de l’exploit.

En Europa League (ex-Coupe de l’UEFA), les joueurs de l’Hapoël Tel Aviv ont un très beau coup à jouer dans une poule qui comprend aussi Hambourg, le Rapid Vienne et le Celtic Glasgow.

Avec le football, l’autre sport roi est le basket. Toutefois, à l’inverse de toutes les autres disciplines sportives, on observe ici un net recul au niveau des résultats par rapport aux années précédentes. Le Maccabi Tel Aviv, habitué des finales à quatre, a été éliminé prématurément de la dernière Euroligue.
Quant à l’équipe nationale, le championnat d’Europe de Basket de septembre 2009 n’a pas donné les résultats espérés avec une dernière place dans un groupe à sa portée.

Espérons pour le basket israélien la même renaissance que le tennis.

Chez les dames, Shahar Peer s’est installé dans le Top 30 et a gagné deux tournois consécutifs (Guangzhou et Tashkent) durant ce mois de septembre 2009.

Chez les hommes, l’équipe composée de Dudi Sela, Harel Levy, Andy Ram et Jonathan Erlich a surpris les amateurs de tennis. En effet Israël a disputé (et perdu contre l’armada espagnole) la demi finale de la Coupe Davis 2009, non sans avoir effectué un parcours mémorable en éliminant la Suède et la Russie.

D’autres succès sont à attendre, notamment si au niveau politique la pacification du pays avec ses voisins se poursuit.
Le melting-pot que constitue la population israélienne, associé à un pays à la pointe de la technologie pourrait alors produire les très grands champions qu’attendent six millions d’israéliens.



Aunque esto pueda disgustar a varias plumas enrabiadas de los foros deportivos, el deporte israelí se porta bien.
Decir que muy bien seria algo excesivo pero sin embargo, cabe constatar que Israel aparece cada vez más en las crónicas deportivas.

Los deportes “olímpicos” son para los deportistas israelíes la ocasión de realizar buenas actuaciones. Así, el saltador con pértiga de origen ruso Alexandr Averbuch, doble campéon europeo en 2002 y 2006, sigue siendo un valor seguro en una disciplina que siempre puede reservar algunas sorpresas.

Otros campeones llegaron con las olas migratorias de la ex-URSS de los años 1990.
Así, los patinadores Sergueï Sakhnovski acompañado por Galit Chait estaban al tercer puesto mundial en 2002 y el equipo de Gimnasia Rítmica y Deportiva, liderado por Irina Risenson, se alzó al quinto puesto de los campeonatos del mundo de septiembre 2009.

Para los deportes acuáticos, el israelí esta como pez al agua. Sin poder ganar ninguna medalla, los nadadores israelíes se hicieron notar por su buen protagonismo durante los recientes Mundiales de Roma de julio 2009. En cuanto al mundo de la vela, uno se acordara que el primer campeón olímpico israelí era el veliplanchista Gal Friedman en 2004. En la misma disciplina, cuatro años mas tarde, Shaï Zubari se ilustraba ganando la única medalla israelí (de bronce) de los últimos Juegos Olímpicos de Pekín.

Incluso el futbol, el deporte mas popular y universal, no pudo resistir a esta entrada en fuerza de Israel desde hace 15 años (en particular la victoria 2-3 del conjunto nacional el 10 de octubre 1993 en el Parque de los Príncipes parisino privando así a Francia de participación a la Copa del Mundo).

Últimamente, son sobretodo los equipos de jóvenes quienes obtienen los mejores resultados. El equipo Sub-23 años participó a la fase final del Campeonato de Europa 2007 y perdió en el baraje contra Italia en octubre 2008.

El equipo nacional A es regular en sus fases de clasificación, aunque todavía no haya podido entrar en un gran campeonato. La clasificación para el Mundial 2010 de África del Sur es difícil pero no inalcanzable. A una jornada del final, los jugadores a la Maguen David están al tercer puesto y todavía pueden esperar recuperar in extremis Grecia por colarse en los play-offs.

La estrella del equipo es Yossi Benayoun, que supo hacerse un hueco dentro de uno de los mejores equipos de Europa: Liverpool. Poco a poco, otros israelíes juegan en los mejores clubes : es el caso en España y en Inglaterra con el portero de Mallorca Dudu Aouate, del joven delantero del Espanyol de Barcelona Ben Sahar y de Tal Ben Haïm (Portsmouth). El entrenador de Portsmouth es Avraham Grant, que casi ganó la Liga de Campeones 2008 como entrenador de Chelsea.

Muchos de sus compañeros de selección descubren el alto nivel europeo en esta temporada. Es el caso de los jugadores del Maccabi Haifa que se clasificó para la Liga de Campeones. Para ellos, evitar el cuarto y ultimo lugar de un grupo compuesto también por la Juventus de Turín, el Bayern Munich y los Girondins de Burdeos seria inesperado.
En Europa League (ex-Copa UEFA), los jugadores del Hapoel Tel Aviv pueden realizar algo bonito en un grupo que tienen también Hambourg, el Rapid Viena y el Celtic Glasgow.

Con el futbol, el otro deporte rey es el baloncesto. Sin embargo, al contrario de las otras disciplinas deportivas, se puede observar aquí un retroceso en los resultados en comparación con los años anteriores. El Maccabi Tel Aviv, acostumbrado a los Final Four, ha estado eliminado prematuramente de la última Euroliga.
En cuanto al equipo nacional, el campeonato de Europa de baloncesto del mes de septiembre 2009 no dio los resultados esperados con un último puesto en un grupo a su medida.
Esperemos para el baloncesto israelí el mismo renacimiento que para el tenis.

Para las mujeres, Shahar Peer esta instalada en el Top 30 y ganó dos torneos consecutivos (Guangzhou y Tashkent) durante este mes de septiembre 2009.

Para los hombres, el equipo compuesto por Dudi Sela, Harel Levy, Andy Ram et Jonathan Erlich sorprendió los aficionados del tenis. En efecto, Israel disputo la semi final de la Copa Davis 2009, habiendo eliminado antes los potentes equipos de Suecia y Rusia.

Otros éxitos están por esperar, en particular si a nivel político, la pacificación del país con sus vecinos continúa.
El meeting-pot que constituye la población israelí, asociado a un país a la delantera de la tecnología podría producir entonces los grandes campeones que esperan seis millones de israelíes.

mardi 11 août 2009

¿ Y ahora, que ?


La saison 2008/2009 restera pour l’éternité comme une saison historique pleine de succès. Trois compétitions majeures disputées, trois trophées. Pourtant, qui se rappelle maintenant que le parcours des blaugranas n’a pas toujours été facile ? Certaines défaites ou victoires longues à se dessiner ont donné bien des sueurs froides et du suspense aux culés.

Le démarrage difficile en Championnat

Après la facile qualification du Barça en Ligue des Champions contre le Wisla Cracovie (voir billet du 14 août 2008 « Repartir sur de bonnes bases ») les deux premiers matches de championnat ont été des échecs contre des rivaux modestes (défaite 1-0 contre Numancia et 0-0 à domicile contre Santander).

Le Clasico de décembre sous le déluge

C’est alors qu’a suivi une impressionnante série de victoires, aussi bien en Championnat qu’en Coupe d’Europe. Le 13 décembre, c’était le grand Clasico, le match aller entre le Barça et le Real Madrid. Sous une pluie battante et face à des madrilènes dominés, le Barça ne trouve pas la faille. Les catalans butent continuellement sur les buts adverses. Samuel Eto’o va même rater un pénalty et ce n’est qu’à la 83ème minute que les blaugranas ouvrent le score avant que Lionel Messi ne libère les barcelonais dans les arrêts de jeu (2-0).

Février 2009, le doute s’installe

S’il fallait en trouver une, il ne fait aucun doute que la plus grande période de doute des barcelonais se trouve pendant le mois de février. Les victoires qui s’enfilaient alors comme des perles à un collier font place à des matches nul : 2-2 contre le Bétis Séville le 14 février et surtout, le match aller des 1/8ème de finale de la Ligue des Champions où le Barça a été dominé par les lyonnais en première mi-temps avant de se reprendre et d’égaliser par le biais de Thierry Henry (1-1 le 24/02). Pire les premières défaites depuis l’été apparaissent.

Le 1er mars, c’est l’Atletico Madrid qui renverse la situation au terme d’un match offensif et spectaculaire et l’emporte 4-3 contre les blaugranas.

Les derby contre l’Espanyol

Dix jours auparavant, à la surprise générale, les spectateurs du Camp Nou assistent le 21 février à la défaite du Barça contre la lanterne rouge qui n’est autre que…l’Espanyol de Barcelone ! Face à une défense organisée et agressive et à 10 contre 11 après l’expulsion de Seydou Keita à la demi-heure, le Barça s’incline 2-1.

Cette équipe de l’Espanyol aura d’ailleurs posé beaucoup de problèmes aux joueurs de Josep Guardiola puisque le 27 septembre 2008, c’est grâce à un pénalty de Leo Messi à la 95ème minute que les bleus et grenats battent leurs rivaux de l’Espanyol (2-1).

Le 29 janvier, les deux clubs barcelonais s’affrontent dans le cadre des quarts de finale de la Coupe du Roi. Le 0-0 du match aller à Montjuïc obligeait les joueurs du Barça à gagner le retour, ce qui ne semblait qu’une formalité lorsqu’à la 56ème minute du match, Gerard Piqué inscrivait le 3-0 pour le Barça. Les blanquizules de l’Espanyol devaient remonter trois buts pour se qualifier. Deux frappes lointaines mal négociées par le gardien remplaçant Pinto donnaient l’espoir aux espanyolistes (3-2 à la 69ème minute). Finalement, dans la douleur, le Barça se qualifiait pour les demi finales.

Le bluff de Pinto et la qualification à Majorque

Au tour suivant, le Barça bat sans trop de problèmes au match aller Majorque 2-0. Les joueurs des Iles Baléares sont contraints à l’exploit lors du match retour à Son Moix le 11 mars.

Ce jour là, le Barça a frôlé l’élimination qui aurait sans doute eu des conséquences fâcheuses pour le reste de la saison. Pourtant, une minute fatidique a changé le cours de cette saison, ce qui aura eu un effet papillon (voir le billet du 4 avril « l’efecte papallona »). Sur un jeu d’intimidation, Pinto arrête un pénalty qui aurait propulsé les baléares en finale de la Coupe du Roi. Cette parade relança alors les catalans qui égaliseront en fin de match (1-1).

Les débuts de finale délicats

Il est vrai que les deux finales disputées ont provoqué beaucoup d’anxiété pour les supporters barcelonais. Les basques de l’Athletic Bilbao semblait bien partis dans leur finale de Coupe du Roi en ouvrant le score après dix minutes de jeu et avant de sombrer et d’encaisser 4 buts.

Dix minutes, c’est le temps qui s’est écoulé pendant la finale de la Ligue des champions contre Manchester United entre le coup d’envoi et l’ouverture du score par Samuel Eto’o. Entre temps, Cristiano Ronaldo aura eu le temps de se montrer dangereux et de mettre à contribution le gardien Victor Valdes. Après le but de Eto’o, le Barça n’a plus vraiment été mis en danger.

Stamford Bridge, où comment passer de l’Enfer au Paradis en une seconde

Néanmoins, si l’on devait ne serait ce que retenir un seul match, LE match de la souffrance de cette saison 2008/2009, nul doute que ce match est la demi finale retour de la Ligue des Champions sur le terrain de Chelsea.

Après un match nul et vierge au match aller à Barcelone, les choses commencent mal pour les barcelonais qui encaissent un but dès la neuvième minute d’une frappe limpide du ghanéen Mickael Essien.

La défaite est interdite pour les joueurs de Guardiola, sous peine de voir s’écrouler le rêve d’un triplé historique, Coupe d’Espagne, Championnat, Coupe d’Europe. Les minutes passent mais le Barça n’égalise pas. Le but égalisateur tant attendu des catalans devient beaucoup plus improbable après la sévère expulsion d’Eric Abidal, le défenseur français des bleus et grenats. Et pourtant, à une demi heure de la fin, avec un joueur en moins, il ne faut plus se poser de questions, il faut prendre des risques pour marquer un but qui serait synonyme de finale à Rome contre Manchester United.

En pareille situation, les joueurs de Chelsea gagnent du temps et profitent des espaces laissés par les barcelonais lors de dangereuses contre-attaques. On a l’habitude de comparer le football à une religion et à y imaginer des « dieux du football » là où un rationaliste n’y verrait que du hasard ou du talent.

Alors que le but d’Emil Kostadinov avait été pour les supporters français un coup de poignard dans le dos lors du dernier match de qualification pour la Coupe du Monde 1994, une frappe limpide sous la barre de Bernard Lama qui fait mouche à la dernière seconde, le but de Iniesta a dégagé sur toute la superficie de la Catalogne une onde de choc qui s’est étalé à tous les foyers « culés » et qui se résume en un mot : « AAAAAAAAAAHHHHHH !!!!!!!»
C’est un cri de trois minutes qui mêle folie, soulagement, joie et défoulement que nous avons tous eu l’honneur de pousser en cette 93ème minute de la demi finale retour entre Chelsea et le FC Barcelone. S’il est vrai que nous avons été alors plusieurs à souffrir pendant les jours suivants d’aphonie, ce cri aura été à la hauteur du stress et de la souffrance subie pendant ce match historique.

En ce mardi 11 août 2009, une nouvelle saison va débuter. S’il est vrai qu’il sera difficile de faire mieux voir aussi bien que lors de la saison précédente, un dernier titre reste à conquérir, le trophée de champion du monde des clubs et surtout, le rêve de tous culé, une victoire en finale de Ligue des Champions le mai 2010 sur la pelouse du stade Santiago Bernabeu de Madrid. D’ici là, le Barça et ses supporters peuvent s’attendre à un parcours semé de difficultés, avec la gloire à la fin de ce long chemin ?




La temporada 2008/2009 quedara por la eternidad futbolística como una temporada histórica y exitosa. Tres competiciones mayores disputadas, tres trofeos. ¿ Sin embargo, quien se acuerda ahora que el recorrido de los blaugranas no ha sido siempre fácil ? Algunas derrotas o victorias largas en hacerse dieron sustos y suspenses a los “culés”.

El difícil arranque en Liga

Tras la fácil clasificación del Barça en Liga de Campeones obtenida contra el Wisla de Cracovia (ver el billete del 14 de agosto 2008 “Repartir sur de bonnes bases”) los dos primeros partidos de Liga fueron fracasos contra rivales modestos (derrota 1-0 contra Numancia y 0-0 en casa contra Santander).

El Clasico de diciembre bajo diluvio

Fue justamente en este momento que el Barça comenzó una impresionante serie de victorias, tanto en Liga que en Copa de Europa. El 13 de diciembre, fue el gran Clasico, el partido de ida entre el Barça y el Real Madrid. Bajo la tormenta y frente a unos madrileños dominados, el Barça no encuentra el hueco. Los catalanes topan constantemente contra la portería adversa. Incluso Samuel Eto’o falló un penalti y no fue hasta el minuto 83 que los blaugranas abrieron la lata antes que Lionel Messi libere a los barcelonistas en el tiempo añadido (2-0).

Febrero 2009, la duda se instala

Si se tuviera que destacar uno, no cabe duda de que el mayor periodo de duda de los barcelonistas se encuentra durante el mes de febrero. Las victorias que se sucedían dieron lugar a los empates: 2-2 contra el Betis Sevilla el 14 de febrero y sobretodo, el partido de ida de los octavos de final de la Liga de Campeones donde el Barça ha sido dominado por los jugadores de Lyon en la primera parte antes de recuperarse y empatar por medio de Thierry Henry (1-1 el 24/02). Peor, las primeras derrotas desde el verano aparecen.

El 1er de marzo, fue el Atletico de Madrid quien dio un giro al marcador tras un partido ofensivo y espectacular ganado por los colchoneros 4-3.

Los derbies contra el Espanyol

Diez días antes, a la sorpresa general, los espectadores del Camp Nou presencian el 21 de febrero la derrota del Barça contra el colista que no es nadie mas que…el Espanyol de Barcelona ! Frente a una defensa organizada y agresiva, y jugando a 10 contra 11 tras la expulsión de Seydou Keita a los 30 minutos, el Barça pierde 2-1.

Este equipo del Espanyol habrá causado muchos problemas a los jugadores de Josep Guardiola ya que el 27 de septiembre 2008, fue gracias a un penalty de Leo Messi al minuto 95 que los azulgranas vencen sus rivales del Espanyol (2-1).

El 29 de enero, los dos clubes barceloneses se enfrentan en el marco de los cuartos de final de la Copa del Rey. El 0-0 del partido de ida en Montjuïc obligaba a los jugadores del Barça vencer en la vuelta, lo que ya era solo mero tramite cuando al minuto 56, Gerard Piqué ponía el marcador a 3-0 a favor del Barça. Los blanquiazules del Espanyol debían remontar tres goles para clasificarse. Dos disparos lejanos engañan al portero suplente Pinto y dieron la esperanza a los espanyolistas (3-2 al minuto 69).
Finalmente, con dificultad, el Barça se clasificaba para las semi finales.

La fantasmada de Pinto y la clasificación en Mallorca

A la ronda siguiente, el Barça ganó sin muchos problemas en la ida contra Mallorca (2-0). Los jugadores de las Islas Baleares están condenados al éxito en el partido de vuelta en el Estadio de Son Moix el 11 de marzo.

Ese dia, el Barça vio de cerca la eliminación que seguramente hubiera tenido consecuencias nefastas para el resto de la temporada. Sin embargo, un minuto fatídico cambió el rumbo de la temporada, lo que habra producido un efecto mariposa (ver el billete del 4 de abril 2009 “l’efecte papallona”). Gracias a un juego de intimidación, Pinto para un penalti que hubiera propulsado a los baleares en final de la Copa del Rey. Esta parada relanzó entonces a los catalanes que empataron al final del partido (1-1).

Unos inicios de final delicados

Es verdad que las dos finales disputadas provocaron mucha ansiedad para los aficionados barcelonistas. Los vascos de l’Athletic Bilbao parecían dirigirse a la victoria en la final de la Copa del Rey marcando el primer gol a los 10 minutos de juego antes de hundirse y de encajar cuatro goles.

Diez minutos, fue el tiempo que pasó en la final de la Liga de Campeones contra Manchester United entre el pitido inicial y la apertura del marcador por Samuel Eto’o. Mientras tanto, Cristiano Ronaldo habrá tenido tiempo para hacer peligrar la portería de Victor Valdes. Después del gol de Eto’o, el Barça ya no estuvo realmente en peligro.

Stamford Bridge, el pase del Infierno al Paraíso en un segundo

No obstante, si se tuviera que destacar un solo partido, EL partidazo del sufrimiento de esta temporada 2008/2009, no cabe duda de que este partido es la vuelta de la semi final de la Liga de Campeones sobre el terreno del Chelsea.

Después de un empate 0-0 en casa en la ida, las cosas comienzan mal para los barcelonistas que ya reciben un gol al minuto 9 de un disparo potente del ghanés Mickael Essien.

La derrota esta prohibida para los jugadores de Guardiola. Esto haria esfumarse los sueños de un histórico triplete: Copa de España, Liga y Copa de Europa. Los minutos pasan pero el Barça no empata. El gol del empate tan esperado se vuelve cada vez mas improbable con la severa expulsión de Eric Abidal, el defensor francés de los blaugranas.

Sin embargo, a media hora del final, con un jugador menos, ya no es hora de pensar, hay que arriesgarse para meter el gol decisivo que seria sinónimo de final en Roma contra Manchester United.

En semejante situación, los jugadores de Chelsea dejan pasar el tiempo y aprovechan de los espacios dejados por los barcelonistas con peligrosos contra-golpes. Estamos acostumbrados de comparar el fútbol a una religión y imaginar “dioses del futbol” donde un racionalista solo vería casualidad o talento.

Mientras que el gol de Emil Kostadinov fue para los aficionados franceses un puñal en la espada durante el ultimo partido de clasificación para el Mundial 1994, un disparo nítido que se mete por debajo del travesaño de Bernard Lama al ultimo secundo, el gol de Iniesta despejó sobre toda la superficie de Catalunya una onda de choque que se propagó a todos los hogares culés y que se resume a una sola palabra: « AAAAAAAAAAHHHHHH !!!!!!!»

Es un grito de tres minutos que mezcla locura, alivio, felicidad y liberación nerviosa que todos tuvimos el honor de dar en este minuto 93 de la vuelta de la semi final entre Chelsea y el FC Barcelona. Si es verdad que fuimos varios entonces en sufrir durante los días siguientes de afonía, este grito habrá sido a la altura del estrés y del sufrimiento dado por este partido histórico.

En este martes 11 de agosto, una nueva temporada va a comenzar. Resultara difícil de hacer algo mejor o tan bueno como en la temporada anterior, pero falta un titulo en conquistar, el trofeo de campeón del mundo de clubes y sobretodo, el sueño de todo culé, una victoria en la final de la Liga de Campeones 2010 sobre el césped del estadio Santiago Bernabeu de Madrid. Mientras tanto, el Barça y sus aficionados pueden esperarse a un recorrido lleno de dificultades, con gloria al final de este largo camino ?

samedi 18 juillet 2009

La Saga Busquets: De Rotterdam a Roma


15 mai 1991

De mes tous premiers souvenirs footballistiques, je retiens une défaite et des larmes retenues face à l’injustice. Mon Barça rencontrait en finale de la Coupe des Coupes au stade de Kuip (la baignoire en hollandais) de Rotterdam les Diables Rouges de Manchester United. Sous la pluie (normal autant d’eau dans un stade appelé « la Baignoire » me direz vous), les blaugranas perdent 2-1.

Dans les buts catalans, le gardien est remplaçant et s’appelle Carlos Busquets. Il est vrai que deux sorties mal exécutées de Carlos Busquets sont à l’origine des deux buts mancuniens. De mon enfance et conversations footballistiques, je me souviens que Carlos Busquets était devenu synonyme pour la majorité de mes interlocuteurs de mauvais gardien. Et même si dans sa carrière Busquets n’a pas démérité en étant notamment précurseur du jeu au pied pour les gardiens, la mémoire est sélective.

27 mai 2009

18 années sont passées, cette fois ci la finale qui est jouée est celle de la grande Coupe d’Europe, la Ligue des Champions. Les deux équipes sont les mêmes qu’à Rotterdam, le FC Barcelone et Manchester United. En revanche, les noms présents sur la feuille de match sont différents, sauf un : Busquets.

Sergio Busquets n’avait pas trois ans lorsque le Barça où jouait son père tombait en finale contre Manchester United en 1991. En 2009, Sergio Busquets est sur le terrain pour gagner la Ligue des Champions, mais peut être aussi pour venger son père, si malheureux 18 ans plus tôt contre ces anglais. La suite, on la connaît. Le Barça gagne la finale 2-0, et Sergio Busquets soulève la Coupe aux grandes oreilles sous le regard plein de fierté de son père.



15 mayo 1991

De mis primeros recuerdos futbolísticos, recuerdo una derrota y una lagrimas retenidas frente a la injusticia. Mi Barça se enfrentó en final de la Recopa en el Estadio de Kuip de Rotterdam (la bañera en holandés) a los Diablos Rojos de Manchester United. Bajo la lluvia (me dirán que es normal tanta agua en un estadio llamado « la bañera »), los blaugranas perdieron 2-1.

En la portería catalana, el guardameta es el suplente y se llama Carlos Busquets. Es verdad que dos intervenciones mal ejecutadas de Carlos Busquets originaron dos goles de los mancunianos. De mi infancia y mis conversaciones futbolísticas, recuerdo que “Carlos Busquets” era sinónimo para muchos de mis interlocutores de portero malo. Y a pesar de que en su carrera deportiva Busquets no desmereció en particular siendo precursor del juego al pie de los porteros, la memoria es selectiva.

27 mayo 2009

18 años pasaron, esta vez la final que se juega es la gran Copa de Europa, la Liga de Campeones. Los dos equipos son los mismos que en Rotterdam, el FC Barcelona y el Manchester United. Sin embargo, los nombres que aparecen en la ficha técnica son todos diferentes salvo uno: Busquets.

Sergio Busquets ni siquiera tenía tres años cuando el Barça donde jugaba su padre caía en la final contra el Manchester United en 1991. En 2009, Sergio Busquets se encuentra sobre el terreno para ganar la Liga de Campeones, pero quizás también para vengar a su padre, tan desafortunado 18 años antes contra estos ingleses. Lo que sigue, ya lo sabemos. El Barça gana la final 2-0, y Sergio Busquets levanta “la Orejona” bajo la mirada orgullosa de su padre.

mardi 23 juin 2009

2008, any d'Espanya; 2009, any de Catalunya ?













2008 année de l’Espagne ; 2009, année de la Catalogne ?

Même sans être un grand supporter de football, il a été difficile de manquer les succès du Barça de cette année. Un triplé historique : Coupe d’Espagne, Championnat, Coupe d’Europe. Difficile de faire mieux pour une équipe qui est comparée aux meilleures équipes de football de l’histoire du football par le jeu pratiqué et les succès remportés.

Du Barça de Pep Guardiola, on en a déjà beaucoup parlé et il reste encore tant à en dire. Et nous y reviendrons dans de futurs billets.

En ce jeudi 19 juin, le FC Barcelone de Basket Ball vient d’être proclamé champion d’Espagne. Ce titre a la même saveur que celui des footballeurs, un titre gagné avec un jeune entraineur « de la casa », Xavi Pascual.

Je suis même convaincu que la section de basket ball aurait pu, avec un peu plus de réussite, imiter la section de football et réaliser un historique triplé puisque la demi-finale de l’Euroligue perdue contre le CSKA de Moscou avait été très accrochée.
Personnellement, je n’ai jamais été un grand amateur de basket ball, mais pouvoir admirer l’adresse de David Andersen, les halley hoop de Fran Vasquez, la rage de Roger Grimau, l’assurance de Gianluca Basile, la polyvalence d’Ersan Ilyasova et surtout, l’habileté à trois points venus d’une autre planète de Joan Carles Navarro m’ont scotché devant ma télé.

Le Barça a battu le Tau Vitoria trois victoires à une et a mis un terme à une saison de toute beauté au sein de l’entité blaugrana.

On ne doit pas oublier que le 15 mars, l’équipe de hand avait gagné la Coupe d’Espagne face à la redoutable équipe de Ciudad Real. Une victoire 29-26 au Palais des sports de Granollers qui consacrait les blaugranas comme les dauphins des futurs champions d’Espagne et d’Europe de Ciudad Real.

Les succès du Barça ont été effectifs également dans des sports plus mineurs comme le hockey sur patins. Dans ce sport, il est incontestable que la Catalogne est à la pointe. Ainsi, le Barça est devenu pour la neuvième fois consécutive champion d’Espagne, Vic a gagné la Coupe d’Espagne et surtout, les clubs catalans ont trusté tous les titres européens : Mataro a gagné la Coupe CERS (sorte de coupe de l’UEFA du rink hockey) devant Lloret et Reus a gagné la grande Coupe d’Europe en finale contre Vic.

Toujours avec une crosse mais sur du gazon cette fois, les deux clubs de Terrassa que sont l’Atlètic Club et le Club Egara ont gagné respectivement le championnat et la Coupe d’Espagne de hockey sur gazon. N’oublions pas non plus les victoires du CN Barceloneta champion d’Espagne de water polo.

Moins inaperçue, y compris de ce côté des Pyrénées, a été le titre de champion de France de rugby de l’USAP. Le club perpignanais mettait fin à une longue période de disette et soulevait le bouclier de Brennus 54 ans après. Ce titre aura constitué l’occasion pour les médias de Catalogne du Sud (de la partie espagnole) de parler de rugby et des médias français de parler de l’identité catalane dans le Roussillon.

Rarement on aura vu autant de « senyeres » (drapeaux catalans) dans un stade que ce samedi 6 juin au Stade de France. Enfin, la ferveur du rugby descendra jusque Barcelone l’an prochain car l’Union Sportive des Arlequins de Perpignan (USAP) a l’intention de jouer à domicile quelques rencontres dans l’enceinte du stade olympique Lluis Companys de Montjuïc.

Le stade Olympique de Montjuïc, c’est le stade où évolue l’Espanyol de Barcelone…ou plutôt où évoluait l’Espanyol de Barcelone car le deuxième club de la cité comtale s’est doté d’un nouveau stade à Cornella qui sera inauguré à la fin de cet été.

Il s’en sera fallu d’ailleurs que de très peu pour que cette inauguration ne se produise à l’occasion d’un match de deuxième division espagnole.

A la fin mars, la situation est désespérée, deux changements d’entraineur dans la saison n’ont pas permis de mettre un terme à la spirale de la défaite. Une seule victoire en 20 matches, qui plus est contre le grand rival du Barça. Au soir de la 28ème journée, l’Espanyol est bon dernier du classement et à 8 points du maintien.

C’est vrai que la malchance n’a pas épargné l’Espanyol, de nombreux points ont été perdus dans les toutes dernières minutes et des joueurs clés ont perdu une grande partie de la saison sur blessure. Il n’empêche, à aucun moment les joueurs de l’Espanyol de Barcelone n’ont cédé. Après les retours de blessure des deux vedettes de l’équipe, le maître à jouer Ivan de la Peña et l’âme de l’équipe Raul Tamudo, l’abnégation des « periquitos » (les perruches) a fini par payer. Les mois d’avril et mai ont été de toute beauté : 25 points sur 30 possibles. Le maintien est assuré dans la douleur mais aussi dans l’euphorie. Le public fidèle de l’Espanyol pourra ainsi continuer à supporter son équipe en première division, mais aussi dans un nouveau stade.

Ce tour d’horizon du sport collectif du sport catalan et de ses succès de la saison 2008/2009 laisse à penser que d’autres succès sont à attendre pour la saison prochaine. Hasard ou effet d’entrainement ? Quoi qu’il en soit, on ne peut que regretter qu’en 2009, la Catalogne ne dispose toujours pas de sélection nationale qui soit officielle dans un sport majeur.


2008, año de España ; ¿ 2009, año de Catalunya ?

Incluso sin ser un gran aficionado de fútbol, resultó muy difícil perderse los éxitos del Barça en este año. Un histórico triplete, Copa del Rey, Liga y Copa de Europa. Difícil de hacer algo mejor para un equipo que esta comparado con los mejores equipos de fútbol de la historia por el juego practicado y para sus éxitos.

Del Barça de Pep Guardiola, ya hemos hablado bastante y quedan tantas cosas más por decir. Ya volveremos abordar este tema en unas futuras historietas.

En este jueves 19 de junio, el FC Barcelona de baloncesto acaba de estar proclamado campeón de España. Este título tiene el mismo sabor que él de los futbolistas, un título ganado con un joven entrenador “de la casa”, Xavi Pascual.

Estoy convencido que la sección de baloncesto hubiera podido, con un poco de suerte, imitar la sección de futbol y realizar un histórico triplete ya que la semifinal de la Euroliga perdida contra el CSKA Moscú fue muy igualada.
Personalmente, nunca he sido un gran aficionado de baloncesto, pero ver la habilidad de David Andersen, los “halley hoop” de Fran Vasquez, la combatividad de Roger Grimau, la seguridad de Gianluca Basile, la polivalencia de Ersan Ilyasova y, sobretodo, los increíbles lanzamientos de tres de Joan Carles Navarro me colgaron delante de la pantalla de TV.

El Barça venció al Tau Vitoria tres victorias a una y dio el final a una temporada de sueño para la entidad blaugrana.

No se debe olvidar que el 15 de marzo, el equipo de balonmano había ganado la Copa de España frente al temible conjunto de Ciudad Real. Una victoria por 29-26 al Palacio de los Deportes de Granollers consagraba los blaugranas como delfines de los futuros campeones de España y de Europa de Ciudad Real.

La victoria cruzó también el camino del Barça en deportes menos conocidos como el hockey sobre patines. En este deporte, es incontestable que Catalunya está por encima. Así, el Barça llegó a ser campeón de España por la novena vez consecutiva, Vic ganó la Copa de España y sobretodo, los clubes catalanes monopolizaron todos los títulos europeos: Mataro ganó la Copa CERS (especie de Copa de la UEFA del hockey sobre patines) contra Lloret y Reus ganó la gran Copa de Europa en final contra el Vic.

En cuanto al hockey sobre hierba, los dos clubes de Terrassa que son el Atlètic Club y el Club Egara ganaron respectivamente la Liga y la Copa de España de la disciplina. No olvidemos tampoco las numerosas victorias del CN Barceloneta de water polo.

Menos desapercibido, incluso de este lado de los Pirineos, fue el título de campeón de Francia de rugby del USAP. Alzando el “Bouclier de Brennus” el club perpiñanés ponía el final a 54 años de espera. Este triunfo habrá constituido la oportunidad para los medias de Catalunya del Sur (de la parte española) de hablar de rugby y para los medias franceses de hablar de la identidad catalana en el Rossellón.

Pocas veces se habrán visto tantas “senyeres” (banderas catalanas) en un estadio que este sábado 6 de junio en el Stade de France de Saint Denis. Por fin, la fervor del rugby bajara hasta Barcelona el año que viene porque la Union Sportive des Arlequins de Perpignan (USAP) tiene la intención de jugar a domicilio algunos partidos dentro del recinto del Estadio Olímpico Lluis Companys de Montjuïc.

El Estadio Olímpico de Montjuïc es el estadio donde juega el Espanyol de Barcelona…mas bien, donde jugaba el Espanyol de Barcelona porque el segundo club de la ciudad condal se ha dotado de un nuevo estadio en Cornella, que será inaugurado al final de este verano.

Poco faltó para que esta inauguración se haga para un partido de segunda división española.

A final del mes de marzo, la situación es desesperada, dos cambios de entrenador durante la temporada no permitieron poner un final a la espiral de la derrota. Una sola victoria en 20 partidos, además contra el máximo rival que es el Barça. Tras la 28ª jornada, el Espanyol es último a 8 puntos de la salvación.

Es verdad que la mala suerte no ayudó el Espanyol, muchos puntos fueron perdidos en los minutos finales de partidos y jugadores claves perdieron una buena parte de la temporada por lesión. Sin embargo, en ningún momento los jugadores blanquiazules se rindieron. Después de los retornos de sus jugadores estrellas, el cerebro Ivan de la Peña y del alma del equipo Raúl Tamudo, la abnegación de “los periquitos” acabó dando sus frutos. Los meses de abril y mayo fueron excepcionales: 25 puntos de los 30 posibles. La permanencia asegurada en el dolor, pero también en la euforia. El año que viene, el público fiel del Espanyol podrá así seguir apoyando su equipo en Primera división, pero también en un nuevo estadio.

Este panorama del estado del deporte colectivo catalán y de sus éxitos de la temporada 2008/2009 da a pensar que otros éxitos están por llegar para la temporada que viene.
¿ Casualidad o efecto de entrenamiento ? No importa, solo cabe deplorar que en 2009, Catalunya siga sin disponer todavía de una selección nacional que sea oficial en un gran deporte.



dimanche 17 mai 2009

Ja en tenim un !


Une finale Athletic Bilbao-FC Barcelone n’est pas une finale comme une autre. Ces deux clubs phares de la Liga espagnole ont des points communs mais aussi des divergences qui font de leur confrontation un match à part dans le football espagnol.

Tout d’abord, cette finale de Coupe du Roi constituait une opposition de style. Le type de jeu pratiqué par les basques se base sur un jeu direct, rugueux et aérien, un jeu que l’on peut désigner comme « britannique ». A l’inverse, le jeu des catalans est davantage porté vers la possession du ballon et des passes courtes qui est caractéristique du football « latin ».

De par leur classement, leur fin de saison et leur palmarès récent, les deux clubs sont très différents :
Tout d’abord, le Barça est le leader incontestable de la Liga alors que Bilbao végète dans le ventre mou du championnat.
D’autre part, alors que les basques n’ont plus que cette finale à remporter sans plus rien à gagner ou à perdre en Championnat, le Barça est lancé dans une course aux trois titres majeurs que sont la Coupe du Roi, le Championnat et la Coupe d’Europe.
Enfin, l’Athletic Bilbao attendait de rejouer les premiers rôles depuis 1984, date de leur dernière finale contre le Barça au terme d’un match très houleux alors que les blaugranas ont rempli depuis les vitrines du Museu avec les trophées remportés lors des 25 dernières années.

Néanmoins, comment passer sous silence l’extraordinaire climat de fraternisation entre les deux publics auquel nous avons assisté à Valence mercredi ?
L’Athletic Bilbao et le Barça sont aux yeux des amateurs de football les clubs représentatifs des deux nations historiques au sein de l’Espagne que sont le Pays Basque et la Catalogne.

Il s’agit de deux clubs historiques, qui à eux deux ont remporté la moitié des Coupes d’Espagne, deux clubs qui jusqu’en 2007 arboraient un maillot vierge de tout sponsor, deux clubs qui alignaient mercredi 13 mai une équipe issue en grande partie du centre de formation.

Justement, cette finale de la Coupe du Roi était jouée à Valence, ville-fief des « espagnolistes » du Parti Populaire honnis par les deux publics.
Ces deux publics ne se reconnaissent pas en l’Espagne et encore moins à son plus grand symbole, le Roi Juan Carlos I de Bourbon.

Sifflets à l’arrivée du roi en tribune présidentielle, et bronca générale venant des deux publics basques et catalans lorsqu’a retenti l’hymne espagnol. Pour la petite histoire, le match passait sur la TVE, la chaîne publique espagnole retransmise depuis Madrid, mais aussi par toutes les chaînes autonomiques.

A l’heure des hymnes, alors que toutes les chaînes autonomiques retransmettait l’hymne copieusement sifflé au stade Mestalla de Valence, la TVE n’a rien trouvé de mieux que diffuser des images en direct des publics à Bilbao et à Barcelone. Cet acte de pure censure politique a dès le lendemain eu des répercussions avec le limogeage du directeur des sports de TVE.

Un autre incident ont été l’envoi par un « supporter » de Bilbao d’une canette sur la tête de Dani Alves, le défenseur brésilien du Barça, mais aussi le bras d’honneur de Yaya Touré adressé au public de Bilbao après son but égalisateur.

Heureusement, le pseudo-supporter de Bilbao a été dénoncé à la police par son propre public et Yaya Touré s’est excusé après coup pour son mauvais geste.

L’image qu’on gardera de cette finale c’est celle de Samuel Eto’o qui avait enroulé autour de son coup une écharpe de Bilbao, celle de ces deux publics mélangés et amis ou encore celle d’un premier trophée gagné (victoire du Barça 4-1) qui en attend un autre dès ce week end ?




Una final Athletic-FC Barcelona no es una final cualquiera. Estos dos clubes de la Liga española tienen puntos en común pero también divergencias que hacen de su confrontación un partido a parte dentro del futbol español.

Para comenzar, esta final de la Copa del Rey constituía una oposición de estilo. El tipo de juego practicado por los vascos se basa en un juego directo, rugoso y aéreo, un juego que se podría designar como “británico”. Al contrario, el juego de los catalanes se lleva mas hacia la posesión del balón y pases cortos que son la característica del futbol “latín”.

Por su clasificación, su final de temporada y su palmares reciente, los dos clubes son muy diferentes:
El Barça es el líder incontestable de la Liga mientras que Bilbao queda atrapado en la parte mediana de la clasificación.

De otra parte, mientras que los vascos no tienen mas que esta final por ganar sin esperar ganar ni perder nada mas en la Liga, el Barça esta lanzado en una carrera hacia los tres títulos mayores que son la Copa del Rey, la Liga y la Copa de Europa.
Por fin, el Athletic Bilbao esperaba luchar por un titulo desde 1984, año de su última tumultuosa final ganada contra el Barça cuando los blaugranas han llenado las vitrinas del Museu con los trofeos ganados en estos 25 últimos años.

¿ Sin embargo, como silenciar el extraordinario clima de fraternización entre los dos públicos al que hemos podido asistir el miércoles en Valencia ?
El Athletic Bilbao y el Barça son para los aficionados del futbol los clubes representantes de estas dos naciones históricas dentro de España que son Euskadi y Catalunya.

Se trata de dos clubes históricos que entre los dos han ganado la mitad de las Copas de España, dos clubes que hasta el año 2007 tenían una camiseta virgen de algún patrocinador, dos clubes que alineaban el miércoles 13 de mayo un equipo que provenía en gran parte de la cantera.

Justamente, esta final de la Copa del Rey estuvo jugada en Valencia, ciudad-feudo de los « españolistas » del Partido Popular odiados por los dos públicos.
Estos dos públicos no se reconocen en España y aun menos en su mayor símbolo, el Rey Juan Carlos I de Borbón.

Pitidos a la llegada del Rey en el palco presidencial, y bronca general desde los públicos vascos y catalanes cuando sonó el himno español. Cabe saber que el partido estaba pasaba por la TVE, el canal publico español retransmitido desde Madrid, pero también sobre todos los canales autonómicos.

A la hora de los himnos, mientras que todos los canales autonómicos retransmitían el himno abucheado en el estadio Mestalla de Valencia, la TVE no encontró mejor momento para mostrar en directo imágenes de las aficiones en Bilbao y Barcelona. Este acto de pura censura tuvo al día siguiente sus repercusiones con el despido del director de los deportes de TVE.

Otro incidente fue el envio por parte de un hincha del Bilbao de un lata sobre la cabeza de Dani Alves, el defensor brasileño del Barça, pero también el corte de mangas de Yaya Touré destinado al publico bilbaíno tras su gol del empate.

Por suerte, el pseudo-aficionado de Bilbao estuvo denunciado a la policía por su propio público y Yaya Touré se disculpó después del partido por su mal gesto.

La imagen que guardaremos de esta final es la de Samuel Eto’o que se había puesto alrededor del cuello una bufanda de Bilbao, la de estos dos públicos mezclados y fraternizando, o también la de un primer trofeo ganado (4-1 para el Barça) que espera a otro a partir de este fin de semana ?

samedi 9 mai 2009

Copa, Lliga i Champions


Un vent de folie et d’euphorie plane en ce mois de mai au dessus de la Catalogne. Après neuf mois d’une saison quasi parfaite, des matches remportés avec le spectacle, le talent mais aussi beaucoup de rigueur et d’application, le mois de vérité est arrivé.
Toute la saison, l’entraineur Josep Guardiola l’a dit et répété : « l’équipe joue bien, certes, mais nous n’avons encore rien gagné ».

Pourtant, ce mois de mai s’annonçait terrible pour les joueurs barcelonais. Avec un rythme effréné de deux matches par semaine, les organismes risquaient de marquer le coup en cette fin de saison. Le Barça est encore en course dans les trois compétitions que sont la Coupe du Roi, le Championnat et la Ligue des Champions (voir « Copa, Lliga i Champions » chanté par Crackovia à la fin de cet article).

Si le Barçà est aujourd’hui en mesure de remporter ces trois trophées, il le doit en grande partie à son entraineur, Josep Guardiola, qui durant toute la saison a fait tourner son effectif et a su empêcher que ses joueurs ne perdent de vue l’objectif du triplé ; et ceci, sans jamais sombrer dans l’euphorie après les nombreux triomphes gagnés par les blaugranas cette année.

Samedi 3 mai, le Real Madrid a pour ambition de se rapprocher de leurs rivaux barcelonais. Le stade Santiago Bernabeu de Madrid n’attend que la victoire et pour le Président madrilène Vicente Boluda, il est clair que le Real Madrid a déjà remporté ce match avant même de l’avoir joué.

Une opposition de style, nous l’avions déjà vu lors de l’article précédent (« Que es el Real Madrid ?»). L’orgueil et la volonté des madrilènes a explosé en plein vol face au talent des barcelonais, largement supérieurs aux merengues.
Comble de l’humiliation, l’image de Carles Puyol qui embrasse son brassard de capitaine aux couleurs de la Catalogne après son but ou bien, encore un catalan, Gerard Piqué qui après son but (le sixième) ne peut s’empêcher de montrer à ce public hostile son maillot et l’amour qu’il lui porte.

Résultat final, un historique 6-2 gagné sur le terrain de l’éternel rival et une première célébration samedi soir autour de la fontaine de Canaletes, sur les Ramblas, endroit habituel où se réunissent les supporters du Barça lors des grandes victoires.

Pas le temps de redescendre sur terre car trois jours plus tard, c’est à Londres, sur le terrain de Stamford Bridge que les barcelonais doivent aller chercher la qualification pour la finale de la Coupe d’Europe.
8 jours plus tôt, au match aller, les anglais de Chelsea avait réussi à mettre en échec l’armada offensive des barcelonais (0-0) par un jeu dur et ultra-défensif.

En ce mercredi 6 mai, l’heure est à l’union sacrée. Nombreuses sont les personnes à arborer le maillot bleu et grenat dans les rues de la capitale catalane.
9ème minute de ce match, but du ghanéen de Chelsea Mickael Essien. L’équipe barcelonaise est condamnée à inscrire au moins un but si elle veut poursuivre son parcours en Ligue des Champions. Le Barça garde le ballon, le déplace, cherche la faille au sein de la défense regroupée de Chelsea. Les minutes passent. La frustration augmente à mesure où le chronomètre avance.

Certains se remémorent alors la demi finale de l’année passée. Encore une équipe anglaise (Manchester United), un score de 0-0 au Camp Nou face à une défense regroupée et une magnifique frappe de loin au début du match retour qui sonne le glas des ambitions barcelonaises.

Après l’expulsion injuste du défenseur français du Barça Eric Abidal, le contexte devient franchement défavorable. Jouer à l’extérieur, face à une défense regroupée, un arbitrage qui ne protège pas vraiment les joueurs créatifs et qui plus est avec un joueur en moins, seul un miracle pourrait sauver le Barça.

Un miracle de ceux dont on se souvient plusieurs années plus tard et font partie de la légende de ce grand club. En 1991, José Maria Bakero avait inscrit un but décisif à Kaiserslautern dans la dernière minute du match retour. Cette même saison, le Barça remportait sa première Coupe d’Europe.

Tant que le Barça joue et essaie de marquer ce but décisif, bien qu’improbable, le miracle est possible. A la 93ème minute du match, pendant les arrêts de jeu, Andres Iniesta frappe un ballon qui va se loger dans la lucarne de Petr Cech. Le ballon provoque une onde de choc qui touche d’abord les filets de Chelsea avant de se propager à la vitesse de la retransmission satellite à tous les foyers culés et les bars de Catalogne. J’avoue avoir vécu une minute d’authentique folie, le bar s’est renversé, le dépit a fait place à la joie démesurée et collective. Mes séquelles personnelles : Une blessure au tibia droit pour avoir sauté comme un cabri et avoir choqué contre une chaise du bar mais aussi une voix cassée qui continue à l’être après plus de 72 heures.

Après les dernières interminables minutes des arrêts de jeu, le coup de sifflet final et l’attitude indigne des joueurs de Chelsea qui se plaignaient, eux aussi, de l’arbitrage, le barcelonisme prend possession pour la deuxième fois en quatre jours de Canaletes pour fêter la qualification en finale. Les slogans sont les mêmes qu’il y a trois ans lorsque j’avais été à la rencontre des supporters barcelonais sous la Tour Eiffel avant la finale contre Arsenal.

Partout on ne parle que de cette équipe de rêve, dans la rue, dans les journaux, au travail, les enfants entonnent le refrain de « Copa, Lliga i Champions » et les drapeaux du Barça fleurissent les balcons.

Si tout va bien, le premier titre pourrait tomber dès ce week end si le Real Madrid ne gagne pas contre Valence et que le Barça bat Villareal. « Copa, Lliga i Champions ».




Crackovia: "Copa, Lliga i Champions" où on peut reconnaître les sosies de Josep Guardiola, Carles Puyol, Andrés Iniesta, Samuel Eto'o et du Président Joan Laporta








Crackovia: "Copa, Lliga i Champions" en donde se pueden reconocer a los parecidos a Josep Guardiola, Carles Puyol, Andrés Iniesta, Samuel Eto'o y del Presidente Joan Laporta






Un viento de locura y de euforia flota en este mes de mayo sobre Catalunya. Tras nueve meses de una temporada casi perfecta, partidos ganados con espectáculo, talento pero también mucho rigor y aplicación, el mes de la verdad ha llegado.

Durante toda la temporada, el entrenador Josep Guardiola lo ha dicho y repetido: “El equipo juega bien, pero todavía, no hemos ganado nada”.

Sin embargo, este mes de mayo se presentaba terrible para los jugadores barceloneses. Con este ritmo desenfrenado de dos partidos por semana, las lesiones podían ocurrir causadas por el cansancio en este tramo final de la temporada. El Barça todavía puede realizar el triplete ganando la Copa del Rey, la Liga y la Champions League europea (ver “Copa, Lliga i Champions” cantado por Crackovia arriba de esta traducción).

Si el Barça esta en situación hoy en día de ganar estos tres trofeos, lo debe en gran parte a su entrenador, Josep Guardiola, quien durante toda la temporada ha hecho cambios en su plantilla dando descanso a los titulares y ha impedido que sus jugadores pierden de vista el objetivo del triplete; y esto, sin nunca caer en la euforia tras los numerosos triunfos ganados por los blaugranas esta temporada.

Sábado 3 de mayo, el Real Madrid tiene por ambición de acercarse de sus rivales barceloneses. El Estadio Santiago Bernabeu de Madrid no espera nada más que una victoria y para el Presidente madrileño Vicente Boluda, es obvio que el Real Madrid ya ganó este partido antes de haberlo jugado.

Una oposición de estilo, como ya lo hemos visto en el precedente articulo (“Que es el Real Madrid ?”). El orgullo y la voluntad de los madrileños explotaron en pleno vuelo enfrente al talento de los barceloneses, mucho más superiores a los merengues.

Colmo de la humillación, la imagen de de Carles Puyol, que besa su brazalete de capitán a los colores de Catalunya después de su gol, o también, otro catalán, Gerard Piqué quien después de su gol (el sexto de la noche) no puede impedirse exhibir a este publico hostil su camiseta y el amor que tiene por ella.

Resultado final, un histórico 6-2 ganado sobre el terreno del eterno rival y una primera celebración sábado noche a la fuente de Canaletes, sobre las Ramblas, sitio habitual donde se reúnen los culés tras las grandes victorias.

Sin tiempo para bajar los pies sobre tierra, tres días después, es en Londres, sobre el terreno de Stamford Bridge que los barceloneses tienen que ir a buscar la clasificación para la final de la Copa de Europa.
Ocho días antes, en el partido de ida, los ingleses de Chelsea consiguieron hacer fracasar la armada ofensiva de los barceloneses (0-0) gracias a un juego muy duro y ultra-defensivo.

En este miércoles 6 de mayo, la hora es a la sagrada unión. Numerosas son las personas que llevan puesta la camiseta azulgrana en las calles de la ciudad condal.
Minuto 9, gol del ghanés de Chelsea Mickael Essien. El equipo barcelonés esta condenado a meter al menos un gol si quiere seguir su camino en la Liga de Campeones. El Barça tiene la posesión del balón, lo desplaza, busca el fallo de la defensa agrupada del Chelsea. Los minutos pasan. La frustración aumenta a medida que el cronometro avanza.

Algunos recuerdan entonces la semifinal del año pasado. Otro equipo ingles (Manchester United en 2008), un marcador de 0-0 en el Camp Nou contra una defensa agrupada y un magnifico disparo lejano al principio del partido de vuelta que dificulta las ambiciones barcelonesas.

Tras la expulsión injusta del defensor francés del Barça, Eric Abidal, el contexto se vuelve especialmente desfavorable. Jugar en campo contrario, frente a una defensa agrupada, un arbitraje que no protege realmente a los jugadores creativos y, por encima, con una jugador menos, sólo un milagro puede salvar el Barça.

Un milagro de los que uno se acuerda años después y que forman parte de la leyenda de este gran club. En 1991, José Maria Bakero inscribió un gol decisivo en Kaiserslautern al último minuto del partido de vuelta. En esta misma temporada, el Barça ganó su primera Copa de Europa. Mientras el Barça juega e intenta marcar este gol decisivo, aunque poco probable, el milagro es posible.

Al minuto 93 del partido, o sea en el tiempo añadido, Andrés Iniesta dispara el balón que se mete en la escuadra de Petr Cech. El balón provoca una onda de choque que toca primero la red del Chelsea antes de propagarse a la velocidad de la retransmisión satélite a todos los hogares culés y los bares de Catalunya. Admito haber vivido un minuto de autentica locura, el bar se volcó, el despecho dio lugar a una felicidad desmesurada y colectiva. Mis secuelas personales: Una pequeña lesión al tibia derecho por haber saltado como un cabrito y haber chocado contra una silla y también de haber tenido la voz apagada durante más de 24 horas.

Después de los últimos interminables minutos del tiempo añadido, el pitido final y la actitud indigna de algunos jugadores del Chelsea que se quejaban, ellos también, del arbitraje, el barcelonismo vuelve a tomar posesión por segunda vez en cuatro días de Canaletes para festejar la clasificación para la final. Los cantos son los mismos que hacen tres años cuando fui al encuentro de los aficionados barceloneses bajo la Torre Eiffel antes de la final contra el Arsenal.

Por todos lados, sólo se habla de este equipo de ensueño, en la calle, en los periódicos, al trabajo, los niños cantan el estribillo “Copa, Lliga i Champions” y las banderas del Barça enflorecen los balcones.

Si todo va bien, el primer titulo podría caer ya en este fin de semana si el Real Madrid pincha contra el Valencia y que el Barça vence contra la Villareal…”Copa, Lliga i Champions”.

mercredi 22 avril 2009

¿ Que es el Real Madrid ?


¿ Que es el Real Madrid ?

Le Real Madrid, c’est quoi exactement ? C’est un club extraordinaire. Non, non pas que je sois devenu fan du Real Madrid le temps d’une soirée, mais force est de constater que ce qu’a réalisé le Real Madrid hier soir constitue un cas typique de ce club qui joue mal, est enterré, renaît de ses cendres et gagne.

Mardi 21 avril 2009, le Real Madrid se trouve à 6 points du leader barcelonais dans la course au titre de champion d’Espagne. Il reçoit à l’occasion son voisin de Getafe (club de la banlieue de Madrid) qui lutte pour le maintien.
La première mi-temps est dominée par les joueurs de Getafe qui mènent logiquement 1-0 après 10 minutes de jeu jusqu’à l’égalisation de Higuain, contre le cours du jeu juste avant la mi-temps.

Jusqu’ici tout est normal, tout se précipite alors dans les dix dernières minutes. A la 84ème minute, Getafe place un contre et mène 2-1, la logique voudrait que dans ce type de match, le résultat en reste là. Certains supporters quittent les tribunes du Santiago Bernabeu. Le Real Madrid trouve alors la force morale pour égaliser dans la minute qui suit par l’intermédiaire de Guti.

Le Real Madrid pousse et à la 86ème minute, le match bascule : Pénalty pour Getafe accompagné de l’expulsion de Pepe pour avoir agressé un adversaire.
La chance sourit au Real. Casquero tire le pénalty à la « Panenka » (un tir très lent à contre-pied du gardien) qu’arrête facilement Iker Casillas. Rien n’arrête ce Real Madrid qui, en plus de ne pas perdre avec un pénalty à son encontre et à 10 contre 11, va trouver les ressources pour inscrire le but victorieux par Higuain dans les arrêts de jeu.

Alors que tout indiquait qu’ils allaient perdre ce match, les merengues se sont révoltés, y ont cru et ont remporté les trois points.
La Liga est plus disputée que jamais et ceci parce que les deux clubs en tête du championnat sont complètement différents.

Le Barça joue sur tous les tableaux avec un jeu admiré dans le monde entier alors que le Real Madrid est moribond mais remporte difficilement ses matches grâce à sa rage de vaincre.

Qui va remporter ce championnat si passionnant ? Faites vos jeux…






¿Que es el Real Madrid?

El Real Madrid, que es exactamente? Es un club extraordinario. No, no es que me haya hecho aficionado al Real Madrid anoche, pero cabe constatar que lo que ha realizado el Club Blanco esta noche constituye una buena ilustración de este club que juega mal, esta enterrado, renace de sus cenizas y gana.

Martes 21 de abril 2009, el Real Madrid se encuentra a 6 puntos del líder barcelonés en la carrera hacia el titulo de campeón de España. Recibe por la ocasión a su vecino del Getafe (club de las afueras de Madrid) que lucha por la permanencia.

La primera parte esta dominada por los jugadores del Getafe que lógicamente se ponen adelante tras 10 minutos, hasta el gol del empate de Higuain en contra del juego justo antes del descanso.

Hasta ahora, todo es normal. Todo se precipita entonces durante los diez últimos minutos. Al minuto 84, Getafe golea gracias a una contra. La lógica quisiera que en este tipo de partido, el resultado se quedé así. Algunos aficionados dejan las gradas del Santiago Bernabeu. El Real Madrid encuentra entonces la fuerza moral para empatar en el siguiente minuto por el medio de Guti.

El Real Madrid empuja y, al minuto 86, el partido da un giro. Penalti a favor del Getafe acompañado con la expulsión de Pepe por haber agredido a un adversario.
La suerte se pone entonces del lado del Real Madrid. Casquero chuta el penalti a la “Panenka” (disparo suave engañoso para el portero) que para fácilmente Iker Casillas. Nada para a este Real Madrid que, además de no perder con un penalti en contra y jugando con 10 contra 11, encuentra la fe para meter el gol victorioso por Higuain durante el tiempo extra.

Cuando todo parecía indicar que iban a perder este partido, los merengues se revoltaron, han tenido fe y ganaron los tres puntos.
La Liga es mas apasionante que nunca y eso, porque los dos clubes de cabeza son totalmente diferentes.

El Barça puede ganar aun todas las competiciones con un juego admirado en el mundo entero mientras que el Real Madrid es moribundo pero gana difícilmente sus partidos gracias a su rabia de vencer.

Quien ganara esta Liga tan apasionante? Las apuestan están abiertas.

samedi 4 avril 2009

L'efecte papallona

Le battement d’aile d’un papillon au Brésil peut provoquer quelques mois plus tard une tornade au Texas. Tel est le postulat de la théorie scientifique appelée « l’effet papillon ».

L’effet papillon s’applique aussi au merveilleux monde du football.

Ce 4 mars 2009, le Barça est au bord du précipice.
Cette équipe qui battait tous les records de victoires enchaîne les mauvais résultats. 1 seul point en trois matches de championnat (dont une défaite contre la lanterne rouge et éternel rival l’Espanyol de Barcelone).

Au match aller de cette demi finale de la Coupe du Roi, le Barça l’avait emporté 2-0 contre le Real Majorque. Au match retour, au stade Son Moix, les barcelonais sont déjà menés 1-0 lorsqu’à la 50ème minute de jeu, le défenseur central Caceres est expulsé et qu’un pénalty est sifflé en faveur des joueurs baléars.

Les joueurs de Majorque se voient déjà en finale. Ils joueront 40 minutes contre 10 barcelonais dépassés et ils mèneront probablement 2-0 devant l’hystérie de leur public. Il ne reste plus qu’à savoir quand le Barça encaissera le troisième but.

Comme il en a pris l’habitude les jours de matches de Coupe du Roi, Josep Guardiola fait jouer son « équipe B ». Le gardien de but du Barça ce soir là est José Manuel Pinto, le gardien remplaçant décrié pour ses bourdes lors de ses dernières apparitions.

Et pourtant, seul face à son présumé futur bourreau, Martí, Pinto commence tout un jeu de déconcentration pour l’attaquant adverse. « Je vais plonger à gauche » lui fait signe Pinto. Martí acquiesce de la tête sans broncher. Il tire. Pinto plonge à gauche et repousse victorieusement le shoot du majorquin.

Le Barça est moralement relancé par le duel remporté par son gardien. La physionomie du match est inversée. Le Barça égalisera en fin de match avec un but de Lionel Messi et obtiendra de ce fait sa place pour la finale de Coupe du Roi du 13 mai contre l’Athletic Bilbao.

Depuis ce retournement de situation, le Barça a retrouvé son beau jeu, les buts et les victoires. L’équipe est transformée. 4 matches, 4 victoires, 15 buts pour et 2 buts contre.

L’intimidation de Pinto constitue elle le tournant de la saison ? Réponse lors des deux prochains mois.


http://www.youtube.com/watch?v=S_jFSGYqwLM&feature=related


El aleteo de las alas de una mariposa en Brasil puede provocar una tornada en Tejas. Tal es el postulado de una teoría científica llamada “efecto mariposa”.

El efecto mariposa se aplica también al maravilloso mundo del futbol.

Este 4 de marzo 2009, el Barça esta al borde del precipicio.
Este equipo que acumulaba todos los récords de victorias encadena los malos resultados. 1 solo punto en tres partidos de Liga (y en particular una derrota contra el colista y eterno rival, el Espanyol de Barcelona).

En el partido de ida de la semifinal de Copa del Rey, el Barça ganó por 2-0 contra el Real Mallorca. En el partido de vuelta, en el Estadio de Son Moix, los barceloneses ya pierden por 1-0 cuando en el minuto 50, el árbitro pita penalti a favor de los jugadores baleares y expulsa al defensor central Caceres.

Los jugadores de Mallorca ya se ven en la final. Jugaran durante 40 minutos contra 10 barceloneses superados y probablemente estarán con un marcador a favor de 2-0 por delante de la histeria de su público. Solo hace falta saber cuando el Barça recibirá el tercer gol.

Como de costumbre cuando se juega la Copa del Rey, Josep Guardiola hace jugar a su “equipo B”. El portero del Barça aquel día es José Manuel Pinto, el portero substituto criticado por sus fallos durante sus últimas apariciones.

Sin embargo, sólo frente a su futuro verdugo, Martí, Pinto comienza todo un juego de desconcentración del delantero rival. “Me lanzaré del lado izquierdo” le señala Pinto. Martí confirma de la cabeza. Chuta. Pinto se lanza a la izquierda y rechaza victoriosamente el tiro del mallorquín.

El Barça esta recuperado tras el duelo ganado por su portero. La fisionomía del partido esta cambiada. El Barça empatara en el tramo final del partido gracias a un gol de Lionel Messi y obtendrá de hecho su billete para la final de la Copa del Rey del 13 de mayo contra el Athletic de Bilbao.

Desde este momento, el Barça ha vuelto a encontrar su juego elegante, sus goles y sus victorias. El equipo esta transformado. 4 partidos, 4 victorias, 15 goles a favor y 2 en contra.

¿La intimidación de Pinto constituye un punto de inflexión en la temporada azulgrana? La respuesta durante los dos próximos meses.

samedi 14 mars 2009

Che Boludo !


Neuf titres de champion d’Europe et vingt neuf fois champion d’Espagne. Le Real Madrid est sans aucun doute un très grand club, avec une très grande histoire et un palmarès incomparable. Un des traits de caractère de ce club est la fierté, l’abnégation et une pointe d’arrogance qui lui a permis de remporter des matches dans les dernières minutes et gagner des championnats dans les dernières journées.

Le Président actuel du club merengue, Vicente Boluda, s’est distingué en affirmant que le Real Madrid allait se balader contre Liverpool et les battre 3-0.
Si le pronostic avait été juste, cet article n’aurait sans doute pas été écrit. Toutefois, le résultat a été complètement différent de l’espéré du côté de la capitale espagnole (défaite à domicile 1-0 et gifle à Anfield Road 4-0).

Même look, même grande gueule et même ridicule pour le Président du FC Séville, José Maria del Nido. Après une petite victoire 2-1 en demi finale de Coupe du Roi, les sévillans se déplaçaient à Bilbao pour y affronter l’Athletic, le club si fier de son identité basque. Le Président sévillan n’a rien eu de mieux qu’affirmer que son équipe allait « dévorer les lions (surnom des joueurs de Bilbao) de la crinière jusqu’à la queue ». Résultat : une déroute 3-0 pour le club andalou et élimination de la Coupe.

Pour ma part, j’espère que Boluda continuera à se planter dans ses pronostics. Lorsque l’écart entre le Real Madrid et le FC Barcelone n’était plus que de quatre points, Boluda avait affirmé qu’en fait, la différence n’était que d’un point car Madrid allait forcément l’emporter face au Barça et ainsi gagner le championnat d’Espagne. Mais pourquoi ne se tait il pas ?


Nueve títulos de campeón de Europa y veintinueve veces campeón de España. El Real Madrid es sin duda un gran club, con una grande historia y un palmares incomparable. Uno de los rasgos de este club es el orgullo, la abnegación y una puntita de arrogancia que le permitió ganar partidos en los últimos minutos y ganar ligas en las últimas jornadas.

El Presidente actual del club merengue, Vicente Boluda, se distinguió afirmando que el Real Madrid iba a “chorrear” el Liverpool y ganarles por 3-0.
Si su pronóstico había estado correcto, este articulo seguramente no hubiera sido escrito. Sin embargo, el resultado ha sido totalmente diferente de lo esperado desde la capital española (derrota 1-0 en casa y bofetada 4-0 en Anfield Road).

Mismo look, misma tendencia de hablar mas de la cuenta y mismo ridículo para el Presidente del FC Sevilla, José Maria del Nido. Tras una pequeña victoria 2-1 en la ida de las semi finales de la Copa del Rey, los sevillanos se desplazaban en Bilbao para enfrentarse con el Athletic, el club tan orgulloso de su identidad vasca. El Presidente sevillano no hizo nada mejor que prever que su equipo iba a “comer al león (apodo de los jugadores de Bilbao) desde la melena a la cola”. Resultado: una derrota 3-0 para el club andaluz y una eliminación de la Copa.

Personalmente, espero que Boluda seguirá equivocándose en sus pronósticos. Cuando la diferencia de puntos entre el Real Madrid y el FC Barcelona solo era de cuatro puntos, Boluda afirmó que en realidad, la diferencia solo era de un punto ya que el Madrid, forzosamente, iba a ganar contra el Barça y así ganar la Liga de España. ¿Pero porque no se calla?