vendredi 6 décembre 2013

la douleur est temporaire, la fierté est pour toujours (2)



Plusieurs mois se sont écoulés depuis que j'ai écrit la première partie du billet relatif à ma participation au Marathon de Barcelone (8 mois pour être exact pour la rédaction, près de 4 ans pour la publication). Malgré le passage du temps, j'ose espérer que cette saga se différenciera des suites au cinéma, là où la deuxième partie est toujours plus décevante que la première.


Et pourtant, si la première partie de mon marathon s'est avérée être une agréable surprise, la deuxième partie m'a fait connaître l'autre face de la monnaie, la souffrance.



J'avais laissé ce billet à la mi-marathon. J'étais alors dans un bon rythme mais je commençais à avoir faim en cette descente de la Meridiana. Je commence d'ailleurs à me décourager et j'ai comme l'impression d'être une voiture qui se dirige tout droit vers la panne d'essence.



Néanmoins, je continue à mon rythme. Je vois mon ami Quino qui fait gère la circulation sur la Gran Via, je le salue, c'est un détail mais voir un visage connu est rassurant et fait du bien au moral. Malheureusement, cet effet boost est de courte durée.



Je descend à présent la Rambla Prim, je suis au 24ème kilomètre, je n'ai toujours mangé aucun aliment solide depuis le départ de chez moi il y a maintenant plus de 4 heures et je sens la crampe toute proche.


Sous le panneau des 15 miles, je m'arrête pour la première fois sur le bord de la route. Je me masse la jambe et profite pour faire quelques étirements mais repartir devient très difficile.



Dans le jargon des marathoniens amateurs, le km 32 se caractérise par le "mur". Pour ma part, je ne le sais pas encore, mais "je m'écrase" contre ce mur dès le km 24.





J'alterne course à pied et marche et arrive enfin, au km 25 (à la hauteur de Diagonal Mar) au premier poste de ravitaillement en aliments solides.


Je m'y arrête. J'y reste bien 4-5 minutes pour manger des fruits secs, des cacahuètes, des oranges et prendre ma bouteille de Powerade. J'avais besoin de manger. Le problème, c'est repartir en courant. J'ai tellement manger que les premières foulées me donnent la nausée. Je n'évite les vomissements qu'à ma sagesse (et ma fatigue) en m'arrêtant.



J'ai commencé la course à pied en 2007. Mon premier trajet d'entrainement reliait le centre commercial Diagonal Mar à la Tour Agbar. Quatre ans plus tard, ce même trajet est pour moi un calvaire.


Je vois une collègue du travail, je la salue, heureusement j'étais en train de courir.


A ce stade là, les apparences sont importantes. Mais il faut bien reconnaître aussi que tous les pretextes sont bons pour s'arrêter...je vois Leslie...je m'arrête à nouveau...je suis sur le point de vomir et je souffre de crampes. Il paraît que je faisais peine à voir hehehe.


La montée sur la Tour Agbar se termine par un demi tour. Je suis dans mon quartier, mon fief, après Leslie et Javier, d'autres têtes connues m'encouragent: Niko, Susana, Lauren et Cecilia...leurs encouragements me font du bien mais je ne suis alors vraiment pas dans mon assiette et courir devient très difficile.


C'est un mauvais moment à passer et même s'il reste encore une quinzaine de kilomètres, il est hors de question que j'abandonne.


Je sais que je reverrai Leslie sur le bord de mer, mais on est encore bien loin. Il reste d'ailleurs ce fameux mur du km 30-32...en fait, ce mur, je l'ai déjà pris en pleine figure 5 km plus tôt.



Perclus de crampes, mon allure a nettement changé par rapport à la mi-course. J'alterne course et marche et j'ai adapté ma façon de courir pour repousser l'arrivée des crampes le plus longtemps possible. Beaucoup d'autres coureurs sont dans le même état que moi, ou même pire.


Heureusement, les spectateurs sur le bord de la route ne se lassent pas de nous encourager, et ceci malgré le fait que les meilleurs soient déjà arrivés depuis bien longtemps. Çà fait du bien mais mon problème, plus que mental ou cardio-vasculaire et avant tout physique (et notamment musculaire). Je suis incapable de courir cinq minutes consécutives sans avoir de crampes.


En arrivant sur le front de mer (km 30), je suis avalé par le ballon du 4h30 (un ballon qui est porté par un groupe de lièvres qui marque le rythme), j'essaie de les suivre, en vain...maudites crampes.
J'essaie de me changer les idées en faisant connaissance avec un de mes compagnons d'infortune. Depuis la Diagonal, j'ai repéré un coureur asiatique qui se fait encourager par un groupe de supporters nippons. Logiqment, je suppose qu'il est japonais.


Sûr de mon fait, je lui lance un "are you japanese ?", nous entamons la conversation dans un anglais plus qu'approximatif. En effet, je n'arrive pas à lui faire comprendre que j'ai remarqué que nous avions à peu près le même rythme et que je voudrais lui proposer de faire route ensemble.
Le résultat est le même, on fait route ensemble. Il m'explique qu'il a habité en Espagne, à Bilbao. Nous sommes sur le bord de mer et je suis alors persuadé qu'il parle de MON Bilbao, la rue Bilbao au Poble Nou de Barcelone...en passant d'ailleurs près du complexe sportif de la Mar Bella, je lui montre ma rue...il est surpris de voir que j'habite si près. C'est aussi son premier marathon. Plus loin, je sens l'odeur de friture et de paëlla, il me dit que sa mère sait la faire, qu'elle la faisait régulièrement quand ils habitaient Bilbao, je comprend enfin qu'il a habité le Pays Basque et pas ma rue...

Arrivé au pied de la Rambla du Poble Nou, j'y retrouve Leslie qui m'encourage. Auparavant, j'avais bien prévenu mon nouveau compagnon de route japonais que "my wife is close to here and I will stop a little bit", du coup, il fait ne trouve rien de mieux à faire que saluer poliment Leslie, toute surprise par le "nice to meet you" d'un inconnu venu d'Extrême Orient alors que je viens de m'arrêter 3 mètres derrière.

Sur Icaria, alors que la Course prend fin petit à petit, je m'arrête et invite mon japonais à continuer sans moi...je pense le perdre alors définitivement.
Sur Marina je dois m'étirer. Il reste encore 8 km à faire. Je suis plus occupé à soulager mes jambes et profiter du moment présent plutôt qu'à être pressé que ce supplice termine.

A partir de la Ciutadella (km 35), je récupère mes forces, les ravitaillements en aliments me font du bien. Je cours mieux et un peu plus souvent. Cependant, la trentaine de kilomètres déjà parcourus font leur effet. Je cours lentement mais surement en surveillant mes mouvements afin d'éviter les crampes. J'apprivoise mon corps.
Çà tombe bien que je récupère un peu car c'est à partir de là qu'il y a énormément de monde pour nous encourager. Ciutadella, l'Arc de Triomphe, Plaça Catalunya...l'appui du public me donne des ailes et du courage. C'est incroyable comme les gens sont sympas et admirent notre effort.
Les "allez Jordi" et "Venga Jordi" s'enchaînent...je suis surpris de mon humble popularité...il faut dire que je m'efforce d'être expressif en serrant les dents, que je porte un débardeur du Barça et que je choisis de courir sur les côtés de la route plutôt qu'au milieu: en d'autres termes, je fais en sorte pour qu'on scande mon nom. Dans un tel moment, un peu d'égocentrisme fait du bien.
 
Un des moments forts de la course reste la magnifique traversée du Centre Ville avec les Ramblas, la Place de la Cathédrale et la Plaça Sant Jaume. On retrouve d'ailleurs toujours plus ou moins les mêmes autres concurrents car nous avons désormais tous à peu près le même rythme. Nous alternons tous entre course et marche.


Tous ? Non, un petit vieux, trapu avec une longue barbe blanche se déhanche difficilement sur l'asfalte. Il portait un tee shirt noir d'une course de 20 km en Belgique si je crois me souvenir. Il ne marche pas, il court. Lentement, mais sûrement. Je ne l'ai pas vu marcher une seule fois. Curieux personnage.

L'arrivée est proche. Il s'agit maintenant de ne pas flancher. Certains craquent. Une telle Delphine est en pleurs. Nous sommes aux alentours du km 40. Je lui dis en français "courage, on est presque arrivés", elle me répond qu'elle n'arrive plus à courir, qu'elle n'est plus capable de repartir...je lui dis que c'est pas grave, que l'important est de finir, que peu importe si c'est à la course ou à la marche, mais qu'il faut finir.

Prudemment, avec l'arrivée proche, le fait de croiser les athlètes avec une médaille autour du cou qui nous encouragent et nous disent "allez, vous y êtes presque, l'arrivée est juste là", je me dis qu'il vaut mieux marcher un km avant l'arrivée que souffrir de crampes dans les tous derniers hectomètres, là où tout le monde regarde et faire mauvais effet sur la photo finish...

Çà y est ! Je vois la Plaça d'Espanya ! la même que j'avais quitté le coeur gonflé 5 heures plus tôt. Mon périple va prendre fin...je n'y crois pas, je trouve les ressources pour lancer un sprint d'octogénaire. Leslie hurle mon nom dans la foule, je me retourne, la vois, la salue et vais vivre mon triomphe personnel, le moment tant attendu est arrivé.

Pendant la course, surtout vers la fin, je m'étais demandé comment j'allais faire pour passer la ligne. Je m'étais dis, sans trop y croire, que faire la roue ou une roulade avant serait original mais un peu ridicule. Je finis les 195 derniers mètres, j'arrive, je suis à dix mètres, je me contente d'un simple mouvement de bras "de joie".




Je viens de terminer mon premier marathon.



Je suis épuisé mais heureux. Il paraît que je dois boire, alors je bois. J'attends Leslie depuis notre zone réservée aux marathoniens. Elle me félicite, Javier est là aussi. Je m'étire. Après quelques rapides étirements, nous allons chercher mes affaires, nous devons rentrer. Mes jambes me font souffrir. Voir les marathoniens descendre les marches du métro est assez drôle. Çà l'est un peu moins lorsque c'est moi qui doit les descendre mais qu'importe, j'ai l'impression d'avoir mérité mon entrée dans cette secte des marathoniens.


Je ne sais pas alors trop quoi raconter à Leslie de cette aventure du marathon, ni par où commencer. Je me dis que de toute façon, je noterais tout çà par écrit, sur mon blog. Pour ne pas oublier et pour partager (y compris si cela doit être fait près de quatre ans plus tard). C'est maintenant chose faite.


Même si j'aurais espéré réaliser un temps un peu meilleur, je suis vraiment heureux et fier d'avoir vécu un tel moment. Vivement le prochain avec, pourquoi pas, le Marathon de Paris !


http://www.zurichmaratobarcelona.com/mysports/index12.php?e=MB11M&n=Jordi+Aouizerate&r=13190&nt_s1=&ct_s1=08:28:52&nt_s2=03:54:00&ct_s2=09:03:23&nt_s3=07:27:00&ct_s3=09:30:56&nt_s4=01:24:18&ct_s4=09:59:47&nt_s5=02:02:01&ct_s5=10:37:30&nt_s6=02:28:29&ct_s6=11:03:57&nt_s7=03:11:41&ct_s7=11:47:10&nt_s8=03:55:46&ct_s8=12:31:15&nt_s9=04:38:26&ct_s9=13:13:55&nt_s10=&ct_s10=&nt_f=04:55:00&ct_f=13:30:29&tp_f=&k=finish&l=ES&gotostream=false




Unos cuantos meses han pasado desde que escribí la primera parte de mi billete relativo a mi participación a la Maratón de Barcelona (8 meses para ser exacto - casi cuatro años para la traducción y publicación). A pesar del paso del tiempo, espero que esta saga se diferenciara de los remakes del cine, donde la segunda parte es siempre mas decepcionante que las primera.

Sin embargo, si la primera parte de mi maratón resultó ser una agradable sorpresa, la segunda parte me dió a conocer la otra cara de la moneda, el sufrimiento.

Había dejado este billete a la media maratón. Estaba entonces con buen ritmo pero comenzaba a tener hambre durante estaba bajada de la Meridiana. Comienzo en desanimarme y tengo la sensación de ser como un coche que se esta quedando sin gasolina.

Aun así, sigo con mi ritmo. Veo a mi amigo Quino que esta regulando el trafico sobre la Gran Vía, lo saludo. Es un detalle pero ver una cara conocida es reconfortante y ayuda a la moral. Desafortunadamente, este efecto boost es de corte duración.
Bajo ahora la Rambla Prim, me encuentro al km24, todavía no he comido ningún alimento solido desde que salí de mi casa hace ahora mas de 4 horas y siento muy cercano el calambre.

 Bajo el cartel de los 15 miles, me paro por primera vez en el borde de la carretera. Me doy un masaje a la pierna y aprovecha para estirarme un poco pero volver a correr resulta ser muy difícil.

 En el vocabulario de los maratonianos amateurs, el km 32 se caracteriza por ser "el muro". Para mi, no lo sé aun pero me estoy "aplastando" contra este muro desde el km 24.

Alterno carrera y marcha y llego por fin al km 25 (a la altura de Diagonal Mar) al primer puesto de avituallamiento en comida solida.

Me paro allí. Me quedo unos 4-5 minutos para comer frutos secos, cacahuetes, naranjas y tomar mi botella de isotónica. Necesitaba comer. El problema, es volver a correr. He comido tanto que las primeras zancadas me dan nauseas. He evitado vomitarlo gracias a mi sabiduría (y mi cansancio) parándome.

Comencé a correr en 2007. Mi primer recorrido de entrenamiento iba del centro comercial Diagonal Mar hasta la Torre Agbar. Cuatro años después, este mismo trayecto resulta ser un autentico calvario para mi.

Veo una compañera de trabajo, la saludo, menos mal estaba corriendo.
En aquel momento, las apariencias son importantes. Pero cabe reconocer también que todos los pretextos son buenos para pararse...veo a Leslie...me paro de nuevo...estoy a punto de vomitar y sufro terribles calambres.  Me dijeron después que mi aspecto era de pena jejeje.

La subida hacia la Torre Agbar acaba con una media vuelta. Estoy en mi barrio, mi feudo, después de Leslie y Javier, otras caras conocidas me apoyan: Nico, Susana, Lauren y Cecilia...sus ánimos me ayudan pero no estoy en mi mejor día y correr se vuelve cada vez mas difícil.

Es un mal rato, y aunque faltan aun unos 15 kilómetros, es imposible concebir el abandono.

Sé que volveré a ver a Leslie en el frente marítimo, pero aun falta mucho. De hecho, falta este famoso muro del km 30-32...en realidad, este muro ya lo recibí en la cara cinco km antes.

Con calambres, mi paso ha cambiado radicalmente en comparación la mitad de la carrera. Alterno carrera y marcha y he adaptado mi manera de correr para alejar la llegada de los calambres lo mas posible. Muchos otros corredores están en el mismo estado que yo, o incluso peores.

Menos mal, los espectadores en el borde del recorrido no se cansan de animarnos, y esto, a pesar de que los mejores ya hayan llegado desde hace mucho. Se siente bien, pero mi problema, mas que mental o cardio-vascular es ante todo físico (y especialmente muscular). No estoy capaz de correr cinco minutos consecutivos sin tener calambres.

Al llegar en el frente marítimoo (km 30), estoy absorbido por el globo del 4h30 (un globo llevado por un grupo de liebres que marcan el ritmo), intento seguirlos, en vano...malditos calambres.
Intento cambiarme las ideas interesándome por uno de mis compañeros de poca fortuna.
Desde la Diagonal, he notado un corredor asiático apoyado por un grupo de aficionados nipones. Lógicamente, supongo que es japonés.

Seguro de mi mismo, le digo "are you japanese?", comenzamos a conversar en un inglés mas que básico. En efecto, no consigo hacerle entender que he notado que teníamos mas o menos el mismo  ritmo y que quería proponerle correr juntos.
El resultado es el mismo, corremos juntos. Me explica que ya vivió en España, en Bilbao. Estamos en el frente marítimo, y entonces estoy convencido que me esta hablando de MI Bilbao, la calle Bilbao en el Poblenou de Barcelona...de hecho, tras pasar el complejo deportivo de la Mar Bella, le enseño mi calle, esta sorprendido de ver que vivo tan cerca. Es también su primer maratón.
Mas lejos huelo olor de fritura y de paella, me dice que su madre sabe hacerla, que solía hacerla cuando vivían en Bilbao. Entiendo por fin que vivió en el País Vasco, no en mi calle.

Llegando al cruce con la Rambla del Poblenou, me encuentro a Leslie que me anima. Antes había avisado a mi nuevo compañero de carretera japonés que "my wife is close to here and I will stop a little bit", entonces, no se le ocurre nada mejor que saludar educadamente a Leslie, muy sorprendida por el "nice to meet you" de un desconocido venido de Lejano Oriente mientras acababa de pararme 3 metros atrás.

Sobre el carrer Icaria, mientras la carrera va terminando poco a poco, me paro e invito a mi japonés a seguir sin mi...pienso perderlo definitivamente.
Sobre el carrer Marina, debo estirarme. Me faltan aun 8 km que recorrer. Estoy mas ocupado en aliviar mis piernas y disfrutar del momento presente que de estar apresurado en que termine este suplicio.

A partir de la Ciutadela, (km 35), recupero fuerzas, los avituallamientos en comida solida
me sientan bien. Corro mejor y un poco mas seguido. Sin embargo, la trentena de kilómetros ya recorridos pasan factura. Corro a un paso lento pero seguro vigilando mis movimientos para evitar calambres. Estoy domesticando mi cuerpo.
Es suerte que este recuperando un poco mis sensaciones en este momento porque es justamente cuando hay muchísima gente para animarnos. Ciutadela, Arco del Triunfo, Plaça Catalunya...el apoyo del publico me da alas y valentía. Es increíble como la gente puede ser amable y admiran nuestro esfuerzo. Los "allez Jordi" et "venga Jordi" se suceden los unos a los otros...estoy sorprendido por mi humilde popularidad...hay que decir también que trato de ser expresivo apretando los dientes, que llevo una camiseta sin tirantes del Barça y que elijo correr en los lados de la carretera en vez del medio: en otros términos, actuó de tal manera para que se grite mi nombre. En tal momento, un poco de egocentrismo sienta bien.

Uno de los momentos cumbres de la carrera sigue siendo la magnifica travesía del Centro Ciudad con las Ramblas, la Plaça de la Catedral y la Plaça Sant Jaume. Nos volvemos a encontrar mas o menos siempre los mismos competidores porque tenemos entonces todos mas o menos el mismo ritmo. Alternamos todos entre carrera y marcha.

¿ Todos ? No, un viejito jorobado con una larga barba blanca se cantonea difícilmente sobre el asfalto. Llevaba una camiseta negra de una carrera de 20 km en Bélgica. No caminaba, corría. Lentamente, pero seguro. No lo he visto caminar ni una sola vez. Curioso personaje.

La llegada esta cerca. Se trata ahora de no flaquear. Algunos ya no pueden. Una chica francesa llamada Delphine esta llorando. Estamos alrededor del km 40. Le digo en francés "animos, casi hemos llegado", me contesta que ya no puede correr...le digo que no pasa nada, que lo importante es acabar, no importa si es corriendo o caminando, pero que hay que acabar.

Prudentemente, con la llegada cerca, el hecho de cruzar a otros atletas con su medalla alrededor del cuello que nos animan diciendo "vamos, casi habéis llegado, la llegada esta justo allí", pienso que mejor caminar un kilometro antes de la llegada en vez de sufrir un calambre en los últimos hectómetros, allí donde todo el mundo mira y causar un efecto un poco feo en la foto finish de la recta final.

¡ Ya esta ! Veo a la Plaça d'Espanya ! La misma que había abandonado el corazón fuerte cinco horas antes. Mi periplo va a terminar...no me lo creo, encuentro unas ultimas fuerzas para lanzar un esprint de octogenario. Leslie me grita mi nombre entre la muchedumbre, miro hacia atrás, la veo, la saludo y voy a vivir mi pequeño triunfo personal, el momento tan esperado.

Durante la carrera, sobre todo al final, me había preguntado como iba a cruzar la línea de meta. Pensaba, sin creerlo seriamente, que podría hacer una voltereta, que seria bastante original pero un poco ridículo. Termino con los últimos 195 metros, llego, estoy a 10 metros, me contento con un sencillo movimiento de brazo "de alegría".


Acabo de terminar mi primer maratón.


Estoy agotado pero feliz. Dicen que tengo que beber, entonces bebo. Espero a Leslie desde nuestra zona reservada a los maratonianos. Me felicita, mi cuñado Javier esta aquí presente también. Me estiro. Después de unos breves estiramientos, voy a buscar mis efectos personales, tenemos que volver a casa. Mis piernas me duelen. Observar a los maratonianos intentar bajar las escaleras del metro tiene su efecto cómico. Lo es mucho menos cuando el que trata de bajarlas eres tu pero no importa, tengo la sensación de haber merecido mi entrada  en esta secta de los maratonianos.

No sé muy bien lo que contar a Leslie de esta aventura de la maratón, ni por donde empezar. Pienso que de todas maneras, anotaré todo esto por escrito sobre mi blog para no olvidar y compartir (aunque sea casi cuatro años después). Ahora, ya es cosa hecha.

Aunque hubiera preferido realizar un tiempo un poco mejor, estoy realmente muy feliz y orgullos de haber vivido tal momento. Que llegue ya el próximo maratón con, porque no, le Marathon de Paris !
 
 
 

jeudi 1 décembre 2011

Piqué privé de Clasico ? Piqué sin Clasico ?





Depuis plusieurs jours, les médias sont concentrés vers le Clasico du 10 décembre 2011 entre le Real Madrid et le Barça.

Il s'agit du premier contre le deuxième, le champion contre son dauphin de la saison passée, les deux derniers finalistes de la Copa del Rey, il s'agit des deux actuelles meilleures équipes du monde, des deux plus grands rivaux du football espagnol.

Pour livrer cette grande bataille où bien plus que trois points sont en jeu, les deux équipes doivent pouvoir compter sur un maximum de joueurs. La moindre blessure ou suspension pourrait faire pencher la balance d'un côté ou d'un autre.

Dans ces circonstances, les prises de risques sont rares. Dans un passé proche, nous avions vu le Real Madrid jouer avec le règlement et provoquer sciemment le carton jaune d'un joueur suspendu pour un match sans beaucoup d'enjeu, mais disponible pour un match beaucoup plus important.

Hier, les mêmes scènes grotesques se sont répétées. Le défenseur central du Barça, Gerard Piqué, a perdu volontairement du temps au moment de tirer un coup franc. La sanction normale de la part de l'arbitre est de sortir un carton jaune. Ce même carton jaune a pour effet de suspendre le joueur pour le prochain match, mais pas pour le suivant (autrement dit ici, Piqué raterait le prochain match des barcelonais contre Levante mais serait présent pour affronter le Real Madrid).

Le comique de la situation a tenu au fait que tout le monde savait ce qui se tramait, Piqué attendait patiemment que l'arbitre sorte ce carton jaune tant attendu, l'arbitre a esquissé un léger sourire juste avant de sortir le carton jaune, le public et les téléspectateurs commencent eux aussi à être habitués à ces scènes surréalistes d'un joueur qui "réclame" une sanction.

Certaines voix demandent une sanction de deux matches contre Piqué, ce qui aura pour conséquence de lui faire voir le Clasico depuis les tribunes du Santiago Bernabeu de Madrid.

S'il intervient, le Comité de Discipline de la Fédération espagnole peut rajouter ce match de suspension en vertu du récent article 112-3 du Code disciplinaire.
Dans son rapport du match, l'arbitre n'a pas ajouté de mention supplémentaire au fait que Piqué ait reçu un carton jaune pour perte de temps. Pour que Piqué ne joue pas à Madrid, il faut donc que le Comité de discipline se saisisse de l'affaire et c'est tout l'objet des pressions médiatiques venues de Madrid (et dénoncées à Barcelone).

D'autre part, on peut s'interroger sur l'opportunité de sanctionner ces pertes de temps volontaires par une sanction de deux matches. Il est clair que l'objectif de Piqué sur cette action, tout comme celui des madrilènes Xabi Alonso et Sergio Ramos en leur temps (contre l'Ajax d'Amsterdam il y a un an), est de recevoir un carton jaune qui sera synonyme de suspension pour le prochain match mais pas sur le suivant, qui est plus décisif.

Ce qui choque est la façon dont le carton jaune est reçu, de façon explicite et, en quelque sorte, le joueur "manipule" le règlement et "choisit" le moment de sa sanction.

Néanmoins, prendre volontairement un carton jaune est très facile pour un joueur professionnel. Une main "volontaire" entraine aussi un carton jaune, un tacle dangereux aussi. Ne vaut il pas mieux qu'un joueur reçoive un carton jaune suite à une grotesque et hypocrite perte de temps plutôt que d'assister un acte d'antijeu (main volontaire qui empêche le développement d'une action adverse) ou dangereux (au risque de blesser un adversaire) ?

D'autre part, et je pose la question: en quoi provoquer sa propre suspension pour le prochain match constitue une infraction aux règles du football ?

Les polémiques à la veille d'un explosif Real Madrid - FC Barcelone ne font que commencer.






Desde hace ya varios dias, los medias de comunicación tienen la vista hacia el Clasico del 10 de diciembre entre el Real Madrid y el Barça.

Se trata del primero contra el segundo, del campeón contra el subcampeón del año pasado, de los dos finalistas de la ultima Copa del Rey, de los dos actuales mejores equipos del mundo, de los dos maximos rivales del futbol español.

Para esta batalla donde mas de tres puntos estan en juego, los dos equipos cuentan con el maximo de jugadores de su plantilla. La mas minima lesión o suspensión podria tener grandes consecuencias a favor de un bando u de otro.

En estas circunstancias, las tomadas de riesgo son escasas. En un pasado cercano, habiamos visto el Real Madrid "jugar" con el reglamento y provocar a proposito la tarjeta amarilla de un jugador, así suspendido para un partido sin mucho que perder, pero disponible para un partido mucho mas importante.

Ayer, las mismas grotescas escenas se han repetido. El defensor central del Barça, Gerard Piqué, ha perdido tiempo a proposito al momento de jugar una falta. La sanción normal por parte del arbitro es de sacar una tarjeta amarilla. Esta misma tarjeta amarilla tendria como efecto de suspender el jugador para el proximo partido, pero no el siguiente. (es decir que aqui, Piqué se perderia el proximo partido de los barceloneses contra el Levante pero estaria presente para enfrentarse al Real Madrid).

Lo comico de la situación radicó en el hecho de que todo el mundi sabia de que iba la cosa. Piqué estaba esperando pacientemente que el arbitro saqué esta tan esperada tarjeta amarilla, el arbitro esbozó una sonrisa justo antes de sacar la tarjeta amarilla. El publico y los telespectadores comienzan ellos también en estar acostumbrados a estas escenas surrealistas de un jugador que "reclama" una sanción.
Algunas voces piden una sanción de dos partidos contra Piqué, lo que tendria como efecto de hacerle ver el Clasico desde las gradas del Santiago Bernabeu de Madrid.

Si interviene, el Comité de Disciplina de la Real Federación Española de Futbol, puede añadir este partido de suspensión en aplicación del reciente articulo 112-3 del Codigo disciplinario.
En su informe del partido, el arbitro no pusó ninguna mencióm suplementaria al hecho de que Piqué recibió la tarjeta amarilla por perdida de tiempo voluntaria. Para que Piqué no  juegue en Madrid, el Comité de Disciplina tiene que tratar del asunto y por eso se notan tantas presiones mediaticas desde Madrid (y denunciadas en Barcelona).

Ademas, cabe interrogarse sobre la oportunidad de sancionar estas perdidas de tiempos voluntarias con dos partidos. Esta claro que el objetivo de Piqué en esta acción, como lo fue por parte de los madridistas Xabi Alonso y Sergio Ramos en su momento (contra el Ajax Amsterdam hace un año) es de recibir una tarjeta amarilla que sera sinonima de suspension para el proximo partido, pero no para el siguiente que es mas decisivo.

Lo que llama mas la atención es la manera con la que se ha recibido la tarjeta amarilla, de manera explicita y, de alguna manera, el jugador "manipula" el reglamento y "elige" el momento de su sanción.

Sin embargo, recibir a proposito una tarjeta amarilla es muy facil para un jugador profesional. Una mano "voluntaria" esta castigada también con una amonestación, lo mismo para una entrada peligrosa . Entonces, no vale mejor que un jugador reciba una tarjeta amarilla tras una grotesca e hipocrita perdida de tiempo en vez de asistir a un acto poco deportivo (mano voluntaria que impide el desarollo de la acción) o peligroso
(particularmente en cuanto a la integridad fisica del jugador adverso) ?
Para terminar, y pregunto: En que provocar su propia suspensión para el proximo partido constituye una infracción a las reglas del futbol ?
La polemicas a pocos días de un explosivo Real Madrid-FC Barcelona nada mas hacen que comenzar.


samedi 4 juin 2011

The Pep Team Soundtrack





Deux ans...cela fait deux ans que les supporters barcelonais enchaînent les titres et les célébrations. Lorsque cette glorieuse époque terminera (parce que malheureusement, ce moment arrivera un jour ou l'autre), que restera il de toutes ces victoires ?




Des souvenirs, des sensations, des images, mais aussi de la musique. On pourrait alors compiler toutes ces chansons qui ont rythmé les victoires barcelonaises.


C'est l'entraineur Josep Guardiola qui a mis au goût certaines musiques, les avant-matches du Camp Nou ont pris le relais:


La première, et c'est sans doute la plus célèbre, le "Viva la vida" de Coldplay . Il s'agit indiscutablement de l'hymne officieux du Barça de 2008-2009, celui là même qui a remporté le triplé.


Ensuite, quelques instants avant de disputer la finale de la Ligue des Champions 2009 contre Manchester United, à Rome, Guardiola a eu l'idée de motiver son équipe en leur diffusant la vidéo inspirée du film Gladiador. Vous pourrez visualiser ce magnifique court-métrage de 7 minutes en cliquant ici. A la fin de la vidéo, certains auront reconnu l'interprétation du ténor italien Luciano Pavarotti de "Nessun Dorma".


La même année, alors même qu'aucun titre n'avait encore été remporté, l'émission humoristique catalane "Crackovia" lance de façon prémonitoire la chanson du triplé: "Copa, Lliga i Champions", très bientôt entonné par les supporters blaugranas.


La saison suivante, The Killers avec Human sont les successeurs de Coldplay dans les hauts parleurs du vestiaire barcelonais.


La saison 2o10-2011 ne déroge pas à la règle, et cette fois ci c'est le groupe Scissor Sisters avec "Fire with fire" qui est sur le devant de l'affiche. Toutefois, il faut préciser que si cette chanson constitue l'hymne officieux de la dernière saison, dans la droite lignée de ses prédécesseurs (pop en anglais), Leo Messi a révélé que le vestiaire avait aussi un autre titre écouté.


Il s'agit du groupe de rap galicien Delahoja (en collaboration avec les français de Soprano) dont le producteur n'est autre que le gardien remplaçant José Manuel Pinto.


Cependant, s'il est bien un hymne du Barça qui est officiel et toujours présent à travers les années, c'est bien celui-ci.

















Dos años...hace ahora dos años que los aficionados barcelonistas ven sucederse titulos y celebraciones. Cuando esta gloriosa época terminara (porque desafortunadamente, este momento ocurrira algun día u otro), que quedara de todas estas victorias ?





Recuerdos, sensaciones, imagenes, pero también musica. Podriamos entonces compilar todas estas canciones que dieron ritmo a las victorias barcelonistas.





Fue el entrenador Josep Guardiola quién puso de moda algunas canciones, pronto relevado por las previas del Camp Nou :





La primera, y sin ningun lugar a duda la más famosa, el "Viva la vida" de Coldplay. Se trata indiscuteblemente el himno oficioso del Barça de la temporada 2008-2009, ganador del triplete.





Luego, pocos instantes antes de disputar la final de la Liga de Campeones 2009 contra el Manchester United en Roma, Guardiola tuvo la idea de motivar su equipo emitiendo una video inspirada en la pelicula Gladiador. Podreis visualizar este magnifico corto-metraje de 7 minutos dando un clic aqui. Al final del video, algunos reconoceran la interpretación del tenor italiano Luciano Pavarotti de "Nessun Dorma".





El mismo año, aunque todavia ningun titulo habia estado ganado, el programa humoristico catalan "Crackovia" lanza de forma premonitoria la canción del triplete: "Copa, Lliga i Champions", pronto entonado como un lema victorioso por la afición blaugrana.





La temporada siguiente, The Killers con "Human" son los sucesores de Coldplay en los altavoces del vestuario barcelonista.





Lo mismo para la temporada 2010-2011, y esta vez es el grupo Scissor Sisters con "Fire with fire" quien es el protagonista. Sin embargo, cabe precisar que si esta canción constituye el himno oficioso de la última temporada, en la misma linea que sus antecesores (Pop en inglés), Leo Messi reveló que el vestuario tenia también otra banda sonora:





Se trata del grupo de rap gallego Delahoja cuyo productor es el portero suplente José Manuel Pinto.



Sin embargo, si realmente hay un himno del Barça que es oficial y siempre presente a través de los años, es este.

mercredi 16 mars 2011

La douleur est temporaire, la fierté est pour toujours (1)



6 mars 2011. 42 kilomètres 195.


Çà fait depuis plusieurs mois que j'ai ces chiffres en tête. Sur la dernière semaine avant le marathon, comme prescrit dans mon Guide du marathonien, je me suis abstenu de faire de gros efforts et surtout abstenu de faire le moindre entrainement (ceci n'était pas vraiment préconisé mais bon).


Le samedi, je retire mon dossard. Je suis assez surpris et déçu du contenu du sac. Il est vrai que je ne cours pas le marathon pour les petits cadeaux offerts par l'organisation et les sponsors mais je pense que pour 50 € l'inscription, des efforts auraient pu être faits pour offrir aux participants autre chose qu'un simple tee shirt (relativement moche d'ailleurs) et un petit sac.

La veille du Jour J, au soir, Leslie (ma femme), Javier (son frère venu nous visiter et découvrir l'Europe depuis le Mexique) et moi allons au Camp Nou pour voir évoluer la meilleure équipe du moment, le Barça. Le lendemain, c'est d'ailleurs un débardeur aux couleurs du Barça que je porterai. Le petit déjeuner, pris au moins deux heures avant le départ (donné à 8h30 du matin), n'est pas trop lourd. Des céréales, des fruits (pomme et orange), du pain...je suis fin prêt pour le départ.

Dans le métro, au fur et à mesure des stations, nous sommes de plus en plus de marathoniens à prendre place dans les rames et nous y cotoyons d'ailleurs les fêtards qui reviennent à peine du Carnaval de Sitges. Pour me concentrer et me donner du courage, j'ajoute une petite touche lyrique toute personnelle au moment. A ma destination, Plaça d'Espanya, au moment de monter les escaliers et de "découvrir" la place, j'écoute sur mon baladeur Mp3 "Barcelona" , chantés à tue tête par Freddie Mercury et Montserrat Caballé. La Plaça d'Espanya est remplie d'athlètes. Certains, comme les kenyans, s'échauffent, d'autres se prennent en photo, d'autres attendent des amis. Je fais partie de la troisième catégorie. Une fois retrouvés Jelle et Thomas et déposé au vestiaire mon sac, je suis fin prêt pour le départ tant attendu.


Le départ me donne la chair de poule, dans aucune course à laquelle j'ai déjà participé je n'avais vu autant de monde sur le bord de la route. Après un peu plus d'un kilomètre, et après les avoir averti, je ne cherche pas à suivre Jelle et Thomas. Je ferai mon marathon à mon rythme sans prendre le risque de me mettre prématurément dans le rouge. Je ne les reverrai plus jusqu'à l'arrivée. Mes premiers kilomètres sont très prudents, je m'efforce de ne pas courir trop vite, mais les temps que je fais à chaque "kilo" sont plus que bons. Je suis à environ 5 minutes 30 au kilomètre. Je devrais ralentir mais l'excitation du moment me fait aller vite.


Après avoir remonté l'Avenue de Sants, nous faisons un tour du Camp Nou dans lequel je me trouvais quelques heures auparavant. Les kilomètres se succèdent à un rythme très régulier, je cours comme je sais le faire, je prend mes ravitaillements depuis le premier au km 5. J'utilise aussi les éponges pour me rafraîchir. Je sais que ceci n'est que le début d'une très longue et belle course. Je me change les idées en observant aussi bien les marathoniens, certains déguisés comme ce groupe d'allemands, que le public, qui sourit au passage des déguisés.


Après plusieurs ravitaillements et une douzaine de kilomètres parcourus, je me trouve bien dans mon corps et dans ma course. Néanmoins, les liquides sagement avalés commencent à faire effet. Un besoin naturel devient petit à petit une idée fixe. J'irai me soulager entre deux poubelles, mais après Sagrada Familia (pour ne pas faire attendre Leslie et Javier qui doivent m'y attendre) et à un endroit où il y a peu de monde.


Sagrada Familia. Après la Plaça d'Espanya, plus d'une heure après le départ, la foule est au rendez vous. On se croirait au sommet d'un col du Tour de France, j'accélère inconsciemment, je bombe le torse et soulève le visage. Je cherche du regard Leslie. Javier du haut de son mètre 90 ne devrait pas m'échapper. J'ai averti Leslie qu'elle se mette sur le côté droit de la chaussée. Beaucoup de drapeaux, des danois, italiens, japonais, flamands, des pancartes en français et en espagnol aussi...mais pas de Leslie. Je commence à me demander si elle s'est vraiment réveillée, ou alors je l'ai dépassé mais pas vu...non ! Je les vois, les saluent et leur souris.


Mon devoir de ne pas avoir fait attendre Leslie étant fait, je mérite ma récompense et commence ma quête...un endroit où me soulager et à l'abri des regards indiscrets. C'est entre deux poubelles del Carrer Valencia que je trouve mon bonheur. Je peux ainsi reprendre ma marche triomphale vers la Meridiana au bout (et en haut) de laquelle se trouve le 21ème kilomètre, autrement dit, la mi-course. Je me sens encore bien, avec un bon rythme, pas encore trop usé.


Je m'étais demandé si j'allais participer au marathon avec un baladeur Mp3 ou pas. J'ai vite écarté cette possibilité. Une des raisons est d'avoir l'opportunité de surprendre une conversation entre coureurs. L'une d'elle, entendue sur la Meridiana entre un "torero" qui fait forte impression auprès du public et un autre coureur qui est tout surpris lorsqu'à la question de savoir s'où il vient, le torero moustachu lui répond qu'il est italien.

J'ai aussi beaucoup aimé la solidarité des marathoniens: en haut de cette grande avenue qu'est la Meridiana se trouve le kilomètre 20. On y fait alors demi-tour et sont alors distribuées des boissons énergétiques. C'est un beau spectacle celui de ces coureurs (ceux qui ont dépassé le km20) qui se mettent au milieu de la chaussée, lèvent le bras, portent une bouteille de Powerade à peine entamée et la proposent aux concurrents nécessiteux qui n'ont pas encore passé ce km 20 ni reçu de ravitaillement.


Quant à moi, à la mi course, je suis sur de très bonnes bases (2h03 au semi)...mais j'ai très faim et commence à me demander très sérieusement si nous ne serons ravitaillés qu'en eau et Powerade tout au long de ces 42,195 km. Fin de la première partie





6 de marzo 2011. 42 kilometros 195.

Ya tengo varios meses con estas cifras en la cabeza. Durante la ultima semana antes de la maratón, tal como lo aconsejaba mi Guía del maratoniano, me abstuve de realizar el mas minimo entrenamiento (no estaba realmente aconsejado asi pero bueno).


El sabado, voy a recuperar mi dorsal. Estoy bastante sorprendido y decepcionado por el contenido del bolso. Es verdad que no corro la maratón para los regalitos que estan obsequiados por la organización y los patrocinadores pero creo que por 50 € la inscripción, algunos esfuerzos hubieran podido estar hechos para regalarnos otra cosa que una camiseta deportivo sencillita y una bolsita.

El día antes del Dia D, por la noche, Leslie (mi mujer), Javier (su hermano que vinó a visitarnos y descubrir Europa desde México) y yo vamos al Camp Nou para ver el mejor equipo del momento, el Barça. El dia después, es una camiseta sin mangas del Barça que llevaré encima. El desayuno, tomado al menos dos horas antes de la salida (que fue a las 8h30 de la mañana), no es pesado. Cereales, frutas (manzana y naranja), pan...ya estoy listo para la salida.


En el metro, somos cada vez mas maratonianos tomando el relevo a los juerguistas que vuelven del Carnaval de Sitges. Para concentrarme y darme animos, añado una pizca de lirismo personal al momento. A mi destino, Plaça d'Espanya, al subir las escaleras y "descubrir" la plaza, estoy escuchando en mi Mp3 "Barcelona" cantados por Freddie Mercury y Montserrat Caballé. La Plaça d'Espanya esta llena de atletas. Algunos, como los keniatas, se calientan, otros se toman fotos, y otros esperan amigos. Formo parte de la tercera categoria. Una vez encontrados Jelle y Thomas y haber dejado mi bolso al vestuario, por fin estoy listo para la salida tan esperada.


La salida me da piel de gallina, en ninguna carrera en la que ya he participado he visto a tanta gente al borde de la carretera. Después de un poco mas de un kilometro, después de haberles avisado, no intento seguir a Jelle y Thomas. Haré mi maratón a mi propio ritmo sin tomar el riesgo de ponerme prematuramente en rojo. Ya no los volveré a ver hasta la llegada. Mis primeros kilometros son muy prudentes, trato de no correr demasiado rapido, pero los tiempos que realizo en cada "kilo" son mas que buenos. Estoy a mas o menos 5 minutos 30 por kilometro. Deberia ralentizar pero la excitación del momento me hace correr mas rapido.


Tras haber subido la avenida de Sants, damos una vuelta alrededor del Camp Nou en donde me encontraba apenas unas horas antes. Los kilometros se suceden a un ritmo muy regular, corro tal como sé hacerlo, tomo mis avituallamientos desde el km 5. Utilizo también las esponjas para refrescarme. Sé que solo se trata del inicio de una muy larga y bonita carrera. Me cambio las ideas observando tanto a los maratonianos, algunos disfrazados como este grupo de alemanes, que el publico, que sonrie al paso de los disfrazados.


Después de varios avituallamientos y una docena de kilometros recorridos, me encuentro bien en mi cuerpo y en mi carrera. Sin embargo, los liquidos sabiamente ingeridos comienzan a tener su efecto. Esta necesidad natural se hace, poco a poco, una idea fija. Iré a aliviarme entre dos basuras, pero solo después de Sagrada Familia (para no hacer esperar a Leslie y Javier que deben estar esperandome allí) y en un lugar donde hay poca gente.


Sagrada Familia. Después de la Plaça d'Espanya, mas de una hora después de la salida, mucha gente esta presente. Se parece a la cima de un puerto del Tour de France, insconscientemente acelero, saco pecho y levanto la cara. Busco de la mirada a Leslie. Javier, por lo alto de su metro 90 no me lo puedo perder. Avisé a Leslie que se ponga del lado derecho de la calzada. Muchas banderas de daneses, italianos, japoneses, flamencos, letreros en frances y en español también...pero nada de Leslie. Comienzo a preguntarme si realmente se despertó, o igual y ya la pasé sin verla...no ! Los veo, les saludo y les sonrió.


Mi deber de no haber hecho esperar a Leslie estando hecho, merezco mi recompensa y comienzo mi busqueda...un sitio donde aliviarme sin estar visto. Fue entre dos contenedores del Carrer Valencia que encuentro mi felicidad. Asi, ya puedo volver a mi marcha triumfal hacia la Merdiana al final (y a lo alto) de la que se encuentra el 21º kilometro, es decir la media-carerra. Todavia me siento bien, con un buen ritmo, no muy estropeado de momento.


Me habia planteado la posibilidad de llevarme un mp3 conmigo durante la carrera. Rapidamente descarté esta posibilidad. Una de las razones es de tener la posibilidad de escuchar una conversación entre corredores. Una de ella la oí sobre la Meridiana entre un "torero" que hacia mucha impresión entre el publico y otro corredor sorprendido que a la pregunta de saber de donde venia el torero bigoton, ese le contestara que era italiano.


También me gustó mucho la solidadidad de los maratonianos: arriba de este gran eje que es la Meridiana se encuentra el km 20. Entonces, se tiene que dar media vuelta y se distribuyen bebidas energeticas. Que bonito espectaculo el de estos corredores (los que ya pasaron el km20) que se ponen en el medio de la calzada, levantan el brazo y proponen una botella de Powerade apenas bebida para los corredores del sentido contrario que necesitan energia sin haber llegado todavia al avituallamiento.


En cuanto a mi, a la media carrera, estoy con buen ritmo (2h03 a la semi-maratón)...pero tengo mucha hambre y comienzo a preguntar muy seriamente si a lo largo de los 42,195 km, solo habran avituallamientos en liquidos (agua y bebida energetica) o si en algun momento nos daran algo de comer...fin de la primera parte

mardi 1 mars 2011

Quelques pensées à 5 jours du Marathon


Çà y est, on y est presque, je laisse enfin derrière moi plusieurs semaines d'entrainement ainsi que plusieurs centaines de kilomètres parcourus. Je dis enfin car l'attente est longue, et cette date butoir du 6 mars 2011 m'empêche quelque peu de penser à autre chose. Le temps se fait long, surtout si je m'interdit à jouer au foot de peur de me blesser avant le marathon tant attendu. Même chose pour les rollers et j'avoue me poser par deux fois la question de savoir si ce que je vais ingurgiter est recommandé ou pas.


Il ne reste que 5 jours. L'entrainement, le costaud, le vrai, est derrière...ou alors absent. Je suis conscient d'être très loin d'être très bien entrainé. Mais entre ce mois de décembre passé sous le soleil mexicain, et les jours de froid (et soyons honnêtes, de flemme), difficile de respecter les programmes d'entrainements de 18 semaines qui apparaissent sur mon "Guide du marathonien" emprunté à la bibliothèque municipale.


Qu'importe, je ne me suis jamais vraiment bien préparé pour une course avant de la faire, ce qui expliquerait en partie mes résultats très modestes dans toutes les courses auxquelles j'ai participé.


D'un autre côté, je suis conscient que je vis (ou bien que je vais vivre) un moment qui sort de l'ordinaire. Depuis mon enfance, je suis un fan de sport. J'ai malheureusement toujours vécu les joies sportives "par procuration". Dimanche prochain, je ferai partie de l'événement. De spectateur, je passerai acteur. Je n'ai aucune prétention sur le temps car le seul objectif est d'arriver (quelqu'en soit la manière) et de vivre à fond cette expérience.

Certes, j'ai calculé que je devrais faire un temps compris entre 4 heures et 4 heures 30 mais ces calculs vers une distance inconnue sont à peu près de la même précision que ceux de Christophe Colomb à la recherche d'une route vers les Indes.


Il n'empêche, le fameux "mur" des 32 km inspire le respect, et une certaine crainte. On estime que c'est aux alentours du 32e km que l'organisme commence à puiser dans ses réserves de glucogènes pour trouver de l'énergie. L'effet immédiat de ce processus est un terrible coup de barre. Sur le parcours, ce mur se situe sur le front de mer, face au vent et à un endroit sans beaucoup de public. Mais rien ne dit que je ne connaîtrai pas une défaillance bien avant.

Cette part d'incertitude est déstabilisante et excitante à la fois car même si j'ai déjà couru deux semi-marathon mais aussi les 17 km en côte de la Cursa de l'Amistat, les 42,195 km du Marathon de Barcelone sont tout de même autre chose.


Vivement le départ !

Ya casi estamos ! Por fin, dejo atras de mi unas cuantas semanas de entrenamiento y varios centenares de kilometros recorridos. Digo "por fin" porque la espera fue larga, y esta fecha del 6 de marzo 2011 me impide de pensar en otra cosa. El tiempo se hace largo, sobretodo si me prohibo a jugar al futbol temiendo la lesión antes de la maratón tan esperada. Lo mismo para los patines y confieso que comiendo, me pregunto si lo que voy a tragar esta recomendado o no.

Ya no faltan mas de 5 días. El entrenamiento, el fuerte, el verdadero, esta atras...o ausente. Estoy consciente de estar muy lejos de estar muy bien entrenado. Pero entre este mes de diciembre pasado bajo el sol de México, los días de frio (y, seamos honestos, de flojera), dificil de respetar los programas de entrenamiento de 18 semanas que aparecen en mi "Guia del maratoniano" prestado por la Biblioteca municipal.

No importa, nunca antes me he realmente preparado bien antes de hacer una carrera antes de hacerla, lo que explicaria en parte mis resultados muy modestos en todas las carreras en las que he participado.

De otro lado, estoy consciente de que estoy viviendo (o mas bien que voy a vivir) un momento que esta fuera de lo común. Desde mi niñez, soy un aficionado al deporte. Desafortunadamente, siempre he vivido las alegrias deportivas "por procuración". El domingo que viene, formaré parte el evento. De espectador, pasaré a ser actor. No tengo ningun objetivo de tiempo, lo importante siendo llegar como sea y vivir a fondo esta experiencia.

Es verdad que he calculado que deberia realizar un tiempo entre 4 horas y 4 horas 30 pero estos calculos hacia una distancia desconocida son mas o menos de la misma precision que los de Cristobal Colon en rumbo hacia las Indias.

El famoso "muro" de los 32 km inspira el respeto, y cierto temor. Se considera que esta alrededor del km 32 que el organismo comienza en alimentarse en las reservas de glucogeno para producir energia. El efecto inmediato de este proceso es un terrible cansancio. Sobre el recorrido, este muro se situa sobre el frente maritimo, frente al viento y en un sitio sin mucho publico. Pero nada impide a que no falle mucho antes.

Este parte de incertidumbre es desestabilizante pero excitante a la vez, porque por haber corrido ya dos semi-marato pero también los 17 km en cuesta de la Cursa de l'Amistat, los 42,195 km del Maratón de Barcelona son otra cosa.

Ojala comience pronto la carrera !





jeudi 10 février 2011

150 mois plus tard...
























France-Brésil, c'est une grande affiche. C'est d'ailleurs ces deux équipes qui ont été choisies afin de commémorer le centenaire de la FIFA en 2004.

Outre cette rencontre de 2004, ces deux équipes ne s'étaient pas affrontées
sur la pelouse du Stade de France depuis un certain 12 juillet 1998.
12 ans et 6 mois plus tard, force est de constater que les temps ont changé.
Le maillot de l'Equipe de France n'est plus le même, l'équipementier
historique des Bleus Adidas s'est vu détrôné par son concurrent Nike et le match de mercredi est le premier disputé avec l'equipementier américain.

Depuis cette fameuse finale de Coupe du Monde, la France est passée par des hauts (la victoire à l'Euro 2000, les deux Coupes des Confédérations 2001 et 2003, le parcours jusqu'à la finale de la Coupe du Monde 2006) et des bas (les Euro 2004 et 2008 et surtout la Coupe du Monde 2010).

Quant au Brésil, à l'instar des français, il s'agit d'une sélection sur le déclin qui n'effraie plus ses adversaires depuis son titre de champion du monde en 2002.
12 ans et demi plus tard, j'ai essayé jouer au petit jeu des protagonistes qui reviennent sur les lieux du crime...et je n'en est pas trouvé.

Côté brésilien, vieillisants, Ronaldo et Roberto Carlos s'offrent une agréable pré-retraite sous le soleil de Sao Paulo au Corinthians. Quant à Ronaldinho qui a signé cet hiver au Flamengo de Rio, il n'était pas encore connu en 1998. Pour ce qui concerne Robinho, sur le terrain en 2011, s'il fait désormais figure d'ancien, rappelons qu'il n'a intégré l'Equipe du Brésil qu'en 2003.

Chez les français, les seuls joueurs "survivants" de 1998 qui ne soient pas encore retraités du football n'ont plus aucunes aspirations à intégrer l'Equipe de France. La retraite sportive de ces héros de 1998 n'est qu'une question de mois.

Robert Pires peine à s'intégrer à Aston Villa.
Thierry Henry, capitaine des Bleus lors de la dernière Coupe du Monde, joue désormais dans le très faible mais très lucratif championnat des USA aux Red Bulls de New York.
David Trezeguet reste un goleador au sein de l'attaque de l'Hercules d'Alicante.
Patrick Vieira, même si quelque peu en retrait, relève un dernier défi dans l'entrejeu de l'ambitieuse équipe de Manchester City.

On aura pu apercevoir deux protagonistes de la finale de 1998, Zidane et Karembeu, non pas sur la pelouse mais dans les gradins.

Alors, de cette finale de 98, le seul trait d'union serait Laurent Blanc, actuel sélectionneur de l'Equipe de France ?
Non, en 1998 Blanc était suspendu de la finale suite à une injuste expulsion en demi-finale contre la Croatie.

12 ans et demi, déjà une autre époque.


Francia-Brasil, es un gran partido. De hecho, fue este el encuentro el escogido por la FIFA para comemorar en 2004 el centenario de su nacimiento.

Salvo este encuentro del 2004, estos dos encuentros no se habian enfrentados sobre el cesped del Stade de France desde un famoso 12 de julio 1998.
12 años y 6 meses mas tarde, cabe constatar que los tiempos han cambiado.
La camiseta del Equipo de Francia ya no es el mismo. El patrocinador historico de los Bleus Adidas ha dejado su lugar por su gran rival Nike y el partido del miercoles es el primero disputado con el patrocinador estadounidense.

Desde esta famosa final del Mundial, Francia pasó por altibajos (victoria a la Eurocopa 2000, Copa Confederaciones 2001 y 2003, final Mundial 2006 pero también Eurocopa 2004 y 2008 malas y sobretodo Mundial 2010 desastroso).
En cuanto a Brasil, igual que para Francia, se trata de una selección en declive que ya no teme nadie desde su titulo de campeón mundial en 2002.
12 años y medio después, he intentado hacer el jueguito de los protagonistas que vuelven sobre los lugares del crimen...y no he encontrado a ninguno.
Del lado brasileño, envejecimiendose, Ronaldo y Roberto Carlos disfrutan de una pre-jubilación bajo el sol de Sao Paulo en los Corinthians. En cuanto a Ronaldinho que firmó durante este mercato de invierno en el Flamengo de Rio, todavia no estaba conocido en 1998. Robinho, sobre el cesped en 2011, uno de los mas experimentados y capitan de la Seleçao, cabe recordar que integró el equipo de Brasil solo en 2003.
Del lado frances, los unicos "supervivientes" de 1998 no todavia no esten retirados del futbol ya no tienen ninguna aspiración a integrar el Equipo de Francia. El retiro de estos heroes de 1998 solo es cuestion de meses.
A Robert Pires le cuesta integrarse a Aston Villa.
Thierry Henry, capitan de los Bleus durante el ultimo Mundial, juega ahora en la muy floja pero también muy lucrativa Liga estadounidense en los Red Bulls de Nueva York.
David Trezeguet sigue siendo un gran goleador al frente de la delantera del Hercules de Alicante.
Patrick Vieira, aunque un poco mas atras, tiene un ultimo reto en el mediocampo del ambicioso equipo de Manchester City.
Se habra podido notar la presencia de dos protagonistas de esta final de 1998, Zidane y Karembeu, pero no sobre el terreno de juego sino en las gradas.
Entonces, de esta final de 1998, solo Laurent Blanc actual seleccionador de Francia constituiria el vinculo entre este glorioso pasado y el presente ? No, en 1998, Blanc estaba suspendido de la final tras una injusta expulsión en semi final contra Croacia.
12 años y medio, Ya era otra época.

vendredi 21 janvier 2011

L'altre club de la Ciutat


Ce blog est modestement à l'image du traitement médiatique reçu par l'Espanyol Barcelone...un traitement très discret. Alors que son entraineur Mauricio Pochettino fête ses deux ans sur le banc espagnoliste, l'équipe se trouve à mi-parcours à une très bonne 5ème place au classement de la Liga.


Pourtant, tout n'a pas toujours été facile pour "l'autre club de la ville".

Club historique (parmi les 10 fondateurs du championnat d'Espagne), il constitue dans l'imaginaire populaire l'anti-Barça, c'est à dire le club espagnoliste (en opposition au catalaniste Barça), le club de l'ombre qui est vu avec mépris par les voisins du FC Barcelone.

L'ancien président du Barça Joan Laporta n'avait il pas désigné le match opposant son Barça à l'Espanyol (qui a désormais son stade en banlieue, sur les villes de Cornella et El Prat) comme "le derby métropolitain", excluant par cette tournure sémantique le club rival de la ville de Barcelone ?


Avec un palmarès qui se résume à 4 Coupes du Roi (dont deux en 2000 et 2006) et deux finales de la Coupe de l'UEFA perdues toutes deux aux tirs aux buts (1988 et 2007), l'Espanyol ne peut se targuer de disposer de la même popularité que son rival barcelonais.


Ces dernières années ont d'ailleurs alterné entre le bon et le mauvais:

Depuis la finale de Coupe de l'UEFA perdue en 2006 à Glasgow contre le FC Séville, le club a connu une valse des entraineurs (3 en 6 mois à la fin 2008) et a frôlé la relégation en 2e division en mai 2009.


A l'été 2009, deux événements marquent la vie du club. L'inauguration du nouveau stade de Cornella-El Prat et la mort du capitaine Dani Jarque.

Malgré ce coup dur, l'entraineur argentin Mauricio Pochettino parvient à insuffler un état d'esprit vainqueur à l'équipe par un savant mélange de combatifs joueurs argentins et uruguayens (Luis Alonso, Osvaldo, Forlin, Duscher, Datolo etc...), de joueurs expérimentés (Luis Garcia, Kameni, Ivan de la Peña) mais aussi de jeunes joueurs formés au club (Amat, Marquez, Chica, Baena...).


L'équipe semble avoir trouvé son équilibre, un style de jeu et une stabilité dans les résultats. Cinquième à mi-parcours de la Liga, le club présidé par Daniel Sanchez Llibre songe de plus en plus à une première participation à la Ligue des champions. Les derniers résultats
ne leur donnent pas tort.





Este blog es modestamente al imagen del trato mediatico recibido por el Espanyol de Barcelona...un trato muy discreto. Mientras su entrenador Mauricio Pochettino festeja sus dos años sobre el banquillo espanyolista, el equipo se encuentra a media Liga a un excelente quinto lugar.



Sin embargo, todo no ha sido siempre facil para "el otro club de la Ciudad".


Club historico (entre los 10 fundadores de la Liga española), constituye en el imaginario popular el anti-Barça, es decir un club españolista (en oposición al catalanista Barça), el club de la sombra que esta visto con menosprecio por los vecinos del FC Barcelona.


El ex-presidente del Barça, Joan Laporta no designó el partido entre su Barça y el Espanyol (que tiene ahora su estadio en los suburbios, en los municipios de Cornella y El Prat) como el "derbi metropolitano", excluyendo por esta expresión al club rival de la Ciudad de Barcelona ?



Con un palmares reducido a 4 Copas del Rey (dos en 2000 y 2006) y dos finales de la Copa UEFA perdidas las dos en los penaltis (en 1988 y 2006), el Espanyol no puede presumir de la misma popularidad de su rival azulgrana.



Estos ultimos años alternó lo bueno con lo malo:


Desde la final de la Copa UEFA perdida en 2006 en Glasgow contra el FC Sevilla, el club ha tenido muchos entrenadores (3 en 6 meses a finales de 2008) y ha evitado de muy poco el descenso en Segunda División en mayo 2009.



Al verano 2009, dos acontecimientos marcaron la vida del Club.


La inauguración del nuevo estadio de Cornella-El Prat y la muerte del capitan Dani Jarque.


A pesar de este golpe, el entrenador argentino Mauricio Pochettino consigue insuflar un ambiente vencedor al equipo por una sabia mezcla de jugadores argentinos y uruguayos (Luis Alonso, Osvaldo, Forlin, Duscher, Datolo...), de jugadores de experiencia arraigados al Club (Luis Garcia, Kameni, Ivan de la Peña) y jovenes jugadores que vienen de la cantera (Amat, Marquez, Chica, Baena...).


El equipo parece haber encontrado su equilibrio, un estilo de juego y una estabilidad en los resultados. Quinto a media Liga, el club presidido por Daniel Sanchez Llibre sueña cada vez más en una primera participación a la Liga de Campeones. Los ultimos resultados obtenidos no impiden pensarlo.