mardi 1 mars 2011

Quelques pensées à 5 jours du Marathon


Çà y est, on y est presque, je laisse enfin derrière moi plusieurs semaines d'entrainement ainsi que plusieurs centaines de kilomètres parcourus. Je dis enfin car l'attente est longue, et cette date butoir du 6 mars 2011 m'empêche quelque peu de penser à autre chose. Le temps se fait long, surtout si je m'interdit à jouer au foot de peur de me blesser avant le marathon tant attendu. Même chose pour les rollers et j'avoue me poser par deux fois la question de savoir si ce que je vais ingurgiter est recommandé ou pas.


Il ne reste que 5 jours. L'entrainement, le costaud, le vrai, est derrière...ou alors absent. Je suis conscient d'être très loin d'être très bien entrainé. Mais entre ce mois de décembre passé sous le soleil mexicain, et les jours de froid (et soyons honnêtes, de flemme), difficile de respecter les programmes d'entrainements de 18 semaines qui apparaissent sur mon "Guide du marathonien" emprunté à la bibliothèque municipale.


Qu'importe, je ne me suis jamais vraiment bien préparé pour une course avant de la faire, ce qui expliquerait en partie mes résultats très modestes dans toutes les courses auxquelles j'ai participé.


D'un autre côté, je suis conscient que je vis (ou bien que je vais vivre) un moment qui sort de l'ordinaire. Depuis mon enfance, je suis un fan de sport. J'ai malheureusement toujours vécu les joies sportives "par procuration". Dimanche prochain, je ferai partie de l'événement. De spectateur, je passerai acteur. Je n'ai aucune prétention sur le temps car le seul objectif est d'arriver (quelqu'en soit la manière) et de vivre à fond cette expérience.

Certes, j'ai calculé que je devrais faire un temps compris entre 4 heures et 4 heures 30 mais ces calculs vers une distance inconnue sont à peu près de la même précision que ceux de Christophe Colomb à la recherche d'une route vers les Indes.


Il n'empêche, le fameux "mur" des 32 km inspire le respect, et une certaine crainte. On estime que c'est aux alentours du 32e km que l'organisme commence à puiser dans ses réserves de glucogènes pour trouver de l'énergie. L'effet immédiat de ce processus est un terrible coup de barre. Sur le parcours, ce mur se situe sur le front de mer, face au vent et à un endroit sans beaucoup de public. Mais rien ne dit que je ne connaîtrai pas une défaillance bien avant.

Cette part d'incertitude est déstabilisante et excitante à la fois car même si j'ai déjà couru deux semi-marathon mais aussi les 17 km en côte de la Cursa de l'Amistat, les 42,195 km du Marathon de Barcelone sont tout de même autre chose.


Vivement le départ !

Ya casi estamos ! Por fin, dejo atras de mi unas cuantas semanas de entrenamiento y varios centenares de kilometros recorridos. Digo "por fin" porque la espera fue larga, y esta fecha del 6 de marzo 2011 me impide de pensar en otra cosa. El tiempo se hace largo, sobretodo si me prohibo a jugar al futbol temiendo la lesión antes de la maratón tan esperada. Lo mismo para los patines y confieso que comiendo, me pregunto si lo que voy a tragar esta recomendado o no.

Ya no faltan mas de 5 días. El entrenamiento, el fuerte, el verdadero, esta atras...o ausente. Estoy consciente de estar muy lejos de estar muy bien entrenado. Pero entre este mes de diciembre pasado bajo el sol de México, los días de frio (y, seamos honestos, de flojera), dificil de respetar los programas de entrenamiento de 18 semanas que aparecen en mi "Guia del maratoniano" prestado por la Biblioteca municipal.

No importa, nunca antes me he realmente preparado bien antes de hacer una carrera antes de hacerla, lo que explicaria en parte mis resultados muy modestos en todas las carreras en las que he participado.

De otro lado, estoy consciente de que estoy viviendo (o mas bien que voy a vivir) un momento que esta fuera de lo común. Desde mi niñez, soy un aficionado al deporte. Desafortunadamente, siempre he vivido las alegrias deportivas "por procuración". El domingo que viene, formaré parte el evento. De espectador, pasaré a ser actor. No tengo ningun objetivo de tiempo, lo importante siendo llegar como sea y vivir a fondo esta experiencia.

Es verdad que he calculado que deberia realizar un tiempo entre 4 horas y 4 horas 30 pero estos calculos hacia una distancia desconocida son mas o menos de la misma precision que los de Cristobal Colon en rumbo hacia las Indias.

El famoso "muro" de los 32 km inspira el respeto, y cierto temor. Se considera que esta alrededor del km 32 que el organismo comienza en alimentarse en las reservas de glucogeno para producir energia. El efecto inmediato de este proceso es un terrible cansancio. Sobre el recorrido, este muro se situa sobre el frente maritimo, frente al viento y en un sitio sin mucho publico. Pero nada impide a que no falle mucho antes.

Este parte de incertidumbre es desestabilizante pero excitante a la vez, porque por haber corrido ya dos semi-marato pero también los 17 km en cuesta de la Cursa de l'Amistat, los 42,195 km del Maratón de Barcelona son otra cosa.

Ojala comience pronto la carrera !





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