dimanche 17 mai 2009

Ja en tenim un !


Une finale Athletic Bilbao-FC Barcelone n’est pas une finale comme une autre. Ces deux clubs phares de la Liga espagnole ont des points communs mais aussi des divergences qui font de leur confrontation un match à part dans le football espagnol.

Tout d’abord, cette finale de Coupe du Roi constituait une opposition de style. Le type de jeu pratiqué par les basques se base sur un jeu direct, rugueux et aérien, un jeu que l’on peut désigner comme « britannique ». A l’inverse, le jeu des catalans est davantage porté vers la possession du ballon et des passes courtes qui est caractéristique du football « latin ».

De par leur classement, leur fin de saison et leur palmarès récent, les deux clubs sont très différents :
Tout d’abord, le Barça est le leader incontestable de la Liga alors que Bilbao végète dans le ventre mou du championnat.
D’autre part, alors que les basques n’ont plus que cette finale à remporter sans plus rien à gagner ou à perdre en Championnat, le Barça est lancé dans une course aux trois titres majeurs que sont la Coupe du Roi, le Championnat et la Coupe d’Europe.
Enfin, l’Athletic Bilbao attendait de rejouer les premiers rôles depuis 1984, date de leur dernière finale contre le Barça au terme d’un match très houleux alors que les blaugranas ont rempli depuis les vitrines du Museu avec les trophées remportés lors des 25 dernières années.

Néanmoins, comment passer sous silence l’extraordinaire climat de fraternisation entre les deux publics auquel nous avons assisté à Valence mercredi ?
L’Athletic Bilbao et le Barça sont aux yeux des amateurs de football les clubs représentatifs des deux nations historiques au sein de l’Espagne que sont le Pays Basque et la Catalogne.

Il s’agit de deux clubs historiques, qui à eux deux ont remporté la moitié des Coupes d’Espagne, deux clubs qui jusqu’en 2007 arboraient un maillot vierge de tout sponsor, deux clubs qui alignaient mercredi 13 mai une équipe issue en grande partie du centre de formation.

Justement, cette finale de la Coupe du Roi était jouée à Valence, ville-fief des « espagnolistes » du Parti Populaire honnis par les deux publics.
Ces deux publics ne se reconnaissent pas en l’Espagne et encore moins à son plus grand symbole, le Roi Juan Carlos I de Bourbon.

Sifflets à l’arrivée du roi en tribune présidentielle, et bronca générale venant des deux publics basques et catalans lorsqu’a retenti l’hymne espagnol. Pour la petite histoire, le match passait sur la TVE, la chaîne publique espagnole retransmise depuis Madrid, mais aussi par toutes les chaînes autonomiques.

A l’heure des hymnes, alors que toutes les chaînes autonomiques retransmettait l’hymne copieusement sifflé au stade Mestalla de Valence, la TVE n’a rien trouvé de mieux que diffuser des images en direct des publics à Bilbao et à Barcelone. Cet acte de pure censure politique a dès le lendemain eu des répercussions avec le limogeage du directeur des sports de TVE.

Un autre incident ont été l’envoi par un « supporter » de Bilbao d’une canette sur la tête de Dani Alves, le défenseur brésilien du Barça, mais aussi le bras d’honneur de Yaya Touré adressé au public de Bilbao après son but égalisateur.

Heureusement, le pseudo-supporter de Bilbao a été dénoncé à la police par son propre public et Yaya Touré s’est excusé après coup pour son mauvais geste.

L’image qu’on gardera de cette finale c’est celle de Samuel Eto’o qui avait enroulé autour de son coup une écharpe de Bilbao, celle de ces deux publics mélangés et amis ou encore celle d’un premier trophée gagné (victoire du Barça 4-1) qui en attend un autre dès ce week end ?




Una final Athletic-FC Barcelona no es una final cualquiera. Estos dos clubes de la Liga española tienen puntos en común pero también divergencias que hacen de su confrontación un partido a parte dentro del futbol español.

Para comenzar, esta final de la Copa del Rey constituía una oposición de estilo. El tipo de juego practicado por los vascos se basa en un juego directo, rugoso y aéreo, un juego que se podría designar como “británico”. Al contrario, el juego de los catalanes se lleva mas hacia la posesión del balón y pases cortos que son la característica del futbol “latín”.

Por su clasificación, su final de temporada y su palmares reciente, los dos clubes son muy diferentes:
El Barça es el líder incontestable de la Liga mientras que Bilbao queda atrapado en la parte mediana de la clasificación.

De otra parte, mientras que los vascos no tienen mas que esta final por ganar sin esperar ganar ni perder nada mas en la Liga, el Barça esta lanzado en una carrera hacia los tres títulos mayores que son la Copa del Rey, la Liga y la Copa de Europa.
Por fin, el Athletic Bilbao esperaba luchar por un titulo desde 1984, año de su última tumultuosa final ganada contra el Barça cuando los blaugranas han llenado las vitrinas del Museu con los trofeos ganados en estos 25 últimos años.

¿ Sin embargo, como silenciar el extraordinario clima de fraternización entre los dos públicos al que hemos podido asistir el miércoles en Valencia ?
El Athletic Bilbao y el Barça son para los aficionados del futbol los clubes representantes de estas dos naciones históricas dentro de España que son Euskadi y Catalunya.

Se trata de dos clubes históricos que entre los dos han ganado la mitad de las Copas de España, dos clubes que hasta el año 2007 tenían una camiseta virgen de algún patrocinador, dos clubes que alineaban el miércoles 13 de mayo un equipo que provenía en gran parte de la cantera.

Justamente, esta final de la Copa del Rey estuvo jugada en Valencia, ciudad-feudo de los « españolistas » del Partido Popular odiados por los dos públicos.
Estos dos públicos no se reconocen en España y aun menos en su mayor símbolo, el Rey Juan Carlos I de Borbón.

Pitidos a la llegada del Rey en el palco presidencial, y bronca general desde los públicos vascos y catalanes cuando sonó el himno español. Cabe saber que el partido estaba pasaba por la TVE, el canal publico español retransmitido desde Madrid, pero también sobre todos los canales autonómicos.

A la hora de los himnos, mientras que todos los canales autonómicos retransmitían el himno abucheado en el estadio Mestalla de Valencia, la TVE no encontró mejor momento para mostrar en directo imágenes de las aficiones en Bilbao y Barcelona. Este acto de pura censura tuvo al día siguiente sus repercusiones con el despido del director de los deportes de TVE.

Otro incidente fue el envio por parte de un hincha del Bilbao de un lata sobre la cabeza de Dani Alves, el defensor brasileño del Barça, pero también el corte de mangas de Yaya Touré destinado al publico bilbaíno tras su gol del empate.

Por suerte, el pseudo-aficionado de Bilbao estuvo denunciado a la policía por su propio público y Yaya Touré se disculpó después del partido por su mal gesto.

La imagen que guardaremos de esta final es la de Samuel Eto’o que se había puesto alrededor del cuello una bufanda de Bilbao, la de estos dos públicos mezclados y fraternizando, o también la de un primer trofeo ganado (4-1 para el Barça) que espera a otro a partir de este fin de semana ?

samedi 9 mai 2009

Copa, Lliga i Champions


Un vent de folie et d’euphorie plane en ce mois de mai au dessus de la Catalogne. Après neuf mois d’une saison quasi parfaite, des matches remportés avec le spectacle, le talent mais aussi beaucoup de rigueur et d’application, le mois de vérité est arrivé.
Toute la saison, l’entraineur Josep Guardiola l’a dit et répété : « l’équipe joue bien, certes, mais nous n’avons encore rien gagné ».

Pourtant, ce mois de mai s’annonçait terrible pour les joueurs barcelonais. Avec un rythme effréné de deux matches par semaine, les organismes risquaient de marquer le coup en cette fin de saison. Le Barça est encore en course dans les trois compétitions que sont la Coupe du Roi, le Championnat et la Ligue des Champions (voir « Copa, Lliga i Champions » chanté par Crackovia à la fin de cet article).

Si le Barçà est aujourd’hui en mesure de remporter ces trois trophées, il le doit en grande partie à son entraineur, Josep Guardiola, qui durant toute la saison a fait tourner son effectif et a su empêcher que ses joueurs ne perdent de vue l’objectif du triplé ; et ceci, sans jamais sombrer dans l’euphorie après les nombreux triomphes gagnés par les blaugranas cette année.

Samedi 3 mai, le Real Madrid a pour ambition de se rapprocher de leurs rivaux barcelonais. Le stade Santiago Bernabeu de Madrid n’attend que la victoire et pour le Président madrilène Vicente Boluda, il est clair que le Real Madrid a déjà remporté ce match avant même de l’avoir joué.

Une opposition de style, nous l’avions déjà vu lors de l’article précédent (« Que es el Real Madrid ?»). L’orgueil et la volonté des madrilènes a explosé en plein vol face au talent des barcelonais, largement supérieurs aux merengues.
Comble de l’humiliation, l’image de Carles Puyol qui embrasse son brassard de capitaine aux couleurs de la Catalogne après son but ou bien, encore un catalan, Gerard Piqué qui après son but (le sixième) ne peut s’empêcher de montrer à ce public hostile son maillot et l’amour qu’il lui porte.

Résultat final, un historique 6-2 gagné sur le terrain de l’éternel rival et une première célébration samedi soir autour de la fontaine de Canaletes, sur les Ramblas, endroit habituel où se réunissent les supporters du Barça lors des grandes victoires.

Pas le temps de redescendre sur terre car trois jours plus tard, c’est à Londres, sur le terrain de Stamford Bridge que les barcelonais doivent aller chercher la qualification pour la finale de la Coupe d’Europe.
8 jours plus tôt, au match aller, les anglais de Chelsea avait réussi à mettre en échec l’armada offensive des barcelonais (0-0) par un jeu dur et ultra-défensif.

En ce mercredi 6 mai, l’heure est à l’union sacrée. Nombreuses sont les personnes à arborer le maillot bleu et grenat dans les rues de la capitale catalane.
9ème minute de ce match, but du ghanéen de Chelsea Mickael Essien. L’équipe barcelonaise est condamnée à inscrire au moins un but si elle veut poursuivre son parcours en Ligue des Champions. Le Barça garde le ballon, le déplace, cherche la faille au sein de la défense regroupée de Chelsea. Les minutes passent. La frustration augmente à mesure où le chronomètre avance.

Certains se remémorent alors la demi finale de l’année passée. Encore une équipe anglaise (Manchester United), un score de 0-0 au Camp Nou face à une défense regroupée et une magnifique frappe de loin au début du match retour qui sonne le glas des ambitions barcelonaises.

Après l’expulsion injuste du défenseur français du Barça Eric Abidal, le contexte devient franchement défavorable. Jouer à l’extérieur, face à une défense regroupée, un arbitrage qui ne protège pas vraiment les joueurs créatifs et qui plus est avec un joueur en moins, seul un miracle pourrait sauver le Barça.

Un miracle de ceux dont on se souvient plusieurs années plus tard et font partie de la légende de ce grand club. En 1991, José Maria Bakero avait inscrit un but décisif à Kaiserslautern dans la dernière minute du match retour. Cette même saison, le Barça remportait sa première Coupe d’Europe.

Tant que le Barça joue et essaie de marquer ce but décisif, bien qu’improbable, le miracle est possible. A la 93ème minute du match, pendant les arrêts de jeu, Andres Iniesta frappe un ballon qui va se loger dans la lucarne de Petr Cech. Le ballon provoque une onde de choc qui touche d’abord les filets de Chelsea avant de se propager à la vitesse de la retransmission satellite à tous les foyers culés et les bars de Catalogne. J’avoue avoir vécu une minute d’authentique folie, le bar s’est renversé, le dépit a fait place à la joie démesurée et collective. Mes séquelles personnelles : Une blessure au tibia droit pour avoir sauté comme un cabri et avoir choqué contre une chaise du bar mais aussi une voix cassée qui continue à l’être après plus de 72 heures.

Après les dernières interminables minutes des arrêts de jeu, le coup de sifflet final et l’attitude indigne des joueurs de Chelsea qui se plaignaient, eux aussi, de l’arbitrage, le barcelonisme prend possession pour la deuxième fois en quatre jours de Canaletes pour fêter la qualification en finale. Les slogans sont les mêmes qu’il y a trois ans lorsque j’avais été à la rencontre des supporters barcelonais sous la Tour Eiffel avant la finale contre Arsenal.

Partout on ne parle que de cette équipe de rêve, dans la rue, dans les journaux, au travail, les enfants entonnent le refrain de « Copa, Lliga i Champions » et les drapeaux du Barça fleurissent les balcons.

Si tout va bien, le premier titre pourrait tomber dès ce week end si le Real Madrid ne gagne pas contre Valence et que le Barça bat Villareal. « Copa, Lliga i Champions ».




Crackovia: "Copa, Lliga i Champions" où on peut reconnaître les sosies de Josep Guardiola, Carles Puyol, Andrés Iniesta, Samuel Eto'o et du Président Joan Laporta








Crackovia: "Copa, Lliga i Champions" en donde se pueden reconocer a los parecidos a Josep Guardiola, Carles Puyol, Andrés Iniesta, Samuel Eto'o y del Presidente Joan Laporta






Un viento de locura y de euforia flota en este mes de mayo sobre Catalunya. Tras nueve meses de una temporada casi perfecta, partidos ganados con espectáculo, talento pero también mucho rigor y aplicación, el mes de la verdad ha llegado.

Durante toda la temporada, el entrenador Josep Guardiola lo ha dicho y repetido: “El equipo juega bien, pero todavía, no hemos ganado nada”.

Sin embargo, este mes de mayo se presentaba terrible para los jugadores barceloneses. Con este ritmo desenfrenado de dos partidos por semana, las lesiones podían ocurrir causadas por el cansancio en este tramo final de la temporada. El Barça todavía puede realizar el triplete ganando la Copa del Rey, la Liga y la Champions League europea (ver “Copa, Lliga i Champions” cantado por Crackovia arriba de esta traducción).

Si el Barça esta en situación hoy en día de ganar estos tres trofeos, lo debe en gran parte a su entrenador, Josep Guardiola, quien durante toda la temporada ha hecho cambios en su plantilla dando descanso a los titulares y ha impedido que sus jugadores pierden de vista el objetivo del triplete; y esto, sin nunca caer en la euforia tras los numerosos triunfos ganados por los blaugranas esta temporada.

Sábado 3 de mayo, el Real Madrid tiene por ambición de acercarse de sus rivales barceloneses. El Estadio Santiago Bernabeu de Madrid no espera nada más que una victoria y para el Presidente madrileño Vicente Boluda, es obvio que el Real Madrid ya ganó este partido antes de haberlo jugado.

Una oposición de estilo, como ya lo hemos visto en el precedente articulo (“Que es el Real Madrid ?”). El orgullo y la voluntad de los madrileños explotaron en pleno vuelo enfrente al talento de los barceloneses, mucho más superiores a los merengues.

Colmo de la humillación, la imagen de de Carles Puyol, que besa su brazalete de capitán a los colores de Catalunya después de su gol, o también, otro catalán, Gerard Piqué quien después de su gol (el sexto de la noche) no puede impedirse exhibir a este publico hostil su camiseta y el amor que tiene por ella.

Resultado final, un histórico 6-2 ganado sobre el terreno del eterno rival y una primera celebración sábado noche a la fuente de Canaletes, sobre las Ramblas, sitio habitual donde se reúnen los culés tras las grandes victorias.

Sin tiempo para bajar los pies sobre tierra, tres días después, es en Londres, sobre el terreno de Stamford Bridge que los barceloneses tienen que ir a buscar la clasificación para la final de la Copa de Europa.
Ocho días antes, en el partido de ida, los ingleses de Chelsea consiguieron hacer fracasar la armada ofensiva de los barceloneses (0-0) gracias a un juego muy duro y ultra-defensivo.

En este miércoles 6 de mayo, la hora es a la sagrada unión. Numerosas son las personas que llevan puesta la camiseta azulgrana en las calles de la ciudad condal.
Minuto 9, gol del ghanés de Chelsea Mickael Essien. El equipo barcelonés esta condenado a meter al menos un gol si quiere seguir su camino en la Liga de Campeones. El Barça tiene la posesión del balón, lo desplaza, busca el fallo de la defensa agrupada del Chelsea. Los minutos pasan. La frustración aumenta a medida que el cronometro avanza.

Algunos recuerdan entonces la semifinal del año pasado. Otro equipo ingles (Manchester United en 2008), un marcador de 0-0 en el Camp Nou contra una defensa agrupada y un magnifico disparo lejano al principio del partido de vuelta que dificulta las ambiciones barcelonesas.

Tras la expulsión injusta del defensor francés del Barça, Eric Abidal, el contexto se vuelve especialmente desfavorable. Jugar en campo contrario, frente a una defensa agrupada, un arbitraje que no protege realmente a los jugadores creativos y, por encima, con una jugador menos, sólo un milagro puede salvar el Barça.

Un milagro de los que uno se acuerda años después y que forman parte de la leyenda de este gran club. En 1991, José Maria Bakero inscribió un gol decisivo en Kaiserslautern al último minuto del partido de vuelta. En esta misma temporada, el Barça ganó su primera Copa de Europa. Mientras el Barça juega e intenta marcar este gol decisivo, aunque poco probable, el milagro es posible.

Al minuto 93 del partido, o sea en el tiempo añadido, Andrés Iniesta dispara el balón que se mete en la escuadra de Petr Cech. El balón provoca una onda de choque que toca primero la red del Chelsea antes de propagarse a la velocidad de la retransmisión satélite a todos los hogares culés y los bares de Catalunya. Admito haber vivido un minuto de autentica locura, el bar se volcó, el despecho dio lugar a una felicidad desmesurada y colectiva. Mis secuelas personales: Una pequeña lesión al tibia derecho por haber saltado como un cabrito y haber chocado contra una silla y también de haber tenido la voz apagada durante más de 24 horas.

Después de los últimos interminables minutos del tiempo añadido, el pitido final y la actitud indigna de algunos jugadores del Chelsea que se quejaban, ellos también, del arbitraje, el barcelonismo vuelve a tomar posesión por segunda vez en cuatro días de Canaletes para festejar la clasificación para la final. Los cantos son los mismos que hacen tres años cuando fui al encuentro de los aficionados barceloneses bajo la Torre Eiffel antes de la final contra el Arsenal.

Por todos lados, sólo se habla de este equipo de ensueño, en la calle, en los periódicos, al trabajo, los niños cantan el estribillo “Copa, Lliga i Champions” y las banderas del Barça enflorecen los balcones.

Si todo va bien, el primer titulo podría caer ya en este fin de semana si el Real Madrid pincha contra el Valencia y que el Barça vence contra la Villareal…”Copa, Lliga i Champions”.