vendredi 21 janvier 2011

L'altre club de la Ciutat


Ce blog est modestement à l'image du traitement médiatique reçu par l'Espanyol Barcelone...un traitement très discret. Alors que son entraineur Mauricio Pochettino fête ses deux ans sur le banc espagnoliste, l'équipe se trouve à mi-parcours à une très bonne 5ème place au classement de la Liga.


Pourtant, tout n'a pas toujours été facile pour "l'autre club de la ville".

Club historique (parmi les 10 fondateurs du championnat d'Espagne), il constitue dans l'imaginaire populaire l'anti-Barça, c'est à dire le club espagnoliste (en opposition au catalaniste Barça), le club de l'ombre qui est vu avec mépris par les voisins du FC Barcelone.

L'ancien président du Barça Joan Laporta n'avait il pas désigné le match opposant son Barça à l'Espanyol (qui a désormais son stade en banlieue, sur les villes de Cornella et El Prat) comme "le derby métropolitain", excluant par cette tournure sémantique le club rival de la ville de Barcelone ?


Avec un palmarès qui se résume à 4 Coupes du Roi (dont deux en 2000 et 2006) et deux finales de la Coupe de l'UEFA perdues toutes deux aux tirs aux buts (1988 et 2007), l'Espanyol ne peut se targuer de disposer de la même popularité que son rival barcelonais.


Ces dernières années ont d'ailleurs alterné entre le bon et le mauvais:

Depuis la finale de Coupe de l'UEFA perdue en 2006 à Glasgow contre le FC Séville, le club a connu une valse des entraineurs (3 en 6 mois à la fin 2008) et a frôlé la relégation en 2e division en mai 2009.


A l'été 2009, deux événements marquent la vie du club. L'inauguration du nouveau stade de Cornella-El Prat et la mort du capitaine Dani Jarque.

Malgré ce coup dur, l'entraineur argentin Mauricio Pochettino parvient à insuffler un état d'esprit vainqueur à l'équipe par un savant mélange de combatifs joueurs argentins et uruguayens (Luis Alonso, Osvaldo, Forlin, Duscher, Datolo etc...), de joueurs expérimentés (Luis Garcia, Kameni, Ivan de la Peña) mais aussi de jeunes joueurs formés au club (Amat, Marquez, Chica, Baena...).


L'équipe semble avoir trouvé son équilibre, un style de jeu et une stabilité dans les résultats. Cinquième à mi-parcours de la Liga, le club présidé par Daniel Sanchez Llibre songe de plus en plus à une première participation à la Ligue des champions. Les derniers résultats
ne leur donnent pas tort.





Este blog es modestamente al imagen del trato mediatico recibido por el Espanyol de Barcelona...un trato muy discreto. Mientras su entrenador Mauricio Pochettino festeja sus dos años sobre el banquillo espanyolista, el equipo se encuentra a media Liga a un excelente quinto lugar.



Sin embargo, todo no ha sido siempre facil para "el otro club de la Ciudad".


Club historico (entre los 10 fundadores de la Liga española), constituye en el imaginario popular el anti-Barça, es decir un club españolista (en oposición al catalanista Barça), el club de la sombra que esta visto con menosprecio por los vecinos del FC Barcelona.


El ex-presidente del Barça, Joan Laporta no designó el partido entre su Barça y el Espanyol (que tiene ahora su estadio en los suburbios, en los municipios de Cornella y El Prat) como el "derbi metropolitano", excluyendo por esta expresión al club rival de la Ciudad de Barcelona ?



Con un palmares reducido a 4 Copas del Rey (dos en 2000 y 2006) y dos finales de la Copa UEFA perdidas las dos en los penaltis (en 1988 y 2006), el Espanyol no puede presumir de la misma popularidad de su rival azulgrana.



Estos ultimos años alternó lo bueno con lo malo:


Desde la final de la Copa UEFA perdida en 2006 en Glasgow contra el FC Sevilla, el club ha tenido muchos entrenadores (3 en 6 meses a finales de 2008) y ha evitado de muy poco el descenso en Segunda División en mayo 2009.



Al verano 2009, dos acontecimientos marcaron la vida del Club.


La inauguración del nuevo estadio de Cornella-El Prat y la muerte del capitan Dani Jarque.


A pesar de este golpe, el entrenador argentino Mauricio Pochettino consigue insuflar un ambiente vencedor al equipo por una sabia mezcla de jugadores argentinos y uruguayos (Luis Alonso, Osvaldo, Forlin, Duscher, Datolo...), de jugadores de experiencia arraigados al Club (Luis Garcia, Kameni, Ivan de la Peña) y jovenes jugadores que vienen de la cantera (Amat, Marquez, Chica, Baena...).


El equipo parece haber encontrado su equilibrio, un estilo de juego y una estabilidad en los resultados. Quinto a media Liga, el club presidido por Daniel Sanchez Llibre sueña cada vez más en una primera participación a la Liga de Campeones. Los ultimos resultados obtenidos no impiden pensarlo.


jeudi 6 janvier 2011

Thuram, Abidal, même combat



















Le 8 juillet 1998, c'est un protagoniste inhabituel qui a endossé le rôle de sauveur de la patrie.

Rappelez vous, en demi finale de la Coupe du Monde contre la Croatie, Lilian Thuram marquait deux buts qui propulsaient la France en finale.

Le 5 janvier 2011, Eric Abidal inscrit le but de la qualification du Barça contre l'Athletic en huitième de finale de la Coupe du Roi.

Quels sont les points communs entre ces deux moments ?

Tout d'abord, les buts inscrits par Thuram et Abidal sont décisifs dans la course à la qualification. Le but d'Abidal assure la qualification contre l'Athletic Bilbao pour les quarts de finale de la Coupe du Roi (0-0 au Camp Nou et 1-1 à San Mames). Le parcours vers la finale de la Coupe du Roi (contre le Real Madrid ?) semble s'être considérablement dégagé.
Quant au but de Thuram, il évite l'élimination de la France aux portes de la finale de SA Coupe du Monde, ce qui aurait été une catastrophe pour le football français.
Ensuite, on peut distinguer des similitudes entre les deux joueurs. Ce sont des joueurs qui dans toute leur carrière n'ont marqué que très peu de buts. Ainsi, en 142 sélections étalées sur douze ans, Thuram ne marqua que 2 buts, ce fameux 8 juillet 1998 contre la Croatie. Abidal n'a encore jamais marqué en équipe de France et n'a inscrit ce soir que son deuxième but depuis qu'il est professionel (soit depuis 10 ans).
Ce très faible nombre de buts inscrit s'explique par le fait que ces deux joueurs sont des défenseurs. Ils évoluent davantage sur les côtés (à gauche pour Abidal, à droite pour Thuram) mais s'avèrent aussi être d'excellents défenseurs centraux.

Mais ce n'est pas tout, outre le fait d'avoir des origines antillaises (respectivement de la Guadeloupe et de la Martinique), Lilian Thuram et Eric Abidal connaissent une trajectoire quelque peu parallèle: après avoir lancé leurs carrières (avec quelques années de différence) à l'AS Monaco, les deux joueurs ont coïncidé pendant la saison 2007-2008 sous le maillot du Barça, mais aussi sous le maillot de l'Equipe de France.

Au moment de lire ces lignes, vous trouverez peut être ces points communs tirés par les cheveux (Thuram et Abidal portent la même "coupe de cheveux"), mais admettez que la soirée connue par Abidal ce soir contre Bilbao rappelle étrangement celle connue par Thuram contre la Croatie, non ?
El 8 de julio 1998, fue un protagonista inhabitual quien desempeñó el papel de salvador de la patria. Acuerdense, en semi final del Mundial contra Croacia, Lilian Thuram marca dos goles que envian Francia en la final.
El 5 de enero 2011, Eric Abidal mete el gol de la clasificación del Barça contra el Athletic Bilbao en octavos de final de la Copa del Rey.
¿ Cuales son los puntos en comun entre estos dos momentos ?
Para empezar, los goles metidos por Thuram y Abidal son decisivos en la carrera hacia la clasificación. El gol de Abidal contra Bilbao asegura el pase a los cuartos de final (0-0 en el Camp Nou y 1-1 en San Mames). El recorrido hacia la final de la Copa del Rey (contra el Real Madrid?) parece haberse bastante despejado.
En cuanto al gol de Thuram, evita la eliminación de Francia a las puertas de la final de SU Copa del Mundo (que organizaba), lo cual hubiera resultado ser una catastrofe para el futbol frances.
Luego, se pueden destacar semejanzas entre los dos jugadores. Durante toda su carrera deportiva, han metido muy pocos goles. En 142 selecciones y doce años con Francia, Thuram metió sólo dos goles, aquel famoso 8 de julio 1998 contra Croacia.
Abidal todavia no ha goleado con la Selección gala y metió esta noche solo su segundo gol desde que es profesional (o sea desde hace 10 años).
Este numero tan bajo se explica por el hecho de que se trate de dos defensores. Se situan mas en los lados (a la izquierda para Abidal y a la derecha para Thuram) pero resultan también ser excelentes como defensores centrales.
Pero no es todo, excepto de que los dos son de las Antillas (respetivamente de Guadalupe y de la Martinica), Lilian Thuram y Eric Abidal conocen una trayectoria parecida: después de haber iniciado su carrera en Monaco (con algunos años de diferencia), los dos jugadores coincidieron durante la temporada 2007-2008 en el FC Barcelona, y también en la Selección francesa.
Mientras estais leyendo estas lineas, a lo mejor encontrareis que estos puntos en comun resultan ser simples casualidades, pero admitid que la noche de Abidal de esta noche contra el Bilbao recuerda extrañamente la que hizó de Thuram el heroe de una noche contra Croacia, no ?