mardi 11 août 2009

¿ Y ahora, que ?


La saison 2008/2009 restera pour l’éternité comme une saison historique pleine de succès. Trois compétitions majeures disputées, trois trophées. Pourtant, qui se rappelle maintenant que le parcours des blaugranas n’a pas toujours été facile ? Certaines défaites ou victoires longues à se dessiner ont donné bien des sueurs froides et du suspense aux culés.

Le démarrage difficile en Championnat

Après la facile qualification du Barça en Ligue des Champions contre le Wisla Cracovie (voir billet du 14 août 2008 « Repartir sur de bonnes bases ») les deux premiers matches de championnat ont été des échecs contre des rivaux modestes (défaite 1-0 contre Numancia et 0-0 à domicile contre Santander).

Le Clasico de décembre sous le déluge

C’est alors qu’a suivi une impressionnante série de victoires, aussi bien en Championnat qu’en Coupe d’Europe. Le 13 décembre, c’était le grand Clasico, le match aller entre le Barça et le Real Madrid. Sous une pluie battante et face à des madrilènes dominés, le Barça ne trouve pas la faille. Les catalans butent continuellement sur les buts adverses. Samuel Eto’o va même rater un pénalty et ce n’est qu’à la 83ème minute que les blaugranas ouvrent le score avant que Lionel Messi ne libère les barcelonais dans les arrêts de jeu (2-0).

Février 2009, le doute s’installe

S’il fallait en trouver une, il ne fait aucun doute que la plus grande période de doute des barcelonais se trouve pendant le mois de février. Les victoires qui s’enfilaient alors comme des perles à un collier font place à des matches nul : 2-2 contre le Bétis Séville le 14 février et surtout, le match aller des 1/8ème de finale de la Ligue des Champions où le Barça a été dominé par les lyonnais en première mi-temps avant de se reprendre et d’égaliser par le biais de Thierry Henry (1-1 le 24/02). Pire les premières défaites depuis l’été apparaissent.

Le 1er mars, c’est l’Atletico Madrid qui renverse la situation au terme d’un match offensif et spectaculaire et l’emporte 4-3 contre les blaugranas.

Les derby contre l’Espanyol

Dix jours auparavant, à la surprise générale, les spectateurs du Camp Nou assistent le 21 février à la défaite du Barça contre la lanterne rouge qui n’est autre que…l’Espanyol de Barcelone ! Face à une défense organisée et agressive et à 10 contre 11 après l’expulsion de Seydou Keita à la demi-heure, le Barça s’incline 2-1.

Cette équipe de l’Espanyol aura d’ailleurs posé beaucoup de problèmes aux joueurs de Josep Guardiola puisque le 27 septembre 2008, c’est grâce à un pénalty de Leo Messi à la 95ème minute que les bleus et grenats battent leurs rivaux de l’Espanyol (2-1).

Le 29 janvier, les deux clubs barcelonais s’affrontent dans le cadre des quarts de finale de la Coupe du Roi. Le 0-0 du match aller à Montjuïc obligeait les joueurs du Barça à gagner le retour, ce qui ne semblait qu’une formalité lorsqu’à la 56ème minute du match, Gerard Piqué inscrivait le 3-0 pour le Barça. Les blanquizules de l’Espanyol devaient remonter trois buts pour se qualifier. Deux frappes lointaines mal négociées par le gardien remplaçant Pinto donnaient l’espoir aux espanyolistes (3-2 à la 69ème minute). Finalement, dans la douleur, le Barça se qualifiait pour les demi finales.

Le bluff de Pinto et la qualification à Majorque

Au tour suivant, le Barça bat sans trop de problèmes au match aller Majorque 2-0. Les joueurs des Iles Baléares sont contraints à l’exploit lors du match retour à Son Moix le 11 mars.

Ce jour là, le Barça a frôlé l’élimination qui aurait sans doute eu des conséquences fâcheuses pour le reste de la saison. Pourtant, une minute fatidique a changé le cours de cette saison, ce qui aura eu un effet papillon (voir le billet du 4 avril « l’efecte papallona »). Sur un jeu d’intimidation, Pinto arrête un pénalty qui aurait propulsé les baléares en finale de la Coupe du Roi. Cette parade relança alors les catalans qui égaliseront en fin de match (1-1).

Les débuts de finale délicats

Il est vrai que les deux finales disputées ont provoqué beaucoup d’anxiété pour les supporters barcelonais. Les basques de l’Athletic Bilbao semblait bien partis dans leur finale de Coupe du Roi en ouvrant le score après dix minutes de jeu et avant de sombrer et d’encaisser 4 buts.

Dix minutes, c’est le temps qui s’est écoulé pendant la finale de la Ligue des champions contre Manchester United entre le coup d’envoi et l’ouverture du score par Samuel Eto’o. Entre temps, Cristiano Ronaldo aura eu le temps de se montrer dangereux et de mettre à contribution le gardien Victor Valdes. Après le but de Eto’o, le Barça n’a plus vraiment été mis en danger.

Stamford Bridge, où comment passer de l’Enfer au Paradis en une seconde

Néanmoins, si l’on devait ne serait ce que retenir un seul match, LE match de la souffrance de cette saison 2008/2009, nul doute que ce match est la demi finale retour de la Ligue des Champions sur le terrain de Chelsea.

Après un match nul et vierge au match aller à Barcelone, les choses commencent mal pour les barcelonais qui encaissent un but dès la neuvième minute d’une frappe limpide du ghanéen Mickael Essien.

La défaite est interdite pour les joueurs de Guardiola, sous peine de voir s’écrouler le rêve d’un triplé historique, Coupe d’Espagne, Championnat, Coupe d’Europe. Les minutes passent mais le Barça n’égalise pas. Le but égalisateur tant attendu des catalans devient beaucoup plus improbable après la sévère expulsion d’Eric Abidal, le défenseur français des bleus et grenats. Et pourtant, à une demi heure de la fin, avec un joueur en moins, il ne faut plus se poser de questions, il faut prendre des risques pour marquer un but qui serait synonyme de finale à Rome contre Manchester United.

En pareille situation, les joueurs de Chelsea gagnent du temps et profitent des espaces laissés par les barcelonais lors de dangereuses contre-attaques. On a l’habitude de comparer le football à une religion et à y imaginer des « dieux du football » là où un rationaliste n’y verrait que du hasard ou du talent.

Alors que le but d’Emil Kostadinov avait été pour les supporters français un coup de poignard dans le dos lors du dernier match de qualification pour la Coupe du Monde 1994, une frappe limpide sous la barre de Bernard Lama qui fait mouche à la dernière seconde, le but de Iniesta a dégagé sur toute la superficie de la Catalogne une onde de choc qui s’est étalé à tous les foyers « culés » et qui se résume en un mot : « AAAAAAAAAAHHHHHH !!!!!!!»
C’est un cri de trois minutes qui mêle folie, soulagement, joie et défoulement que nous avons tous eu l’honneur de pousser en cette 93ème minute de la demi finale retour entre Chelsea et le FC Barcelone. S’il est vrai que nous avons été alors plusieurs à souffrir pendant les jours suivants d’aphonie, ce cri aura été à la hauteur du stress et de la souffrance subie pendant ce match historique.

En ce mardi 11 août 2009, une nouvelle saison va débuter. S’il est vrai qu’il sera difficile de faire mieux voir aussi bien que lors de la saison précédente, un dernier titre reste à conquérir, le trophée de champion du monde des clubs et surtout, le rêve de tous culé, une victoire en finale de Ligue des Champions le mai 2010 sur la pelouse du stade Santiago Bernabeu de Madrid. D’ici là, le Barça et ses supporters peuvent s’attendre à un parcours semé de difficultés, avec la gloire à la fin de ce long chemin ?




La temporada 2008/2009 quedara por la eternidad futbolística como una temporada histórica y exitosa. Tres competiciones mayores disputadas, tres trofeos. ¿ Sin embargo, quien se acuerda ahora que el recorrido de los blaugranas no ha sido siempre fácil ? Algunas derrotas o victorias largas en hacerse dieron sustos y suspenses a los “culés”.

El difícil arranque en Liga

Tras la fácil clasificación del Barça en Liga de Campeones obtenida contra el Wisla de Cracovia (ver el billete del 14 de agosto 2008 “Repartir sur de bonnes bases”) los dos primeros partidos de Liga fueron fracasos contra rivales modestos (derrota 1-0 contra Numancia y 0-0 en casa contra Santander).

El Clasico de diciembre bajo diluvio

Fue justamente en este momento que el Barça comenzó una impresionante serie de victorias, tanto en Liga que en Copa de Europa. El 13 de diciembre, fue el gran Clasico, el partido de ida entre el Barça y el Real Madrid. Bajo la tormenta y frente a unos madrileños dominados, el Barça no encuentra el hueco. Los catalanes topan constantemente contra la portería adversa. Incluso Samuel Eto’o falló un penalti y no fue hasta el minuto 83 que los blaugranas abrieron la lata antes que Lionel Messi libere a los barcelonistas en el tiempo añadido (2-0).

Febrero 2009, la duda se instala

Si se tuviera que destacar uno, no cabe duda de que el mayor periodo de duda de los barcelonistas se encuentra durante el mes de febrero. Las victorias que se sucedían dieron lugar a los empates: 2-2 contra el Betis Sevilla el 14 de febrero y sobretodo, el partido de ida de los octavos de final de la Liga de Campeones donde el Barça ha sido dominado por los jugadores de Lyon en la primera parte antes de recuperarse y empatar por medio de Thierry Henry (1-1 el 24/02). Peor, las primeras derrotas desde el verano aparecen.

El 1er de marzo, fue el Atletico de Madrid quien dio un giro al marcador tras un partido ofensivo y espectacular ganado por los colchoneros 4-3.

Los derbies contra el Espanyol

Diez días antes, a la sorpresa general, los espectadores del Camp Nou presencian el 21 de febrero la derrota del Barça contra el colista que no es nadie mas que…el Espanyol de Barcelona ! Frente a una defensa organizada y agresiva, y jugando a 10 contra 11 tras la expulsión de Seydou Keita a los 30 minutos, el Barça pierde 2-1.

Este equipo del Espanyol habrá causado muchos problemas a los jugadores de Josep Guardiola ya que el 27 de septiembre 2008, fue gracias a un penalty de Leo Messi al minuto 95 que los azulgranas vencen sus rivales del Espanyol (2-1).

El 29 de enero, los dos clubes barceloneses se enfrentan en el marco de los cuartos de final de la Copa del Rey. El 0-0 del partido de ida en Montjuïc obligaba a los jugadores del Barça vencer en la vuelta, lo que ya era solo mero tramite cuando al minuto 56, Gerard Piqué ponía el marcador a 3-0 a favor del Barça. Los blanquiazules del Espanyol debían remontar tres goles para clasificarse. Dos disparos lejanos engañan al portero suplente Pinto y dieron la esperanza a los espanyolistas (3-2 al minuto 69).
Finalmente, con dificultad, el Barça se clasificaba para las semi finales.

La fantasmada de Pinto y la clasificación en Mallorca

A la ronda siguiente, el Barça ganó sin muchos problemas en la ida contra Mallorca (2-0). Los jugadores de las Islas Baleares están condenados al éxito en el partido de vuelta en el Estadio de Son Moix el 11 de marzo.

Ese dia, el Barça vio de cerca la eliminación que seguramente hubiera tenido consecuencias nefastas para el resto de la temporada. Sin embargo, un minuto fatídico cambió el rumbo de la temporada, lo que habra producido un efecto mariposa (ver el billete del 4 de abril 2009 “l’efecte papallona”). Gracias a un juego de intimidación, Pinto para un penalti que hubiera propulsado a los baleares en final de la Copa del Rey. Esta parada relanzó entonces a los catalanes que empataron al final del partido (1-1).

Unos inicios de final delicados

Es verdad que las dos finales disputadas provocaron mucha ansiedad para los aficionados barcelonistas. Los vascos de l’Athletic Bilbao parecían dirigirse a la victoria en la final de la Copa del Rey marcando el primer gol a los 10 minutos de juego antes de hundirse y de encajar cuatro goles.

Diez minutos, fue el tiempo que pasó en la final de la Liga de Campeones contra Manchester United entre el pitido inicial y la apertura del marcador por Samuel Eto’o. Mientras tanto, Cristiano Ronaldo habrá tenido tiempo para hacer peligrar la portería de Victor Valdes. Después del gol de Eto’o, el Barça ya no estuvo realmente en peligro.

Stamford Bridge, el pase del Infierno al Paraíso en un segundo

No obstante, si se tuviera que destacar un solo partido, EL partidazo del sufrimiento de esta temporada 2008/2009, no cabe duda de que este partido es la vuelta de la semi final de la Liga de Campeones sobre el terreno del Chelsea.

Después de un empate 0-0 en casa en la ida, las cosas comienzan mal para los barcelonistas que ya reciben un gol al minuto 9 de un disparo potente del ghanés Mickael Essien.

La derrota esta prohibida para los jugadores de Guardiola. Esto haria esfumarse los sueños de un histórico triplete: Copa de España, Liga y Copa de Europa. Los minutos pasan pero el Barça no empata. El gol del empate tan esperado se vuelve cada vez mas improbable con la severa expulsión de Eric Abidal, el defensor francés de los blaugranas.

Sin embargo, a media hora del final, con un jugador menos, ya no es hora de pensar, hay que arriesgarse para meter el gol decisivo que seria sinónimo de final en Roma contra Manchester United.

En semejante situación, los jugadores de Chelsea dejan pasar el tiempo y aprovechan de los espacios dejados por los barcelonistas con peligrosos contra-golpes. Estamos acostumbrados de comparar el fútbol a una religión y imaginar “dioses del futbol” donde un racionalista solo vería casualidad o talento.

Mientras que el gol de Emil Kostadinov fue para los aficionados franceses un puñal en la espada durante el ultimo partido de clasificación para el Mundial 1994, un disparo nítido que se mete por debajo del travesaño de Bernard Lama al ultimo secundo, el gol de Iniesta despejó sobre toda la superficie de Catalunya una onda de choque que se propagó a todos los hogares culés y que se resume a una sola palabra: « AAAAAAAAAAHHHHHH !!!!!!!»

Es un grito de tres minutos que mezcla locura, alivio, felicidad y liberación nerviosa que todos tuvimos el honor de dar en este minuto 93 de la vuelta de la semi final entre Chelsea y el FC Barcelona. Si es verdad que fuimos varios entonces en sufrir durante los días siguientes de afonía, este grito habrá sido a la altura del estrés y del sufrimiento dado por este partido histórico.

En este martes 11 de agosto, una nueva temporada va a comenzar. Resultara difícil de hacer algo mejor o tan bueno como en la temporada anterior, pero falta un titulo en conquistar, el trofeo de campeón del mundo de clubes y sobretodo, el sueño de todo culé, una victoria en la final de la Liga de Campeones 2010 sobre el césped del estadio Santiago Bernabeu de Madrid. Mientras tanto, el Barça y sus aficionados pueden esperarse a un recorrido lleno de dificultades, con gloria al final de este largo camino ?