vendredi 12 septembre 2008

Dues dones d'excepció


Deux femmes d’exception ont particulièrement attiré mon attention pendant ces Jeux Olympiques.

Par le fruit du hasard, elles excellent toutes les deux juchées sur un vélo.

La première a échoué d’un rien dans sa quête de médaille olympique, la deuxième l’a obtenue in extremis.

Je vous avoue que la 4ème place obtenue par Jeannie Longo Ciprelli le 9 août sur le parcours du contre la montre tracé sur la Grande Muraille de Chine m’a donné envie de lui rendre un modeste hommage par ces quelques lignes.

1 seconde.

Il aura manqué une seconde pour que notre Jeannie Longo nationale remporte une énième place d’honneur. Certains d’entre vous auront sans doute déjà entendu parler de Jeannie Longo, une légende vivante du sport français.

D’autres, je pense notamment aux lecteurs étrangers, ne savent peut être pas que Jeannie Longo Ciprelli c’est une jeune femme de 1 mètre 64 et 47 kilos, née le 31 octobre 1958 (si si, bientôt 50 ans !) et un palmarès unique : 55 titres de championne de France (le 1er en 1979), 7 participations aux JO consécutives (dont un titre en 1996), 13 titres de championne du monde, 3 Tour de France, des records de l’heure sur piste…

Finalement, cette petite seconde de retard sur la suisse Karin Thurig semble l’empêcher d’accrocher une cinquième et dernière médaille olympique…à moins que Jeannie Longo soit de nouveau au rendez vous londonien de 2012…

Celle qui au contraire est reparti de Pékin avec un large sourire est l’espagnole Leire Olaberria. Elle a remporté une médaille de bronze en cyclisme sur piste dans la discipline de la course par points : il s’agit d’amasser des points lors de sprint disputés au bout d’un certain nombre de tours de piste.

La cycliste basque a pris la troisième place du classement général de cette course lors du dernier sprint. Pleine de sincérité et d’humilité, son émotion sur le podium est très belle à voir.

http://www.rtve.es/deportes/20080818/leire-olaberria-logra-bronce-nos-segunda-medalla-ciclismo-pista/138994.shtml

Dos mujeres de excepción llamaron particularmente mi atención durante estos Juegos Olímpicos.

Por casualidad, ejercen cada una montadas sobre una bici.

La primera fracaso por nada en su busca hacia una medalla olimpica, la segundo la obtuvo in extremis.

Les confieso que el cuarto lugar obtenido por Jeannie Longo Ciprelli el nueve de agosto sobre el recorrido de la contrarreloj trazado sobre la Gran Muralla de China me dio ganas de rendirle un modesto homenaje por aquellas líneas.

Un segundo.
Nada mas le hizo falta un segundo para que nuestra Jeannie Longo nacional gané un enésimo puesto de honor. Algunos de ustedes habrá, seguramente, ya escuchado hablar de Jeannie Longo, una leyenda viva del deporte francés.

Otros, pienso en particular en los lectores extranjeros, a lo mejor no saben que Jeannie Longo Ciprelli, es una mujercita de 1 metro 64, 47 kilos, nacida el 31 de octubre 1958 (si, casi 50 años!) y un palmares único: 55 títulos de campeona de Francia (el primero en 1979), 7 participaciones consecutivas en los JJ OO (un titulo en 1996), 13 títulos de campeona mundial, 3 Tour de France, plusmarcas de la hora en pista…

Finalmente, este segundito de retraso sobre la suiza Karin Thurig le impidió colgarse una quinta y ultima medalla olímpica…al menos que Jeannie Longo esté de nuevo presente a la cita londinense del 2012…

La que, al contrario, regreso de Pekín con una gran sonrisa es la española Leire Olaberria. Ganó la medalla de bronce en ciclismo sobre pista en la disciplina de la carrera de puntos: se trata de sumar puntos durante los sprints disputados tras un cierto número de vueltas de pista.

La corredora vasca tomó el tercer lugar de la clasificación general de esta carrera en el último sprint. Con sinceridad y humildad, su emoción en el podio es muy bonita.

samedi 30 août 2008

Messi, les JO et le droit

Le monde du sport est à chaque fois un peu plus sous la coupe du Droit. L’actualité de ces derniers jours le confirme :

Le jeune attaquant du FC Barcelone, l’argentin Lionel Messi a ainsi été au centre d’une bataille entre son club, et la fédération argentine.

Agé de moins de 23 ans et sélectionné pour participer aux Jeux Olympiques de Pékin, Messi avait a priori son billet en poche pour rejoindre sereinement ses coéquipiers.

La Fédération Internationale de Football (FIFA), prévoit la possibilité pour les sélections olympiques d’inclure trois joueurs de plus de 23 ans.

Une règle tacite, en vigueur jusqu’au feuilleton Messi de cet été, prévoyait que les clubs, employeurs des joueurs, devait donner leur accord à la participation de leurs joueurs âgés de plus de 23 ans. A contrario, les joueurs de moins de 23 ans pouvait participer aux Jeux Olympiques de droit, avec ou sans l’accord de leur club.

Le FC Barcelone a mis un terme à cette pratique en demandant à ce que Messi se repose et fasse la préparation estivale avec son club, plutôt que de participer aux Jeux Olympiques en Chine avec l’Argentine.

Le Tribunal arbitral du Sport a donné raison au club catalan. Ce dernier avait en effet le droit en sa faveur. Le droit moral de Messi de participer aux Jeux Olympiques avec sa sélection me semble en revanche supérieur.

En l’espèce, il me semble que les avocats du FC Barcelone ont fait leur travail mais que ce sont les normes juridiques qui édictent les relations entre clubs, sélections nationales et joueurs (salariés des clubs) qui sont mal faites et pensées uniquement dans un sens où le fait d’être employeur (le club) permet de disposer à bon gré d’un joueur de football. Ce joueur est un salarié, certes, mais aussi un joueur de football avec des rêves.

Je ne doute pas qu’enfant, Messi rêvait davantage de participer aux JO avec son pays, cohabiter au Village Olympique avec les stars mondiales du sport que sont Kobe Bryant, Kenenisa Bekele, Michael Phelps ou encore Elena Isinbayeva, plutôt que de jouer contre le Wisla de Cracovie en tour préliminaire de Ligue des Champions.

Heureusement, toute cette affaire, au moins cette fois ci, a bien terminé.

Lionel Messi a pu, après négociations puis accord entre le Barça et la Fédération argentine, participer aux Jeux Olympiques.

Messi a pu s’envoler pour Pékin mais le Barça ne pourra plus subir aussi facilement les aller retour de son joueur pendant la saison entre Barcelone et l’Amérique du Sud lors de chaque match de la Sélection Nationale argentine.

Messi a fini les JO avec une médaille d’or autour du cou après une victoire partagée avec son compère de l’attaque et gendre de Maradona, el « Kun » Agüero.

Malheureusement, cette happy end n’en annonce pas d’autres.

Si le droit du travail pour les sportifs n’est pas modifié, il y a fort à parier que d’autres grands joueurs comme Messi perdront l’opportunité de vivre une belle aventure humaine comme sont les Jeux Olympiques pour aider leurs clubs à amasser toujours plus d’argent.

Juste pour le plaisir des yeux, voici le but de Lionel Messi inscrit contre Getafe le 18 avril 2007.

http://www.dailymotion.com/video/x1r2zp_gol-de-messi-al-getafe-180407_sport

Nada mas por el placer de los ojos, aqui tienen el gol de Lionel Messi contra Getafe el 18 de abril de 2007.

El mundo del deporte esta cada vez más bajo el mando del Derecho. La actualidad de estos últimos días lo confirma.

El joven delantero del FC Barcelona, el argentino Lionel Messi, estuvo asi en el centro de una batalla entre su club y la Federación argentina.

Menor de 23 años y seleccionado para participar en los Juegos Olímpicos de Pekín, Messi parecía tener, a priori, su billete en el bolsillo para juntarse serenamente con sus compañeros.

La Federación Internacional de Futbol (FIFA) prevé la posibilidad para las selecciones olímpicas de incluir a tres jugadores mayores de 23 años.

Una regla tacita, vigente hasta el culebrón Messi de este verano, preveía que los clubes, empleadores de los jugadores, debían dar su acuerdo a la participación de sus jugadores mayores de 23 años. A contrario, los jugadores sub-23 podían participar en los Juegos Olímpicos de derecho, con o sin el acuerdo de su club.

El FC Barcelona puso un fin a esta práctica pidiendo a que Messi descansé y haga la pretemporada estival con su club en vez de participar a los Juegos Olímpicos en China con Argentina.

El tribunal arbitral del deporte dio la razón al club catalán. En efecto, este ultimo tenia el derecho a su favor. El derecho moral de Messi en participar en los Juegos Olímpicos con su selección me parece sin embargo superior.

En este caso, me parece que los abogados del FC Barcelona hicieron su trabajo pero que son las normas jurídicas que regulan las relaciones entre clubes, selecciones nacionales y jugadores (asalariados de los clubes) que están mal hechas y pensadas únicamente en un sentido en el que el hecho de ser empleador (el club) permite disponer a su conveniencia de un jugador de futbol. Este jugador es un asalariado, pero también un jugador con sueños.

No dudo que de niño, Messi soñaba mas en participar a los Juegos Olímpicos con su país, convivir en la Villa Olímpica con estrellas mundiales del deporte como Kobe Bryant, Kenenisa Bekele, Michael Phelps o también Elena Isinbayeva, en vez de jugar contra el Wisla de Cracovia en la ronda preliminar de la Liga de Campeones.

Por suerte, todo este asunto, al menos esta vez, terminó felizmente. Lionel Messi pudó, tras negociaciones y acuerdo entre el Barça y la Federación argentina, participar en los Juegos Olímpicos.

Messi pudo volar hacia Pekín, pero el Barça no sufrirá tan fácilmente las ida y vuelta de su jugador durante la temporada entre Barcelona y America del Sur en cada partido de la Selección nacional argentina.

Messi acabó los JJ OO con una medalla de oro colgada en el cuello tras una victoria compartida con su compañero de la delantera y yerno de Maradona, el “Kun” Agüero.

Desafortunadamente, este happy end no anuncio otros.

Si el derecho del trabajo para los deportistas no esta modificado, es muy probable que otros grandes jugadores como Messi perderán la oportunidad de vivir una bella aventura humana como lo son los Juegos Olímpicos para ayudar a sus clubes en amontonar cada vez mas dinero.

jeudi 14 août 2008

Repartir sur de bonnes bases


Un air nouveau se respire à Can Barça. La victoire écrasante obtenue par les blaugranas 4 buts à 0 contre les polonais du Wisla de Cracovie offre d’intéressantes perspectives au club catalan, tant sur le plan sportif que sur le plan financier. La participation à la phase finale de la Ligue des Champions permet en effet de très lucratives rentrées financières qui se chiffrent en millions d’euros.

Le match retour sur les bords de la Vistule (Wisla en polonais) ne devrait pas constituer un trop grand obstacle pour empêcher une qualification à la phrase finale de la Ligue des Champions où se rencontrent les 32 meilleures équipes du Vieux Continent.

Outre la bonne opération financière, c’est surtout la bonne impression par le Barça qu’on peut retenir de cette soirée du 13 août.

Deco et Ronaldinho partis, il semblerait qu’avec son nouvel entraineur, Josep Guardiola, on ait fait table rase du passé et que le club catalan ait retrouvé un certain équilibre, une humilité retrouvée et une discipline indispensable pour se maintenir au plus haut niveau.

Ces qualités sont insufflées par un jeune entraineur, sans grande expérience à ce poste mais un grand milieu de terrain du Barça des années 1990, formé à la Masia, Josep Guardiola.

En tant qu’entraineur débutant, il doit s’imposer et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il tient dès le début à se faire respecter. Gerard Piqué s’est ainsi fait disputer pour ne pas avoir noués les lacets et de tarder pour se préparer alors que son entrée en jeu suite à la blessure d’Alves était urgente.

Le résultat, un score fleuve, 4-0, un jeu très alléchant qui rappelle le "Tiki Taka" espagnol (en fait c’est plutôt l’inverse) fait de passes courtes et redoublées, de très nombreuses occasions et une très nette domination.

Samuel Eto’o, en instance de départ, s’est retrouvé et a inscrit deux buts. Titi Henry est apparu souriant (et a mis un très beau but).

Les récents champions d’Europe (Xavi, Puyol et Iniesta) ont déjà semblé dans le rythme de la compétition de haut niveau après des vacances écourtées et les nouveaux venus, en particulier le latéral droit brésilien Dani Alves (ex-Séville), ont déjà donné une très bonne impression.

Quant au public (environ 60 000 spectateurs), composé en grande partie de touristes, il a soutenu et applaudi le Barça.

Le match retour, le 27 août, sera l’occasion pour le Barça de confirmer la bonne impression laissée ce soir.





Un aire nuevo se respira en Can Barça. La aplastante victoria obtenida por los blaugranas 4 goles a 0 contra los polacos del Wisla de Cracovia da interesantes perspectivas al club catalan, tanto sobre un plano deportivo como sobre un plano financiero. La participación a la fase final de la Liga de Campeonas permite en efecto algunos muy lucrativos ingresos que se cifran por millones de euros.

El partido de vuelta sobre las orillas de la Vistula (Wisla en polaco) no debería constituir un obstáculo muy difícil para impedir una clasificación a la fase final de la Liga de Campeonas en donde compiten los 32 mejores equipos del Viejo Continente.

Además de la buena operación financiera, es sobretodo la buena impresión dejada por el Barça que recordaremos de esta noche del 13 de agosto.

Deco y Ronaldinho fuera, parece que con su nuevo entrenador, Josep Guardiola, se haya hecho tabla rasa del pasado y que el club catalan haya vuelto a encontrar cierto equilibrio, una humildad y una disciplina indispensable para mantenerse al alto nivel.

Estas cualidades insufladas por un joven entrenador, sin gran experiencia en este puesto pero un gran medio campista del Barça de los años 1990, canterano de la Masia, Josep Guardiola.

Siendo un entrenador novato, debe imponerse y lo menos que se pueda decir, es que insiste en hacerse respetar desde el principio. Gerard Piqué recibió una bronca por no haber hecho sus agujetas de botas cuando su entrada en juego se hacia urgente tras la lesión de Alves.

El resultado ? Un marcador de 4-0, un bonito juego que recuerda al Tiki Taka español (en realidad seria mas bien el contrario) hecho de pases cortos y doblados, muchas oportunidades de gol y una gran dominación en el juego.

Samuel Eto’o, que tenia prevista su marcha del club, volvió a encontrarse y metió dos goles. Titi Henry apareció sonriente (y puso un gol muy bonito).

Los recientes campeones de Europa (Xavi, Puyol e Iniesta) parecieron haber entrado ya en el ritmo de la competición de alto nivel tras una vacaciones recortadas y los nuevos, en particular el lateral derecho brasileño Dani Alves (ex – Sevilla), dieron una muy buena impresión.

En cuanto al publico (60 000 espectadores), compuesto en gran parte por turistas, apoyo y aplaudio al Barça.

El partido de vuelta del 27 de agosto será la ocasión por el Barça de confirmar su buena impresión dejada esta noche.

dimanche 3 août 2008

¡ A por ellos, oé !







2008, année de l’Espagne ?

Vu de ce côté des Pyrénées, le doute n’est plus permis. La réponse est bien évidemment affirmative.

Et comment ne pas leur donner raison ? En deux mois, ils ont à peu près tout raflé sur les grandes compétitions internationales :

Rafa Nadal n’est plus le marathonien de la terre battue invincible sur l’ocre mais nettement moins complet que son grand rival, le suisse Roger Federer.
Le natif de Manacor (îles Baléares) a confirmé les pronostics en battant en finale de Roland Garros Roger Federer. Mais on ne peut pas s’empêcher de penser à la sensation de puissance laissée ce jour là.

Il a écrasé Federer en ne laissant à son rival que quatre jeux (6-1, 6-3, 6-0) en 1h47 de jeu. Si ce n’est pas écraser son adversaire…

Pire, loin de sa surface favorite, dans le jardin de Federer, sur l’herbe londonienne de Wimbledon, Rafael Nadal mettait un terme à cinq années de règne du suisse.

Ce dimanche 6 juin 2008, les deux protagonistes ont écrit l’histoire et fait de cette finale l’un des plus beaux matches (le plus beau selon certains observateurs) de l’histoire du tennis.

6-4, 6-4, 6-7, 6-7, 9-7. Cinq sets, 4 heures 48 minutes de jeu effectif de très très haut niveau. Une finale qui commence à 15 heures, interrompue deux fois par la pluie et termine dans l’obscurité.

Nadal a démontré qu’il avait les épaules assez solides pour être le nouveau numéro 1 mondial et remporter les Jeux Olympiques de Pékin de ce mois d’août.


Le 29 juin 2008, c’est la Furia Roja qui a écrit l’histoire.

En football, l’Espagne c’était un peu la France pré-1998, une sélection de loosers, la championne du monde des matches amicaux. Jusqu’ici, un palmarès plus qu’insignifiant au plus haut niveau. Quelques titres dans les sélections de jeunes, un titre olympique obtenu à domicile, aux Jeux Olympiques de Barcelone en 1992, et un titre de champion d’Europe, toujours à domicile, à Madrid en 1964 devant le dictateur Franco après seulement deux matches et deux victoires poussives en phrase finale à domicile.

Rien à voir avec le palmarès des clubs de football espagnols qui outre le Barça et le Real Madrid, ont démontré qu’ils savaient ce qu’était gagner, en jouant bien au ballon qui plus est.

La Selección, c’était le parent pauvre du sport espagnol. Une équipe incapable de passer le cap des quarts de finale en grande compétition : la France (2000, 2006), la Corée du Sud (2002), l’Italie (1994)…autant de mauvais souvenirs pour une équipe d’Espagne technique mais incapable de donner le coup de grâce à un adversaire malmené.

Rien ne prédisposait l’Espagne de 2008, coachée par le même Luis Aragonés qu’en 2006 vaincu par la France et l’attaquant star Raúl snobé par Luis Aragonés, de connaître un meilleur sort que ses prédécesseurs. Et pourtant, l’Espagne a émerveillé le monde du football par la qualité de son jeu de passes courtes et redoublées appelé ici « Tiki Taka ».

Les petits milieux de terrain Xavi, Silva, Iniesta et Cesc Fabregas ont fait tourner la tête à leurs adversaires en monopolisant le ballon et à en faire un bon usage. Ajoutez à cela des attaquants (Villa et Torres) opportunistes, une révélation pour le Makélélé hispano-brésilien Senna, une défense qui ne prend pas l’eau (Capdevila, Puyol, Marchena et Ramos et un gardien de but (Casillas) au dessus du lot.

En quarts de finale, la France remerciait l’Espagne d’éliminer l’Italie dans la séance de tirs aux buts avant les démonstrations offensives contre la Russie en demi puis l’Allemagne en finale.

Après tant de déceptions, la Roja avait enfin, le 29 juin 2008, remporté un titre majeur. Iker Casillas, le portier du Real Madrid pouvait soulever la Coupe et le troisième gardien espagnol, Andrés Palop, savourer recevoir la médaille par le Président de l’UEFA Michel Platini.

Un détail, Palop portait un maillot similaire à celui que portait Luis Miguel Arkonada le 27 juin 1984. Ce dernier a encaissé un « but gag » sur un coup franc anodin qui passait sous son ventre en finale de l’Euro 1984. Ce but était alors inscrit dans un Parc des Princes de Paris aux anges par…Michel Platini (actuel président de l’UEFA si vous avez suivi).

Tennis, football, l’Espagne sportive ne pouvait pas en rester là. Sur sa lancée, le Tour de France était le prochain objectif de Don Quichotte en shorts.

Je peux témoigner, qu’en l’absence d’Alberto Contador, tenant du titre (et espagnol), les principales chances ibériques pour la Grande Boucle reposait sur les mollets du murcien Alejandro Valverde.

Polyvalent, à l’aise en montagne, au sprint et bon rouleur, ce dernier possède toutes les caractéristiques d’un futur vainqueur du Tour de France. Un jour sans sur les pentes d’Hautacam dans les Pyrénées ont eu raison de ses ambitions.

Contador non invité pour appartenir à une équipe kazakhe suspecte de pratiquer le dopage, Valverde irrégulier sur ces trois semaines, c’est Carlos Sastre qui a fini, contre tous pronostics, avec le maillot jaune sur les Champs Élysées.

Sastre, comme beaucoup de cyclistes espagnols est un grimpeur. Un petit gabarit capable de se hisser en haut des cols plus vite que des sprinteurs ou des rouleurs. En revanche, Sastre perdait très souvent toute chance de victoire dès que la route s’aplanit.

L’espagnol a cette fois su construire sa victoire dès les premiers lacets de l’ascension vers l’Alpe d’Huez le mercredi 23 juillet avant de confirmer ses progrès en contre-la-montre lors de la pénultième étape le samedi 26 et en résistant à son dauphin, l’australien Cadel Evans, spécialiste de l’exercice.

Sur les Champs Élysées, un autre espagnol montait sur le podium en la personne d’Oscar Freire. Le cantabrais parvenait à conserver son maillot vert, qui distingue le meilleur sprinteur jusqu’à Paris, lui qui avait pour habitude d’abandonner dès que le Tour de France abordait les étapes de haute montagne.

Avec Sastre, Contador, Valverde, Freire et Samuel Sanchez, l’Espagne a de très grandes chances de médaille aux Jeux Olympiques de Pékin le 9 août.

Outre ces trois grandes victoires que sont celles de Nadal, de la sélection espagnole de football et de Carlos Sastre, il ne faut pas oublier que l’Espagne, depuis les derniers JO de 2004, a remporté des succès un peu partout.

La Sélection de Basket-ball a remporté le titre de Championne du monde en septembre 2006 et est devenu vice-championne d’Europe 2007. La Dream Team version espagnole risque de faire très mal en alliant le talent individuel et collectif de joueurs comme les frères Pau et Marc Gasol, Joan Carles Navarro, Rudy Fernandez, Ricky Rubio (pas encore 18 ans), José Calderón ou encore Jorge Garbajosa.

Comme leurs confrères basketteurs, les handballeurs ont aussi enchaîné le titre de champion du monde en 2005 et de vice-champion d’Europe en 2006 (battue par la France). Quant aux joueurs de Water-polo, deux médailles de bronze ont été gagnés aux Championnats d’Europe (2006) puis du Monde (2007).
Le dernier sport collectif à avoir ouvert son palmarès a été le volley-ball avec la victoire à Moscou en finale du Championnat d’Europe 2007 contre la Russie.

Les sports collectifs espagnols à l’honneur, nous n’oublierons pas non plus les victoires plus individuelles de ces quatre dernières années du pilote de Formule 1 Fernando Alonso, double champion du monde en 2005 et 2006. Nadal a remporté 4 Roland Garros et, nous l’avons vu, un tournoi de Wimbledon en juin 2008.

Les motards Dani Pedrosa, Jorge Lorenzo, Héctor Barberá, Álvaro Bautista enchaînent les titres et les victoires et les trois derniers vainqueurs du Tour de France sont espagnols (Oscar Pereiro, Alberto Contador, Carlos Sastre).

Après ses quatre médailles d’or sur quatre compétitions aux Championnat d’Europe 2008 de natation synchronisée, la barcelonaise Gemma Mengual Civil constitue également une grande source de médaille pour ces Jeux Olympiques à venir.

Au vu de ce panorama, on peut dire que le sport espagnol est au sommet de sa réussite. Les résultats sont là, le sport est très populaire et partout, à la télévision, dans les journaux, sur les lèvres des responsables politiques comme sur celles de Paco dans le Bar du café d’en bas.

Quelles perspectives pour ces Jeux Olympiques, l’Espagne y va en force, décomplexée par quatre années remplies de titres et huit dernières semaines particulièrement glorieuses. Les quatre prochaines le seront-elles aussi ? Réponse le 24 août, à la cérémonie de clôture de ces Jeux Olympiques.








¿ 2008, año de España ?

Visto desde este lado de los Pirineos, la duda no esta permitida. La respuesta es evidentemente positiva.

Y como no darles la razón ? En dos meses, ganaron todo lo que se podía ganar en las grandes competiciones internacionales:

Rafa Nadal ya no es el maratoniano invencible sobre la tierra batida, pero netamente menos completo que su gran rival, el suizo Roger Federer.

El manacorí (Islas Baleares), confirmó los pronósticos venciendo en la final de Roland Garros Roger Federer. Pero no nos podemos evitar pensar en la sensación de potencia dada este día.

Aplastó Federer dejando a su rival sólo cuatro juegos (6-1, 6-3, 6-0) en 1h47.

Peor, lejos de su superficie favorita, en el jardín de Federer, sobre el césped londinense de Wimbledon, Rafael Nadal ponía un final de cinco años de reinado del suizo.

Este domingo 6 de junio 2008, los dos protagonistas escribieron historia e hicieron de esta final uno de los partidos (el mas bonito según algunos observadores) de la historia del tenis.

6-4, 6-4, 6-7, 6-7, 9-7. Cinco mangas, 4 horas 48 minutos de juego efectivo de muy muy alto nivel. Una final que comenzó a las 15, interrumpida dos veces por la lluvia y que acabó en la oscuridad.

Nadal demostró que tenía los hombros lo bastante sólidos para ser el nuevo numero 1 mundial y ganar los Juegos Olímpicos de Pekín de este mes de agosto.


El 29 de junio 2008, fue la Furia Roja quien escribió historia.

En fútbol, España es un poco el equipo de Francia pre-1998, una selección de loosers, la campeona mundial de los partidos amistosos. Hasta ahora, un palmarés de lo mas insignificante al alto nivel. Algunos títulos en las selecciones de jóvenes, un título olímpico obtenido a domicilio en los Juegos Olímpicos de Barcelona en 1992, y un título de campeón de Europa, también en casa, en Madrid en 1964, por delante del dictador Franco después de sólo dos partidos y dos victorias difíciles en la fase final.

Nada que ver con el palmarés de los clubes de futbol españoles que, además del Barça y del Real Madrid, demostraron que sabían ganar, y con un juego de calidad.

La Selección, es un poco el pariente pobre del deporte español. Un equipo incapaz de pasar los cuartos de final de una gran competición: Francia (en 2000 y 2006), Corea del Sur (2002), Italia (1994)…malos recuerdos para una selección española con buen nivel técnico pero incapaz de dar el toque final a un adversario dominado.

Nada predisponía la España de 2008, entrenada por el mismo Luis Aragonés que fracaso en 2006 contra Francia y sin su delantero estrella Raúl, apartado por Aragonés, de tener un mejor destino que sus predecesores. Sin embargo, España maravilló el mundo del futbol con su juego de calidad hecho de pases cortos y doblados llamado aquí “Tiki Taka”.

Los pequeños mediocampistas Xavi, Silva, Iniesta y Cesc Fàbregas marearon a sus adversarios monopolizando el balón y haciendo un buen uso de este.
Añádanle a esto delanteros (Villa y Torres) oportunistas, una revelación para el Makelélé hispano-brasileño Senna, una defensa que ya no es el tacón de Aquiles del equipo (Capdevila, Puyol, Marchena y Sergio Ramos) y un portero (Casillas) por delante de los demás.

En los cuartos de final, Francia agradecía España por eliminar Italia en la tanda de penaltis antes de las demostraciones ofensivas contra Rusia en semi y Alemania en la final.

Tras tantas decepciones, la Roja había logrado, por fin el 29 de junio 2008, un título mayor. Iker Casillas, el portero del Real Madrid podía alzar la Copa y el tercer portero español, Andrés Palop, saborear recibir la medalla por parte del Presidente de la UEFA Michel Platini.

Un detalle, Palop llevaba una camiseta similar a la que llevaba Luis Miguel Arkonada el 27 de junio 1984. Arkonada encajó un gol de broma sobre un disparo anodino que pasó por debajo de sus axilas en la final de la Eurocopa 1984 contra Francia. Este gol fue marcado en un Parque de los Príncipes en el paraíso por…Michel Platini (actual presidente de la UEFA si me han seguido).

Tenis, futbol, la España del deporte no podía quedarse a medio camino. El Tour de France era el próximo objetivo de los Don Quijotes con pantalón corto.

Puedo testificar que en la ausencia de Alberto Contador, vencedor de la edición 2007, las principales opciones ibéricas para el Tour eran las del murciano Alejandro Valverde.

Polivalente, cómodo en montaña, buen velocista y buen rodador, Valverde posee todas las características de un futuro vencedor del Tour de France. Un mal día en la subida de Hautacam en los Pirineos le impidieron llevar a cabo sus ambiciones.

Contador, no invitado por pertenecer a un equipo kazako sospechoso de practicar el dopaje, Valverde irregular durante estas tres semanas, fue Carlos Sastre quien terminó, contra todos los pronósticos, con el maillot amarillo sobre los Campos Elíseos.

Sastre, como muchos ciclistas españoles es un escalador. Sin embargo, Sastre perdía seguido toda posibilidad de victoria final cuando la carretera se ponía llana.

El español supo esta vez construir su victoria desde las primeras curvas de la subida hacia l’Alpe d’Huez el miércoles 23 de julio antes de confirmar sus progresos en la contrarreloj en la penúltima etapa el sábado 26 y resistiendo al australiano Cadel Evans, especialista en este ejercicio.

Sobre los Campos Elíseos, Oscar Freire, otro español subió en el podio. El cantabro lograba conservar su maillot verde, que distingue el mejor velocista, hasta Paris, él que estaba acostumbrado en abandonar cuando comenzaban las etapas de alta montaña.

Con Sastre, Contador, Valverde, Freire y Samuel Sánchez, España tiene muy grandes posibilidades de medallas en los Juegos Olímpicos de Pekín el 9 de agosto.

Además de estas tres grandes victorias que son las de Nadal, de la Selección española de futbol y de Carlos Sastre, no cabe olvidar que España, desde los últimos JJ OO de 2004, conoció éxitos en varios ámbitos deportivos.

La Selección de baloncesto ganó el título de Campeona del Mundo en septiembre 2006 y se hizo subcampeona de Europa 2007. La Dream Team versión española puede ir muy lejos con el conjunto de talento individual y colectivo de jugadores como los hermanos Pau y Marc Gasol, Joan Carles Navarro, Rudy Fernández, Ricky Rubio (que no tiene 18 años aun), José Calderón o Jorge Garbajosa.

Como sus compañeros baloncestistas, los jugadores de balonmano enlazaron el título mundial en 2005 y de subcampeón de Europa en 2006 (vencida por Francia). En cuanto a los jugadores de waterpolo, dos medallas de bronce fueron logradas en los Campeonatos de Europa (en 2006) y del Mundo (en 2007).
El último deporte colectivo en haber abierto su palmarés fue el voleibol con una victoria en Moscú en la final del Europeo 2007 contra Rusia.

No olvidaremos tampoco las victorias más individuales de estos cuatro últimos años del piloto de Formula 1 Fernando Alonso, bicampeón del mundo en 2005 y 2006. Nadal ganó 4 Roland Garros y, lo vimos, un torneo de Wimbledon en junio 2008.

Los motociclistas Dani Pedrosa, Jorge Lorenzo, Héctor Barberá y Álvaro Bautista enlazan los títulos y las victorias y los tres últimos Tour de France fueron ganados por corredores españoles (Oscar Pereiro, Alberto Contador, Carlos Sastre).

Tras sus cuatro medallas de oro sobre cuatro competiciones en los Campeonatos de Europa de Natación Sincronizada de 2008, la barcelonesa Gemma Mengual Civil constituye también una gran fuente de medallas en vista de los próximos Juegos Olímpicos.

Viendo este panorama, podemos decir que el deporte español está a la cima de sus éxitos. Hay resultados, el deporte es muy popular y por todos lados, en la televisión, sobre los labios de los responsables políticos como sobre los de Paco en el Bar de abajo.

¿Que perspectivas para estos Juegos Olímpicos? España va segura de su fuerza, desacomplejada por cuatro años llenos de títulos y las ocho últimas semanas particularmente gloriosas. ¿Las cuatro que vienen las serán también?

Respuesta el 24 de agosto en la ceremonia de cláusula de estos Juegos Olímpicos.